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La nouvelle crise israélo-turque

Par Emile Bouvier
Publié le 10/11/2023 • modifié le 10/11/2023 • Durée de lecture : 8 minutes

En effet, alors que la Turquie avait initialement formulé son intention de s’affirmer comme médiatrice du conflit, comme expliqué par Jean Marcou pour Les clés du Moyen-Orient le 20 octobre dernier, l’intensification de la réponse militaire israélienne - et aussi celle de la pression politique intérieure - l’ont amené à s’opposer fermement aux autorités israéliennes.

Ce durcissement de la position turque à l’encontre d’Israël va de pair avec celle de son discours concernant « l’Occident » - dans son acception politique et non géographique. Ainsi, tandis que les critiques de la présidence turque notamment à l’encontre des alliés d’Israël se montrent de plus en fortes, des manifestations ont été recensées ces derniers jours en Turquie contre les Etats-Unis, notamment devant la base aérienne turque d’Incirlik le 5 novembre [3], connue pour abriter des équipements militaires américaines parmi lesquels des ogives nucléaires [4].

Cet article entend ainsi présenter l’évolution de la posture turque et le durcissement du discours politique à l’encontre d’Israël en détaillant l’accroissement des tensions (I) jusqu’à l’aboutissement de la crise que traverse aujourd’hui les deux pays (II). Toutefois, en-dehors des discours publics, des dynamiques internes et internationales actuellement à l’œuvre doivent être explicités (III).

I. Du durcissement du discours turc à l’égard d’Israël…

Le repositionnement de la Turquie à l’égard du conflit israélo-palestinien s’est produit, essentiellement, à partir de l’explosion dans l’hôpital al-Ahli de Gaza le 17 octobre, à l’origine d’un nombre pour le moment indéterminé de morts. En effet, dans la journée encore, Ankara affichait toujours une volonté de médiation et Hakan Fidan, nouveau ministre turc des Affaires étrangères, publiait un « plan pour la paix » conçu par ses services afin de résoudre la crise en cours [5]. Toutefois, l’annonce de l’explosion, en soirée, est venue drastiquement changer cette donne.

En effet, si ni l’origine exacte de l’explosion (Israël ? Djihad islamique ? Hamas ?) ni sa nature (roquette ? munition tirée depuis un avion ?) n’ont encore été confirmées aujourd’hui, sa paternité avait toutefois été attribuée à Israël par le Hamas et les sympathisants de la cause palestinienne, causant de nombreux manifestations à travers le monde et une vague de colère à travers le Moyen-Orient contre Israël et les pays considérés comme ses alliés. Le soir même et les jours suivants, des échauffourées opposant des manifestants turcs aux forces de sécurité se sont ainsi produites devant des emprises diplomatiques israéliennes et américaines à Ankara, Istanbul ou encore Adana. L’intensité et le nombre de ces manifestations ont été telles qu’elles ont par exemple poussé les Etats-Unis à annoncer la fermeture de leur consulat adanien le surlendemain [6] et à ordonner aux fonctionnaires américains de plus se rendre en Turquie jusqu’à nouvel ordre [7]. Le Conseil national à la sécurité (NSC) israélien a quant à lui enjoint le 17 octobre l’intégralité des ressortissants israéliens à quitter la Turquie au plus vite par craintes d’attaques contre ces derniers [8].

Les autorités turques ont alors sensiblement durci leur discours pour condamner Israël ; la présidence turque a ainsi déclaré sur le réseau social X (anciennement Twitter) que « Frapper un hôpital où se trouvent des femmes, des enfants et des civils innocents est le dernier exemple en date du manque de respect des valeurs humaines les plus fondamentales des attaques israéliennes » [9]. Les partis politiques turcs présents au Parlement, pourtant traditionnellement peu prompts à publier des déclarations conjointes, sont quant à eux parvenus de façon tout à fait inédite à s’entendre autour d’un communiqué déplorant « les attaques croissantes et continues d’Israël contre la population de Gaza, en violation du droit humanitaire international. Nous condamnons ces attaques, qui constituent des crimes contre l’humanité, dans les termes les plus forts possibles » [10].

