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Economie et développement en Afghanistan : comment la culture illégale du pavot somnifère est-elle devenue une réponse à la crise politique et climatique ?

Par Louise Martin
Publié le 23/04/2021 • modifié le 23/04/2021 • Durée de lecture : 12 minutes

An Afghan boy walks through a field of harvested poppies some 10 kms outside of Jalalabad, 13 April 2002. Top Afghan government officials are trying to soothe anger over a programme to wipe out all opium producing crops in eastern Afghanistan, with many farmers prefering to harvest their crops rather than obtaining cash compensation.

JOHN MACDOUGALL / AFP

Depuis des années, la production d’opium en Afghanistan faiblit peu : après un léger déclin en 2019, elle augmente de nouveau pendant la pandémie du covid-19. La culture du pavot a en effet été un des seuls marchés résilients à la crise alors que les secteurs licites de l’économie afghane se sont retrouvés au bord de la faillite [4]. Cette capacité exceptionnelle à prospérer en temps de crise a été analysée par l’enquête « crisis and opportunity : impacts of the coronavirus pandemic on illicit drug market » [5]. Cette étude démontre que les marchés de la drogue exploitent les contextes d’instabilité pour se façonner et prospérer, en s’adaptant rapidement, structurellement et systématiquement aux changements [6]. Ils exploitent les vulnérabilités des États et agissent comme palliatif à un vide politique et économique jusqu’à devenirs durables et résistants. Cette permanence qui s’installe devient ensuite difficile à combattre : pendant des années, l’économie locale se reconstruit autour de ce marché, particulièrement lucratif.

En Afghanistan, la population, qui a subi trois guerres civiles, deux conflits mondialisés et des aléas climatiques importants, a dû s’adapter face à l’effondrement de l’économie et à la déstructuration de ses moyens de survie. Il s’agit ainsi de comprendre comment le pavot somnifère en Afghanistan est apparu comme une solution à la précarisation des conditions d’existence dans le monde rural et pourquoi il reste aujourd’hui difficile à combattre.

I. La sécheresse et les aléas climatiques : facteurs de précarisation de l’agriculture et de l’élevage traditionnels

A. La problématique de l’eau

En Afghanistan, l’agriculture est traditionnellement le socle de l’économie : avant l’invasion soviétique de 1979, elle compte à elle seule pour environ 50% du PIB [7]. Le pays est autosuffisant en blé et exporte pour 600 millions de dollars en fruits frais et séchés [8]. De 1940 à 1973, le roi Muhammad Zaher (dernier roi, de 1933 à 1973) investit dans la modernisation des systèmes d’irrigation afin de permettre l’agrandissement de la proportion des terres arables et ainsi une meilleure production. En deux décennies, près de 332 800 hectares de terre deviennent irrigables [9]. La sécurité alimentaire du pays dépend de cette maitrise de l’eau. L’Afghanistan est en effet un pays au climat austère aride et semi-aride où la quantité d’eau annuelle dépend des précipitations hivernales sur les chaines de montagne. En fondant, les neiges apportent la quantité d’eau nécessaire à l’agriculture et l’élevage. Les glaciers de Hindu Kush fournissent ainsi 80% de l’eau potable du pays [10].

En plus d’être rares, ces précipitations sont irrégulières. Dans les provinces les plus éloignées et les plus désertiques du sud, cette irrégularité met en danger l’autosuffisance alimentaire. Jusqu’aux années 1980, ces sécheresses ont cependant rarement provoqué de famines notamment grâce au système traditionnel d’irrigation, connu sous le nom de système Karez [11]. L’augmentation des famines ces trente dernières années provient ainsi de trois facteurs principaux : le réchauffement climatique avec l’aggravation de la sécheresse, l’instabilité liée aux guerres et l’augmentation de la population qui a triplé depuis 1960.

