Accueil / Actualités / Analyses de l’actualité
« Le coronavirus en Turquie croît plus rapidement qu’en Italie », titrait le 20 mars le quotidien turc d’opposition Ahval News (1), en se basant sur des travaux réalisés par plusieurs experts internationaux (2).
Ce constat, partagé et diffusé par un nombre croissant d’autres chercheurs (3), se base sur plusieurs éléments : la réponse jugée tardive des autorités turques face à l’apparition du virus, l’insuffisance des mesures prises pour contrer l’épidémie et, surtout, la courbe de croissance du nombre de malades qui, comparée à l’Italie pour la même période (premiers jours de l’apparition du virus sur le territoire national), s’avère bien plus forte, comme il sera vu infra.
Pour autant, les pouvoirs publics en Turquie affirment avoir pris le sujet du coronavirus à bras-le-corps dès son apparition dans la province chinoise du Hubei. Les médias gouvernementaux turcs, tout comme les réseaux sociaux, regorgent ainsi d’images montrant l’ampleur des moyens déployés pour lutter contre le virus et la détermination des autorités à en limiter la propagation. Une vidéo (4) largement partagée montre ainsi des employés de la métropole d’Istanbul déboulonner des bancs dans le quartier d’Üsküdar afin d’empêcher les personnes âgés de s’y rejoindre pour discuter sous le soleil printanier, afin de limiter les risques que ces derniers ne s’entre-contaminent.
Quel est l’état actuel de l’épidémie du coronavirus en Turquie et quelles sont les mesures et moyens mis en place par les autorités pour la contenir ? Le schéma épidémiologique turc s’avère-t-il aussi semblable, voire davantage inquiétant, que celui suivi jusqu’ici par l’Italie (5) ? C’est à ces questions que le présent article va tenter de répondre, en établissant tout d’abord un état des lieux de l’épidémie en Turquie (I) et de la lutte dont elle fait l’objet (II), avant de présenter les critiques que le gouvernement turc essuie (III) et les perspectives de moyen terme que l’on peut établir, dans l’état actuel choses, pour la progression de l’épidémie dans le pays (IV).
Alors que le COVID-19 est apparu en décembre 2019 en Chine et que des pays très impliqués commercialement et culturellement avec la Turquie comme l’Italie et l’Iran détectaient respectivement leurs premiers cas de coronavirus le 31 janvier et le 19 février, la Turquie a dit jusqu’au 10 mars n’avoir diagnostiqué aucun malade. Cette apparition tardive du virus, dans un pays s’avérant pourtant être un carrefour tant géographique, commercial que de transport, a amené plusieurs mouvements d’opposition au régime turc à soupçonner ce dernier d’avoir caché l’existence de personnes atteintes du virus en Turquie afin de ne pas décrédibiliser l’action gouvernementale, ne pas créer de mouvements de panique dans le pays et ne pas affecter l’économie nationale (6).
Dans les jours qui suivront la détection du premier cas de coronavirus, et sans surprise, le nombre de malades augmentera exponentiellement : d’un seul malade recensé au premier jour de l’épidémie, le nombre de personnes contaminées passera à 98 au septième jour, puis à 1 529 au quatorzième. Le 24 mars, le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca, annonçait que 1 872 personnes étaient atteintes et que 44 d’entre elles étaient décédées des suites du coronavirus (7). Comme dans le reste du monde, la grande majorité des victimes s’avère âgée et présentait, dans la plupart des cas, une comorbidité, c’est-à-dire des pathologies ou des troubles de santé préexistants que le coronavirus est venu aggraver brutalement.
Aujourd’hui encore toutefois, comme ailleurs dans le monde, la question du décompte des malades se pose en Turquie : une large part se montrant asymptomatique et ne se présentant donc pas auprès des services de santé nationaux (urgences, médecins de proximité, etc.), le nombre de personnes contaminées est certainement sous-évalué. La pratique de tests n’est pas assez généralisée pour permettre l’établissement de tendances fiables sur la croissance de l’épidémie dans le pays : selon des données du ministre turc de la Santé, seuls 3 656 patients ont été testés le 20 mars par exemple, avant de passer à 2 953 le lendemain et à 1 758 le 22 mars.