Le ton ne fera que croître et se durcir au fil des jours. Devlet Bahçeli, leader du parti ultranationaliste MHP (Parti d’action nationaliste) et grand allié du président turc, déclarera ainsi le 21 octobre qu’il est du « devoir » de la Turquie « d’intervenir à Gaza » afin de protéger la population des attaques israéliennes en raison des « responsabilités historiques, humanitaires et religieuses [de la Turquie] » à l’égard des Palestiniens [11]. Quelques jours plus tard, le 25 octobre, le président turc déclarera, dans un discours devant le Parlement, que « le Hamas n’est pas un groupe terroriste, c’est un groupe de libérateurs qui protègent leur terre » [12]. Le président turc ajoute que « les attaques d’Israël contre Gaza, tant pour lui-même que pour ceux qui le soutiennent, relèvent du meurtre et de la maladie mentale » [13]. Le lendemain, interrogé sur les moyens déployés par la Turquie pour venir en aide à la population gazaouie, Recep Tayyip Erdogan affirmera à des journalistes que « nous continuerons à utiliser tous les moyens diplomatiques et, si nécessaires, militaires » [14]. Le Ministère turc de la Défense nuancera cependant le propos du président turc en affirmant qu’il faisait allusion à la « mobilisation de moyens militaires pour acheminer de l’aide humanitaire à la population de Gaza » [15].

II. … à la crise diplomatique

Le 28 octobre marquera réellement le début de la nouvelle crise diplomatique entre Israël et la Turquie. Ce jour-là, un rassemblement est organisé par l’AKP (Parti de la justice et du développement, actuellement au pouvoir) afin de dénoncer la réponse militaire israélienne à l’attaque du Hamas. Avec plusieurs centaines de milliers de participants, cette manifestation sera particulièrement suivie et fera dire aux organisations qu’il s’agit de la « plus grande manifestation » au monde organisée contre les actions israéliennes à Gaza [16]. Recep Tayyip Erdogan y prendra la parole, la veille du centenaire de la République turque, et y accusera Israël de « crimes de guerre », soulignant que « les pays occidentaux » sont « les principaux coupables des massacres à Gaza » et affirmant qu’« hier, ils étaient à la gorge les uns des autres, tuant des Juifs dans des chambres à gaz et rayant des villes de la carte avec des bombes atomiques […] ; nous voyons la même mentalité à Gaza aujourd’hui » [17]. Concernant Israël, le président turc affirmera que ce dernier n’était qu’une « organisation » [18], une manière à la fois de nier le caractère étatique d’Israël et d’utiliser une expression traditionnellement utilisée par la présidence turque pour désigner des groupes terroristes, au premier rang desquels le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Tel-Aviv annoncera le même jour rappeler en Israël son personnel diplomatique basé à Ankara afin de « réévaluer les relations entre la Turquie et Israël ». Le 4 novembre, Ankara annoncera à son tour rappeler son ambassadeur en Israël, Sakir Ozkan Torunlar, « pour consultation » ; un geste hautement critiqué par le ministère israélien des Affaires étrangères dont le porte-parole Lior Haiat affirmera qu’il s’agit là « d’une nouvelle étape prouvant que le président turc se range du côté de l’organisation terroriste Hamas » [19]. Recep Tayyip Erdogan, dans une interview la veille où il affirmait ne plus vouloir discuter avec B. Netanyahou, indiquera toutefois ne pas vouloir rompre totalement les relations avec Israël, précisant que le chef des services de renseignement turc restait en contact tant avec la partie israélienne que palestinienne [20].