B. L’aggravation de la sécheresse

Depuis 1946 et selon « water data records for Afghanistan », les cycles de sécheresse durent environ 3 ans tous les 10 ans. Ces deux dernières décennies, ces cycles se sont rapprochés : entre 1995 et 2018, les cycles ont presque doublé, cumulant 11 ans de sécheresse. Si celles-ci sont plus nombreuses, elles sont aussi plus graves : en 2018, 22 provinces sur 34 ont été touchées avec près de 11 millions de personnes sévèrement affectées [12]. Répertoriée comme la pire sécheresse depuis des décennies, 2018 a connu des précipitations de neige et de pluie en baisse de 70% en comparaison aux moyennes annuelles [13]. Les conséquences de ce réchauffement climatique sur l’élevage et l’agriculture sont importantes : les animaux meurent de faim et de soif et les récoltes sont maigres avec au moins 2,5 millions de tonnes de blé en moins cette année-là. Les inondations qui suivent ces saisons d’aridité extrême sont souvent tout autant dévastatrices : incapables d’être absorbées par des terres trop sèches, les eaux inondent champs et habitations.

Après deux bonnes années en 2019 et en 2020, l’année 2021 présente de nouveau un risque élevé avec des précipitations en chute de 40 à 50%, selon les provinces [14]. Alors que près de 80% de la population tire ses revenus des cultures pluviales et de l’élevage, les prévisions pour ces 30 prochaines années inquiètent : l’augmentation des températures (environ 3°C) et la chute des précipitations devraient entrainer une importante désertification et la perte d’une partie des sols arables [15].

II. L’instabilité politique et les guerres comme facteurs aggravants de déstructuration

A. La destruction des zones rurales et des chaines de production agricole

Avec l’invasion des troupes soviétiques en 1979 et les dix années de guerre qui s’en suivent, la production agricole connue un net déclin. L’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (UNODC) indique qu’un tiers des exploitations a été abandonné, que deux tiers des villages ruraux ont été bombardés et qu’entre un tiers et un quart des systèmes d’irrigation ont été détruits. Le bétail, les zones agricoles et les greniers destinés au stockage du grain ont été systématiquement visés et méticuleusement détruits par la guérilla ou les bombardements soviétiques [16]. Encore aujourd’hui, une partie de ces structures d’irrigation restent endommagées. En 1988, 45% seulement de la production vivrière de l’avant-guerre était toujours en activité mais avec un rendement bien moins élevé du fait de la rareté et de l’augmentation des prix des engrais [17]. La destruction des zones rurales s’accompagna d’un déclin et d’un exode massif de ses populations qui représentent 80% des habitants afghans [18] : 9% de la population fut tuée, 1/3 quitta le pays et 11% migra vers des zones urbaines.

En 1989, le gouvernement au bord de la faillite n’a que peu de ressources à allouer à l’agriculture et les subventions accordées pour la culture du blé sont souvent mal coordonnées et finalement inefficaces. En 2001, la reprise des combats et des bombardements aériens achèvent de détruire les infrastructures et les terres agricoles afghanes. L’acheminement et la vente de ces produits sont également désorganisés. Les infrastructures de transports comme les routes qui permettaient de relier le producteur aux consommateurs ont été gravement endommagées [19]. La guerre à ses différents stades a ainsi empêché le développement économique du pays avec l’absence notable de crédits agricoles et de réformes agraires.

B. Les défis de réhabilitation et de résilience

Encore aujourd’hui, la réhabilitation de l’agriculture est rendue difficile par les résidus des combats. Les champs de mine restent nombreux et dangereux dans les zones rurales : en 2017, presque 800 personnes ont été tuées par des explosions et plus de 1 500 ont été blessées. Ces restes d’explosifs menacent la reprise de l’agriculture tant les actions de déminages sont longues et couteuses [20]. A long terme, ces explosions pourraient entrainer une infertilité de la terre et augmenter l’apparition d’insectes nuisibles et de plantes invasives. La restauration des sols arables devient ainsi un travail onéreux et de longue haleine. Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les mines entravent une reprise de la production agricole à hauteur de 80 à 200%, selon les régions [21].

Fin février 2020, un accord entre les Talibans et la coalition militaire dirigée par les États- Unis a été conclu après 2 ans de négociations. En échange du retrait des forces internationales, les Talibans ont accepté la mise en place d’un processus de paix et de partage du pouvoir avec le gouvernement afghan. Si les pourparlers ont bien commencé en fin d’année 2020, l’issue reste incertaine et la situation instable. La crise du Covid-19 a entrainé une importante récession du fait de la fermeture des frontières et du confinement de mi-mars à mi-mai 2020. La fermeture du commerce transfrontalier, notamment avec le Pakistan, a entrainé des pénuries de matières premières et une baisse d’importations et d’exportations. Le secteur des services a également pâti de la baisse de consommation. De ce fait, des milliers d’Afghans se sont retrouvés sans revenu et le chômage, aux alentours de 30%, se serait aggravé [22]. En 2021, le secteur de l’agriculture est au cœur du plan de relance même si l’aide financière internationale sera toujours nécessaire. Fin 2020, le Fonds Monétaire International (FMI) a notamment autorisé le renouvellement pour trois ans et demi, l’autorisation d’élargissement du crédit, autour de 370 millions de dollars [23].