Dans ce cadre, quelles ont été les mesures prises par les autorités turques ? Dans un premier temps, et dans un souci de ne pas paralyser le pays, le gouvernement s’est employé à isoler la Turquie des pays à risques, sans pour autant confiner sa population. Le 13 mars, les vols reliant la Turquie à la France, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique, l’Autriche, les Pays-Bas et les pays scandinaves ont ainsi été suspendus jusqu’à nouvel ordre ; dans les jours qui suivront, les frontières avec l’Azerbaïdjan et la Géorgie seront également fermées.
Rapidement toutefois, face à la propagation galopante du virus, les autorités se résoudront le 16 mars à fermer les commerces non indispensables (cafés, salles de sports, théâtres, etc.), tout en allongeant la liste des pays avec qui les vols sont interrompus (Egypte, Royaume-Uni, Irlande, Suisse, Arabie saoudite et Emirats arabes unis). La pratique religieuse a elle aussi été encadrée le 19 mars, la Direction turque des affaires religieuses (Diyanet) ayant annoncé la fermeture des mosquées le vendredi (jour où les mosquées sont les plus fréquentées en raison de la prière du vendredi, la Jumu’ah).
Concernant les établissements scolaires, la Turquie a voulu ici aussi se montrer prudente, fermant partiellement les écoles le 12 mars avant, finalement, de clôturer la totalité des établissements. Les autorités turques se sont toutefois employées, dès la fermeture, à concevoir un système éducatif alternatif, à la télévision notamment. Finalisé le 23 mars, ce nouveau programme a été inauguré le même jour par un premier cours télévisé dispensé par le ministre de l’Education nationale, Ziya Selçuk (8), sur la chaîne TRT EBA TV.
Les personnes âgées, particulièrement vulnérables au virus, ont également fait l’objet de mesures spéciales. Le 20 mars par exemple, dans plusieurs grandes villes de Turquie (Konya, Malatya et Bal ?kesir notamment), la gratuité des transports publics pour les personnes de plus 65 ans a été suspendue, afin de dissuader ces dernières d’emprunter ces moyens de transport souvent densément fréquentés. Le 21 mars, un confinement total a finalement été imposé à cette tranche d’âge de la population (9).
Afin de soutenir l’économie, le Président Recep Tayyip Erdo ?an a annoncé la mise en place d’un plan Marshall de 14,3 milliards de dollars, tout en promettant l’adaptation du corpus législatif régissant l’économie turque afin de la protéger autant que possible des effets de la crise.
Le confinement total de la population n’a toutefois pas été imposé par les autorités : si les Turcs sont fortement encouragés à rester chez eux, de nombreux internautes s’offusquent des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, montrant de larges rassemblements de personnes dans les grandes villes ou sur les fronts de mer (10). Par ailleurs, si les cafés et les écoles ont été fermés par les autorités, il n’en va pas de même des parcs, des restaurants ou encore des transports publics. La tolérance accordée ainsi par le gouvernement vis-à-vis du respect du confinement et des mesures dites de « distanciation sociale » explique, entre autres choses, les critiques formulées à l’encontre de l’action gouvernementale.
Si certains experts craignent que la Turquie ne devienne une « nouvelle Italie », c’est-à-dire un nouveau foyer de l’épidémie, c’est que l’action gouvernementale n’a pas été à la hauteur de ce que certains scientifiques ou figures de l’opposition auraient souhaité.
Ainsi, alors que le ministre de la Santé Fahrettin Koca avait annoncé que la Corée du Sud était un exemple à suivre, cette dernière étant parvenue à endiguer l’épidémie en partie grâce à la réalisation journalière de 20 000 tests, la réalisation de ces derniers reste pour le moment marginale en Turquie : au 24 mars, soit 14 jours après la détection du premier cas, seuls 21 874 citoyens turcs auraient été testés selon le ministère turc de la Santé (11).