III. Des dynamiques intérieures et internationales, au-delà des discours politiques

Le durcissement du discours turc depuis l’explosion du 17 octobre dans l’hôpital ne doit toutefois pas être analysé qu’à travers le seul prisme de l’indignation face à la réponse militaire israélienne à Gaza. En effet, il convient dans un premier temps de rappeler que la présidence turque était enjointe par son clan et ses alliés politiques - notamment le MHP ou encore le Hüda Par [21] - depuis le début du conflit à montrer davantage de fermeté à l’égard d’Israël [22]. Ce besoin pour Recep Tayyip Erdogan d’affirmer clairement la position turque s’est montrée d’autant plus impérieuse à l’aune de la nomination d’Özgür Özel à la tête du parti CHP (Parti républicain du peuple), à la place de Kemal Kiliçdaroglu, en poste depuis plus de treize ans ; l’intéressé, qui devient de fait la nouvelle grande figure de l’opposition en Turquie, s’était distingué le 26 octobre en annonçant que le Hamas était bel et bien une organisation terroriste [23]. Le durcissement de la position présidentielle à l’encontre d’Israël et au profit du Hamas permet à Recep Tayyip Erdogan de marquer la différence et de marginaliser son opposant.

Des raisons géopolitiques internationales, mêlées à ces questions de géopolitique intérieure, sont venues également pousser la présidence turque à durcir sa position à l’encontre d’Israël. A bien des égards, l’échec de la proposition de médiation turque - pourtant couronnée de succès l’an dernier entre la Russie et l’Ukraine [24] - s’est avérée déterminant en la matière. En effet, les mois précédant le déclenchement de ce nouvel épisode du conflit israélo-palestinien avaient vu un rapprochement indéniable de la Turquie et d’Israël s’inscrivant dans le cadre, plus large, d’une dynamique similaire engagée avec plusieurs pays de la région par Tel-Aviv ; en mars 2023 encore, le Président israélien Isaac Herzog se rendait en Turquie, une première pour la présidence israélienne depuis 14 ans [25]. La modération initiale des propos de la présidence turque à l’égard du conflit en Israël, ainsi que la proposition de médiation, s’inscrivaient donc dans ce cadre.

Toutefois, cette proposition de médiation est passée relativement inaperçue - en partie oblitérée par celle de l’Egypte qui organisait un « Forum pour la paix » au Caire le 21 octobre [26] et, surtout, celle du Qatar [27] -, y compris auprès des Etats-Unis dont le président Joe Biden, en tournée au Moyen-Orient mi-octobre, s’est attiré les foudres d’Ankara en ne s’arrêtant pas en Turquie. Il faudra attendre le 6 novembre pour qu’un représentant américain, en la personne du Secrétaire d’Etat Antony Blinken, se rende dans le pays [28]. A son arrivée en pleine nuit à Ankara, aucun officiel ne l’attendra sur le tarmac, le président turc ayant fait savoir qu’il ne modifierait pas son agenda pour rencontrer le diplomate américain [29]. Comme l’explique au journal français Le Monde [30] le journaliste turc Fehim Tastekin, « [Recep Tayyip Erdogan] espérait pouvoir profiter de la nouvelle phase d’ouverture avec Israël, tout en évitant les tensions avec les Etats-Unis, au moment même où le pays traverse une grave crise économique. Mais la réponse disproportionnée d’Israël à Gaza a accru la colère au sein de la base de l’AKP et réduit les dangers qu’Erdogan craignait. N’obtenant pas le rôle de médiateur escompté, il devenait inutile de maintenir la modération ».

Conclusion

Ainsi, plutôt qu’un soutien résolu à Hamas et un rejet ferme d’Israël, la position turque apparaît, comme toujours, plus nuancée. Grand partisan du pragmatisme dans ses relations internationales et de la diplomatie « à la carte », le président turc effectue un jeu d’équilibriste consistant, d’une part, à se montrer bienveillant envers le Hamas afin de ménager sa base électorale et ses alliés politiques, tant en Turquie qu’à l’étranger et, d’autre part, à ne pas tourner résolument le dos à Israël et aux Etats-Unis - comme tend à le montrer le geste de Recep Tayyip Erdogan, le 23 octobre, de soumettre au Parlement turc la demande d’adhésion de la Suède à l’OTAN [31]. Soner Cagaptay, directrice de recherche au Washington Institute, résume efficacement cette posture en indiquant que la position turque est désormais « pro-Hamas, mais pas anti-Israël » [32]. Si Ankara et Tel-Aviv traversent incontestablement une nouvelle crise diplomatique aujourd’hui, le traditionnel pragmatisme de l’un comme de l’autre leur permettra, probablement sur le long terme, de reprendre officiellement contact aussitôt que des intérêts communs auront à nouveau été identifiés. D’ici là, et alors que le conflit dans la bande de Gaza se poursuivra, les passes d’armes continueront certainement d’être la norme et d’institutionnaliser davantage encore la nouvelle crise que traversent aujourd’hui les deux pays.