III. Le pavot somnifère : une culture de substitution ?

A. Historique de l’opium en Afghanistan et facteurs d’expansion

Face à la dégradation des conditions climatiques, légales et sécuritaires, le pavot somnifère a pu apparaitre comme une culture de substitution adaptée. Avec l’effondrement du système de gouvernance, les contraintes sociales et juridiques qui limitaient ces cultures ont disparu. La faillite de l’Etat et la quasi-disparition de son contrôle sur le territoire ont ainsi aggravé ce phénomène. Son affaiblissement au profit de seigneurs de guerre locaux à la recherche de ressources financières rapides et fructueuses a réduit à néant ses capacités de répression. En parallèle, certains pays comme la Turquie et l’Iran, pourtant classés comme « pays producteur d’opium traditionnel » ont décidé d’encadrer les productions et d’interdire totalement sa culture illégale. En 1974, le trafic de drogue est ainsi à la recherche d’un nouveau producteur en Asie, lui assurant de vastes débouchés et une certaine viabilité [24]. Des facteurs internes comme externes se sont ainsi conjugués pour faire de l’Afghanistan une terre idéale de culture illégale de pavot.

En Afghanistan, les cultures de pavot somnifère ainsi que l’usage de l’opium existent depuis plus de 700 ans et ont longtemps constitué un commerce attractif sous monopole d’État. Dans les années 1920, l’Afghanistan participait aux réunions du « Comité central permanent de l’opium » de la Société des Nations. En 1979, la production de pavot somnifère en Afghanistan est estimée à 200 tonnes. Dix ans plus tard en 1990, elle atteint les 1 570 tonnes puis les 3 400 tonnes en 2002 [25]. Le pic de production est atteint en 2007 avec 8 200 tonnes. A lui seul, l’Afghanistan a produit cette année-là plus d’opium illicite que le reste du monde réuni [26]. Dans les années 2000, entre 4 et 5 millions de personnes, des ouvriers agricoles aux commerçants détaillants sont impliqués dans cette économie [27].

B. Viabilité, fiabilité et rentabilité de cette culture de survie

La culture du pavot est majoritaire dans les provinces du sud du pays comme le Helmand où 80% de la capacité des terres agricoles est utilisée pour la culture du pavot. Ces régions cumulent deux facteurs qui peuvent expliquer une telle prédominance. Le premier est une pérennisation du contrôle des talibans qui utilisent l’opium comme source de financement. Le second est une aridité sévère qui rend ces territoires déficitaires sur le plan des revenus et de la sécurité alimentaire [28]. La plante du pavot présente en effet plusieurs avantages : si elle nécessite une bonne irrigation, elle est robuste et plus résistante à la sécheresse que les cultures traditionnelles. Annuelle, elle s’adapte bien aux zones montagneuses qui couvrent 80% de l’Afghanistan. Enfin, ces cultures sont facilement mobiles en cas de destruction d’une parcelle. La pulvérisation régulière de produits chimiques par les Américains a ainsi eu peu d’incidence sur la production. Pour ces familles, la culture du pavot somnifère est donc une source de revenu viable et fiable.

Une fois récoltée, l’opium-pâte présente également de très bonnes qualités de conservation. Il est non périssable et peut être maintenu en grenier sur des temps longs sans en endommager la qualité. En temps de guerre, cette particularité est salutaire : les combats mais surtout les bombardements qui ont rendu les voies de communication impraticables ont longtemps empêché un acheminement rapide et efficace des produits destinés aux centres urbains et à l’exportation. On estime en effet que près de 60% du réseau routier afghan a été détruit. Contrairement aux produits alimentaires comme les fruits, la culture du pavot représente ainsi un risque de perte limité.