L’absence de transparence des autorités est également abondamment critiquée par l’opposition mais aussi par un grand nombre de membres du corps médical. Le 23 mars par exemple, l’Association médicale turque (TTB) a pressé le gouvernement de se montrer davantage communicatif : « le gouvernement turc cache les véritables chiffres […] et fait de la propagande pour montrer combien il gère bien le problème. Ils savent que cette situation va avoir de sévères conséquences politiques et économiques », affirmait le 24 mars le docteur turc Emrah Alt ?nd ?s au quotidien Balkan Insight (12).
Les critiques font également état de l’inadaptation des mesures prises par le gouvernement mais, plus encore, du retard de l’implémentation de ces dernières et des préparatifs face à l’arrivée du virus. Faik Öztrak, co-président du principal parti d’opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), a ainsi souligné que le personnel médical a manqué d’équipement de protection (masques et gels hydroalcooliques) dès le début de la crise, tandis que les hôpitaux n’étaient, quant à eux, pas préparés à l’arrivée massive et soudaine de patients atteints par le virus (13).
En réaction à ces critiques, le ministère de la Santé a par exemple initié une enquête contre la directrice d’une clinique après que celle-ci ait averti par vidéo ses homologues de la sous-évaluation du nombre de personnes contaminées pratiquée, selon elle, par le gouvernement (14). Au cours de la semaine du 16 au 22 mars par ailleurs, 137 personnes ont été arrêtées pour « propagation de mensonges et critique de ministres et hauts responsables sur les réseaux sociaux » (15) : ces personnes auraient attiré l’attention des autorités en affirmant que ces dernières diffusaient des chiffres volontairement biaisés afin de minimiser l’ampleur de l’épidémie en Turquie.
Ainsi, de manière générale, il est reproché au gouvernement turc de ne pas prendre assez au sérieux l’ampleur de la crise et de ne pas mettre en place, en conséquence, de mesures assez drastiques pour contenir l’épidémie. A cet égard, le respect très relatif du confinement par la population turque en est une illustration.
Ces éléments font ainsi craindre aux chercheurs une aggravation de l’épidémie en Turquie, synonyme par ailleurs de crise économique, sociale et humanitaire - la Turquie accueillant plus de 3,6 millions de réfugiés syriens.
En ce qui concerne la crise sanitaire, elle attire l’attention en raison de la courbe de croissance du nombre de malades : celle-ci se montre plus accentuée que celle de l’Italie aux premiers jours respectifs de l’épidémie : alors qu’au terme de la première semaine de l’épidémie les Italiens étaient 98 à être infectés, les Turcs étaient déjà 191 ; au dixième jour, l’écart s’est davantage creusé, l’Italie comptant 229 malades contre 670 en Turquie ; au treizième jour, les autorités italiennes déploraient 655 malades, contre 1 529 sur le territoire turc (16). L’absence de mesures de confinement général pour l’ensemble de la population, seul remède fiable pour le moment à la crise, comme le montre l’exemple chinois, n’est pas encore appliqué en Turquie et n’est pas évoqué par les autorités à Ankara. L’épidémie risque donc de poursuivre sa progression exponentielle.
Sur le plan économique, la crise sanitaire impactera probablement la Turquie, notamment en matière de tourisme : si une majorité de Turcs continue pour le moment à travailler en raison de l’absence de confinement obligatoire, la cessation d’une très large majorité des vols reliant la Turquie au reste du monde grèvera très substantiellement le secteur touristique, essentiel à l’économie du pays. Le think tank britannique Capital Economics estime ainsi que la crise sanitaire en Turquie devrait provoquer une contraction de 2% du PIB cette année (17), malgré les assurances du ministre turc des Finances Berat Albayrak qui affirme que la Turquie atteindra ses objectifs de 5% de croissance pour 2020 (18).
Les 4 millions de réfugiés (syriens, afghans, irakiens…) présents sur le territoire turc constituent, quant à eux, une préoccupation humanitaire majeure pour les organisations de solidarité internationale. L’irrégularité du suivi médical dont bénéficient les réfugiés, couplée aux infrastructures sanitaires précaires dans les camps, font d’eux des cibles de l’épidémie (19) et de potentiels futurs malades qui ne bénéficieront que de soins très limités. Les camps, souvent surpeuplés, constituent de plus des endroits où le confinement s’avère difficile et la transmission du virus aisée.