A lire sur Les clés du Moyen-Orient :
 Synthèse de la guerre entre le Hamas et l’Etat d’Israël – Période du 7 au 19 octobre 2023
 Entretien avec Jean Marcou – Le positionnement de la Turquie dans le contexte des attaques du Hamas
 Le processus de normalisation diplomatique d’Israël avec les pays arabes à l’épreuve de la guerre contre le Hamas
 La Turquie et ses nouveaux « alliés », sous la direction de Jean Marcou, revue Orients Stratégiques numéro 9, 2019
 Hamas : de quoi le « Mouvement de résistance islamique » est-il le nom ?

Sitographie :
 Erdoğan’dan Netanyahu’ya : Onu sildik attık, DW, 04/11/2023
https://www.dw.com/tr/erdo%C4%9Fandan-netanyahuya-onu-sildik-att%C4%B1k/a-67303983
 Turquie : la police disperse une manifestation pro-palestinienne près d’une base militaire, Le Point, 05/11/2023
https://www.lepoint.fr/monde/turquie-la-police-disperse-une-manifestation-pro-palestinienne-pres-d-une-base-militaire-05-11-2023-2542014_24.php
 Israel tells its citizens to leave Turkey immediately amid fears of reprisal attacks, The Times of Israel, 17/10/2023
https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/israel-tells-its-citizens-to-leave-turkey-immediately-amid-fears-of-reprisal-attacks/
 US closes Adana consulate amid Gaza protests, Hürriyet Daily News, 19/10/2023
https://www.hurriyetdailynews.com/us-closes-adana-consulate-amid-gaza-protests-187183
 US closes Adana Consulate over growing fury among pro-Palestinian protesters, Duvar, 19/10/2023
https://www.duvarenglish.com/us-closes-adana-consulate-over-growing-fury-among-pro-palestinian-protesters-news-63174
 Turkey Blames Israel for Deadly Gaza Hospital Attack, Balkan Insight, 18/10/2023
https://balkaninsight.com/2023/10/18/turkey-blames-israel-for-deadly-gaza-hospital-attack/
 Bahçeli’den İsrail’e ’24 saat’ süre : Gazze’yi koruma misyonu ecdadımızın mirası, Artigerçek, 21/10/2023
https://artigercek.com/guncel/bahceliden-israile-24-saat-sure-gazzeyi-koruma-misyonu-ecdadimizin-mirasi-269867h
 Erdogan qualifie le Hamas de « groupe de libérateurs » après une première réaction prudente, Le Monde, 25/10/2023
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/25/guerre-israel-hamas-erdogan-joue-les-equilibristes-entre-les-occidentaux-et-le-mouvement-islamiste_6196301_3210.html
 Turkey’s Erdogan says Hamas is not terrorist organisation, cancels trip to Israel, Reuters, 25/10/2023
https://www.reuters.com/world/middle-east/turkeys-erdogan-says-hamas-is-not-terrorist-organisation-2023-10-25/
 MSB : Gazze için tüm imkanlarımız devrede, TRT Haber, 26/10/2023
https://www.trthaber.com/haber/gundem/msb-gazze-icin-tum-imkanlarimiz-devrede-807091.html
 Türk ordusunun Gazze için planı ne ? MSB’den açıklama, Rudaw, 26/10/2023
https://www.rudaw.net/turkish/middleeast/turkey/2610202312
 Turkey’s Erdogan is mediator no more in Israel-Hamas war, Le Monde, 07/11/2023
https://www.lemonde.fr/en/opinion/article/2023/11/07/turkey-s-erdogan-is-mediator-no-more-in-israel-hamas-war_6233351_23.html
 What is driving Turkey’s Erdogan pro-Hamas, fiery Israel criticism ? , Al-Monitor, 04/11/2023
https://www.al-monitor.com/originals/2023/11/what-driving-turkeys-erdogan-pro-hamas-fiery-israel-criticism#ixzz8IeRgBKEG