Enfin, cette culture est surtout plus rentable. Le salaire des ouvriers agricoles est environ cinq fois supérieur au salaire agricole moyen [29]. Consommatrice de main d’œuvre, la culture du pavot demande une force de travail mobile et abondante. Alors que pendant la crise du Covid-19, les relations transfrontalières et transrégionales ont été limitées, les champs de pavot ont fait face à une pénurie de travailleurs agricoles. Cette importante demande de main d’œuvre est devenue une opportunité d’emploi pour les locaux et un palliatif vital à la fermeture de leurs secteurs d’activité d’origine.

C. Dépendance sociale et économique à la culture du pavot

La sécheresse de 2018, les inondations de 2019 et la crise sanitaire de 2020 ont aggravé la sécurité alimentaire du pays. En 2020, le pouvoir d’achat de nombreux foyers a enregistré une baisse de 20% ainsi qu’une précarisation des emplois de 14% [30]. Le Covid-19 en plus de déclencher une crise économique, a également provoqué une crise sanitaire grave : une étude du ministère afghan de la Santé en août 2020 évalue à 10 millions, soit 1/3 de la population afghane, le nombre de personnes contaminées. Dans ce contexte économique, l’opium s’est ainsi imposé comme base de crédit. Une vente anticipée ainsi que des paiements différés sont accordés comme prêt sans intérêts. Cela permet aux agriculteurs d’investir dans leur production agricole future comme le blé et le cumin [31]. Ce système d’avance, appelé salaam, vient compenser l’absence de crédits agricoles légaux et encadrés. Beaucoup de familles et plus particulièrement les plus pauvres sont ainsi tributaires de ces prêts. En ce sens, l’éradication soudaine de ces cultures sans alternative pourrait aggraver l’endettement de ces ménages [32].

Conclusion et perpectives

Au-delà d’être une activité interdite, la culture de l’opium en Afghanistan est avant tout pour la population une stratégie de survie qui compense des déficits vivriers [33]. Elle est la conséquence d’un conglomérat de crises et si elle aggrave bien certains facteurs comme la corruption, elle n’est pas la cause de l’instabilité chronique du pays. Aujourd’hui, seul un retour à la stabilité politique et économique ainsi que de très larges financements dans des cultures tierces et économiquement viables pourrait mener à diminuer le poids démesuré de l’opium dans la vie sociale et économique des paysans afghans [34]. La réhabilitation et la modernisation des systèmes d’irrigation semblent être une condition sine qua non à la reprise agricole du pays. A titre indicatif, 10% de zones irriguées supplémentaires permettrait d’augmenter la production de 2,25 millions de tonnes de blé et de créer près de 175 000 nouveaux emplois [35].

Grâce à une consommation nationale en hausse du fait de l’accroissement de la population, ces augmentations de production seraient facilement absorbées. Le cheptel, qui a subi des revers ces dernières décennies a un réel potentiel de développement : en plus de bénéficier d’une demande croissante, son activité est particulièrement inclusive dans les régions les plus pauvres du territoire et pourrait constituer une alternative à l’opium. Pour fonctionner, cette solution nécessite néanmoins des investissements massifs dans la nourriture du bétail et dans des services vétérinaires.

L’horticulture enfin, est une solution adaptée aux changements climatiques du pays et à la crise économique : avec une plus-value supérieure à celle du blé, elle nécessite également moins d’eau et peut, grâce à sa grande diversité (raisin, amandes, pistaches, cumin…), faire l’objet de revenus tout au long de l’année. Tout comme l’opium, elle est capable d’absorber une grande quantité de main d’œuvre et a un potentiel d’exportation important.

Du fait de 40 ans de conflits et de crises, l’opium reste encore aujourd’hui en Afghanistan une agriculture vitale pour les populations locales les plus pauvres. A court terme, et cela a été vérifié avec la crise du Covid-19, le poids de ces revenus alternatifs reste trop important pour être brutalement éradiqué. Les pouvoirs en place n’en auraient de toutes façons pas les moyens. Le processus de paix de 2021 pourrait cependant permettre à terme de stabiliser l’économie et ainsi recréer un système agricole viable autour d’une gouvernance réhabilitée.

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Publié le 23/04/2021


Louise Martin diplômée de Sciences Po. C’est au cours de son cursus et plus particulièrement de son année de césure qu’elle se passionne pour le Moyen-Orient et ses problématiques. En master, elle rédige son mémoire de fin d’études autour de la résolution des conflits kurdes puis effectue son stage de fin d’études comme analyste Moyen-Orient au Ministère des Armées. 


 


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