La tendance suivie actuellement par l’épidémie en Turquie inquiète ainsi les observateurs nationaux et internationaux. Le silence du gouvernement sur la propagation du virus, additionné à sa volonté de ne pas paralyser le pays par des mesures sanitaires trop drastiques, risquent d’accroître la gravité de la crise épidémiologique. L’évolution de l’épidémie dans les jours à venir devrait déterminer, assez rapidement, si les craintes des chercheurs sont avérées, et si la Turquie s’achemine vers la situation que connaît l’Italie.
Notes :
(1) Cf. https://ahvalnews.com/turkey-coronavirus/coronavirus-turkey-growing-faster-italy-expert-says
(2) A l’instar de Michael Tanchum, chercheur spécialisé sur le bassin méditerranéen auprès du think tank « Austrian Institute for European and Security Policy ».
(3) A l’instar d’Emrah Altindis dans l’article “Turkey’s Coronavirus Crisis Risks Rivalling Italy, Experts Warn” diffusé par BalkanInsight le 24/03/2020 : https://balkaninsight.com/2020/03/24/turkeys-coronavirus-crisis-risks-rivalling-italy-experts-warn/
(4) https://english.alaraby.co.uk/english/news/2020/3/21/turkey-removes-benches-as-elderly-refuse-to-stay-home
(5) Au 24 mars 2020, l’Italie déplorait la mort de 6 077 malades, contre 3 283 pour la Chine, foyer originel de l’épidémie. Source : OMS https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/situation-reports/20200324-sitrep-64-covid-19.pdf?sfvrsn=703b2c40_2
(6) https://www.theguardian.com/world/2020/mar/11/turkey-announces-its-first-case-of-coronavirus
(7) https://www.aa.com.tr/en/latest-on-coronavirus-outbreak/turkey-coronavirus-death-toll-climbs-to-44/1778166#
(8) https://www.haaretz.com/middle-east-news/turkey/.premium-turkey-isn-t-buying-erdogan-s-cure-for-the-coronavirus-crisis-1.8695243
(9) https://www.hurriyet.com.tr/gundem/son-dakika-haberi-icisleri-bakanligi-duyurdu-65-yas-ustune-disari-cikma-sinirlandirildi-41474569
(10) https://www.turkishminute.com/2020/03/23/despite-increasing-covid-19-cases-many-turks-refuse-to-avoid-crowds/
(11) https://www.dailysabah.com/turkey/turkey-to-increase-health-personnel-as-coronavirus-cases-reach-1529/news
(12) https://balkaninsight.com/2020/03/24/turkeys-coronavirus-crisis-risks-rivalling-italy-experts-warn/
(13) https://www.turkishminute.com/2020/03/18/chp-politician-says-turkey-late-in-taking-economic-measures-against-coronavirus/
(14) https://www.birgun.net/haber/ankara-universitesi-nden-sosyal-medyadaki-koronavirus-videosu-hakkinda-aciklama-292332
(15) https://www.haaretz.com/middle-east-news/turkey/.premium-turkey-isn-t-buying-erdogan-s-cure-for-the-coronavirus-crisis-1.8695243
(16) https://balkaninsight.com/2020/03/24/turkeys-coronavirus-crisis-risks-rivalling-italy-experts-warn/
(17) https://research.cdn-1.capitaleconomics.com/9e8ef7/slashing-our-forecasts-across-the-region.pdf
(18) https://www.dw.com/tr/%C3%B6nlem-paketinde-i%C5%9Fsizler-unutuldu/a-52841304
(19) https://www.voanews.com/science-health/coronavirus-outbreak/chaos-refugees-scramble-shelter-coronavirus-turkey
Lire sur Les clés du Moyen-Orient :
– Coronavirus : la peur gagne Israël
– Le Majlis, miroir fragile des luttes de la société iranienne
– Point de situation sur les réfugiés en Turquie, leitmotiv diplomatique du Président turc
Sitographie :
– Turkey Promises €14.3 Billion Economic Support amid Pandemic, BalkanInsight, 18/03/2020
https://balkaninsight.com/2020/03/18/turkey-promises-e14-3-billion-economic-support-amid-pandemic/
– Turkey limits shopping, transportation over coronavirus, Anadolu Agency, 24/03/2020