 Turkey’s Erdogan says Hamas is not terrorist organisation, cancels trip to Israel, Reuters, 25/10/2023
https://www.reuters.com/world/middle-east/turkeys-erdogan-says-hamas-is-not-terrorist-organisation-2023-10-25/
 Turkey recalls ambassador to Israel over ‘humanitarian tragedy in Gaza’, Al Jazeera, 04/11/2023
https://www.aljazeera.com/news/2023/11/4/turkey-recalls-ambassador-to-israel-for-consultations-as-gaza-bombing-rages
 Turkey recalls envoy to Israel, ’writes off’ Netanyahu, France24, 04/11/2023
https://www.france24.com/en/live-news/20231104-turkey-recalls-envoy-to-israel-blasts-netanyahu
 HÜDA PAR Meclis’te Hamas’a destek verdi, VOA Türkçe, 11/10/2023
https://www.voaturkce.com/a/huda-par-meclis-hamas-destek-verdi/7306565.html
 Frappe sur l’hôpital à Gaza : la Turquie durcit le ton à l’encontre d’Israël, RFI, 18/10/2023
https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231018-frappe-sur-l-h%C3%B4pital-%C3%A0-gaza-la-turquie-va-d%C3%A9cr%C3%A9ter-trois-jours-de-deuil-national
 En Russie, Erdogan à l’œuvre pour tenter de relancer l’accord sur les céréales ukrainiennes, La Tribune, 04/09/2023
https://www.latribune.fr/economie/international/en-russie-erdogan-espere-convaincre-poutine-de-relancer-l-accord-sur-l-exportation-de-cereales-ukrainiennes-974774.html
 President Herzog’s visit to Ankara : A first step in normalizing Turkey-Israel relations ?, Brookings, 07/03/2022
https://www.brookings.edu/articles/president-herzogs-visit-to-ankara-a-first-step-in-normalizing-turkey-israel-relations/
 En Égypte, un sommet pour la paix s’ouvre aujourd’hui : qui y participe ?, Le Grand Continent, 21/10/2023
https://legrandcontinent.eu/fr/2023/10/21/en-egypte-un-sommet-pour-la-paix-souvre-aujourdhui-qui-y-participe/
 Guerre Israël-Hamas. Le Qatar négocie une libération d’otages en échange d’une trêve à Gaza, Ouest France, 08/11/2023
https://www.ouest-france.fr/monde/gaza/guerre-israel-hamas-le-qatar-negocie-une-liberation-dotages-en-echange-dun-cessez-le-feu-a-gaza-09e7ae1e-7e38-11ee-9e40-5131acac1bc0
 Secretary Blinken’s Meeting with Turkish Foreign Minister Fidan, U.S. Department of State, 06/11/2023
https://www.state.gov/secretary-blinkens-meeting-with-turkish-foreign-minister-fidan-3/
 La Suède bientôt dans l’OTAN ? Recep Tayyip Erdogan a signé, le parlement turc doit encore ratifier, Euronews, 23/10/2023
https://fr.euronews.com/2023/10/23/la-suede-bientot-dans-lotan-recep-tayyip-erdogan-a-signe-le-parlement-turc-doit-encore-rat
 Erdogan qualifie le Hamas de « groupe de libérateurs » après une première réaction prudente, Le Monde, 25/10/2023
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/25/guerre-israel-hamas-erdogan-joue-les-equilibristes-entre-les-occidentaux-et-le-mouvement-islamiste_6196301_3210.html
 Guerre Israël-Hamas : en Turquie, les vaines gesticulations d’Erdogan, Le Monde, 07/11/2023
https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/07/guerre-israel-hamas-en-turquie-les-vaines-gesticulations-d-erdogan_6198673_3232.html

Publié le 10/11/2023


Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.


 


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