Cet ouvrage, publié aux éditions La découverte, naît à l’heure des préjugés et des catégorisations schématiques produites tant par l’Occident que l’Orient sur la pensée arabe, confondue avec les principes d’une civilisation islamique qui tente de s’imposer dans la définition d’une identité pour ces peuples en quête de repères. Pour pallier à la méconnaissance des riches facettes de la culture de cette aire géographique, Georges Corm, économiste et historien libanais, professeur d’université et consultant auprès de divers organismes internationaux, s’engage par son analyse à rendre compte de l’abondante diversité de la pensée arabe à travers la présentation détaillée de très nombreux penseurs qui ont marqué l’histoire littéraire et philosophique. L’auteur rend particulièrement compte de cette pensée dans les rapports qu’elle a établis avec trois grandes questions qui s’imposent à elle à partir du XIXe siècle : le retard historique du monde arabe, son sous-développement et son incapacité à construire une nation moderne, souveraine, respectée. En partant des premiers penseurs du monde arabe, et en rendant leur juste influence aux poètes préislamiques dans la constitution d’une culture arabe jusqu’à aujourd’hui, l’auteur revient sur l’histoire d’une culture et d’une pensée que les aléas des bouleversements historiques et géopolitiques a fragmentée, divisée, plongée dans le gouffre de profondes inégalités qui ont brouillé les codes de son identité.
Daniel Rondeau est représentant de l’United Nations University auprès de l’Unesco, écrivain, ancien ambassadeur de France à Malte puis auprès de l’Unesco.
Daniel Rondeau, représentant de l’United Nations University auprès de l’Unesco, écrivain, ancien ambassadeur de France à Malte puis auprès de l’Unesco, a organisé le 5 mars 2015 à l’Unesco un colloque sur les migrations.
Voici le texte de son intervention.
A partir de l’intervention de Camille Rouxpetel (docteur en histoire de l’université Paris-Sorbonne) intitulée « l’idéal de pauvreté dans les récits de pèlerinage mendiants en Terre Sainte, XIIIème – XIVème siècles », le samedi 15 juin 2013, dans le cadre du colloque du groupe Questes [1] « Précarité, fragilité, instabilité au Moyen Age », 14 – 15 juin 2013.
Si l’appartenance de la Sicile à l’Occident peut aujourd’hui sembler aller de soi, elle n’en a pas moins constitué de 831 à 1071 un des hauts lieux de développement de la culture musulmane. Loin des préoccupations politiques de l’Europe, elle fut alors l’objet d’une lutte d’influence entre le califat abbasside de Bagdad, l’Empire byzantin et les Fatimides d’Egypte. Les réformes engagées par ces derniers furent à l’origine d’une civilisation urbaine nouvelle dynamisant les échanges dans l’ensemble du monde méditerranéen.
Nikolas Jaspert est depuis 2013 professeur d’histoire médiévale à l’Université d’Heidelberg. Il est diplômé de l’Université de Madrid et de la Freien Universität de Berlin, où il a effectué son doctorat sous la direction de Kaspar Elm sur le Prieuré Sainte-Anne de Barcelone au Moyen-Âge, publiée en 1995.
Il est aujourd’hui coéditeur de la revue Zeitschrift für Historische Forschung et des collections Geschichte und Kultur der Iberischen Welt, Outremer et Spätmittelalterstudien. Il est depuis 2013 président de la Société Internationale des Historiens de la Méditerranée.
Ses recherches portent sur la péninsule ibérique, sur l’histoire des ordres religieux ainsi que sur celle des croisades au Moyen-Âge. Dans ce cadre, il s’intéresse actuellement aux relations internationales dans l’espace méditerranéen au Bas-Moyen Âge.
Nikolas Jaspert est depuis 2013 professeur d’histoire médiévale à l’Université d’Heidelberg. Il est diplômé de l’Université de Madrid et de la Freien Universität de Berlin, où il a effectué son doctorat sous la direction de Kaspar Elm sur le Prieuré Sainte-Anne de Barcelone au Moyen-Âge, publiée en 1995.
Il est aujourd’hui coéditeur de la revue Zeitschrift für Historische Forschung et des collections Geschichte und Kultur der Iberischen Welt, Outremer et Spätmittelalterstudien. Il est depuis 2013 président de la Société Internationale des Historiens de la Méditerranée.
Ses recherches portent sur la péninsule ibérique, sur l’histoire des ordres religieux ainsi que sur celle des croisades au Moyen-Âge. Dans ce cadre, il s’intéresse actuellement aux relations internationales dans l’espace méditerranéen au Bas-Moyen Âge.
Mireille Jacotin et Aurélie Bosc sont les commissaires de l’exposition « Le goût de l’Orient », qui se déroule du 22 juin au 15 septembre 2013 à la Cité du Livre à Aix-en-Provence. Cette exposition propose des objets en provenance du pourtour méditerranéen et du Moyen-Orient, conservés dans des structures patrimoniales publiques de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et qui n’ont jamais été ou très peu exposés. Mireille Jacotin et Aurélie Bosc reviennent pour Les clés du Moyen-Orient sur la genèse de l’exposition, sur les thèmes et les objets qui y sont présentés.
Marseille-Provence est la capitale européenne de la Culture en 2013. A cette occasion, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur fait valoir des richesses patrimoniales qui témoignent de la vivacité des échanges entre les rives de la Méditerranée.
Les clés du Moyen-Orient est un site d’information sur l’histoire et l’actualité du Moyen-Orient. Selon la ligne éditoriale du site : « Comment l’histoire explique l’actualité », les évènements actuels du Moyen-Orient sont ainsi replacés et analysés dans leur contexte historique. Ces expertises scientifiques, réalisées par des professeurs d’université, des docteurs, des chercheurs, des militaires et des membres du secteur privé, sont publiées dans les rubriques « Repères historiques », « Analyse de l’actualité », « Portraits et entretiens » et « Infos culture ».