https://www.aa.com.tr/en/latest-on-coronavirus-outbreak/turkey-limits-shopping-transportation-over-coronavirus/1776819#
– Turkey : Coronavirus death toll climbs to 44, Anadolu Agency, 24/03/2020
https://www.aa.com.tr/en/latest-on-coronavirus-outbreak/turkey-coronavirus-death-toll-climbs-to-44/1778166#
– Turkey tightens restrictions to curb coronavirus outbreak, Al Monitor, 24/03/2020
https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2020/03/turkey-tighten-restrictions-curb-coronavirus-outbreak.html
– Turkey’s Coronavirus Crisis Risks Rivalling Italy, Experts Warn, BalkanInsight, 24/03/2020
https://balkaninsight.com/2020/03/24/turkeys-coronavirus-crisis-risks-rivalling-italy-experts-warn/
– Chaos as Refugees Scramble to Shelter from Coronavirus in Turkey, VOA News, 23/03/2020
https://www.voanews.com/science-health/coronavirus-outbreak/chaos-refugees-scramble-shelter-coronavirus-turkey
– Coronavirus in Turkey growing faster than Italy, expert says, Ahval News, 20/03/2020
https://ahvalnews.com/turkey-coronavirus/coronavirus-turkey-growing-faster-italy-expert-says
– Turkey removes park benches as elderly ’refuse to stay home’ despite rising coronavirus death toll, The New Arab, 21/03/2020
https://english.alaraby.co.uk/english/news/2020/3/21/turkey-removes-benches-as-elderly-refuse-to-stay-home
– Turkey announces its first case of coronavirus, The Guardian, 11/03/2020
https://www.theguardian.com/world/2020/mar/11/turkey-announces-its-first-case-of-coronavirus
– Despite increasing COVID-19 cases, many Turks refuse to avoid crowds, Turkish Minute, 23/03/2020
https://www.turkishminute.com/2020/03/23/despite-increasing-covid-19-cases-many-turks-refuse-to-avoid-crowds/
Emile Bouvier
Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.
Autres articles sur le même sujet
Crédit photo : A woman walks past election campain flags of People’s Democratic Party (HDP) and a banner with a portrait of Turkish President Recep Tayyip Erdogan hanging on historical Sur castle at the historical Sur district in Diyarbakir, southeastern Turkey, on May 1, 2023. ILYAS AKENGIN / (...)
par Analyses de l’actualité,
Politique •
10/05/2023 • 11 min
,
dans
par Analyses de l’actualité,
Politique, Société, Diplomatie •
15/02/2023 • 5 min
,
dans
Le 6 février 2023, deux séismes de magnitude 7,8 et 7,6 sur l’échelle de Richter - plus puissants, autrement dit, que le séisme de Haïti en 2010 - accompagnés de plus de quatre cents répliques , ont ravagé en quelques heures le sud de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie, causant la mort d’au moins (...)
par Analyses de l’actualité,
Économie, Politique, Société, Diplomatie •
14/02/2023 • 7 min
,
dans
Lire la première partie Deuxième partie : un outil institutionnalisé de politique intérieure 1. La tentative de coup d’Etat ou le début de l’apogée des AK Trolls
Les AK Trolls connaîtront un nouvel essor en 2016 : la démission le 5 mai 2016 de leur principal opposant au sein de l’AKP, le Premier (...)
par Analyses de l’actualité,
Politique, Société •
02/12/2022 • 6 min
,
dans
Poursuivre votre lecture
Gaz
Turquie
Politique
Les 20 premiers producteurs de gaz naturel en 2023, en milliards de mètres cubes.
par Analyses de l’actualité,
Gaz •
31/10/2024 • 1 min
,
dans
La nouvelle n’est pas passée inaperçue : alors que les guerres en Ukraine et en Israël ont plus que jamais fracturé le bloc « occidental » incarné par (...)
par Analyses de l’actualité,
Diplomatie •
28/10/2024 • 8 min
,
dans
17/05/2024 • 5 min
05/04/2024 • 8 min
14/06/2023 • 11 min
09/06/2023 • 13 min