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La guerre Hamas-Israël, révélatrice du rapprochement de la Russie avec l’Iran et ses alliés ?

Par Emile Bouvier
Publié le 03/11/2023 • modifié le 12/04/2024 • Durée de lecture : 7 minutes

En effet, le soutien immédiat de Washington aux forces israéliennes, notamment en matière d’approvisionnement en munitions, a soulevé d’emblée la question d’un affaiblissement, au moins temporaire, du soutien américain à l’Ukraine au profit de Tsahal, l’armée israélienne. Dès le 19 octobre, le détournement d’une cargaison américaine d’obus de 155 mm -traditionnellement en usage dans l’artillerie lourde - destinée initialement à l’Ukraine puis redirigée vers Israël [4] est venu faire la Une d’un grand nombre de médias russes et ukrainiens [5] ; les informations faisant état de débats houleux entre législateurs américains quant à la répartition de l’aide militaire entre Tel-Aviv et Kiev [6] sont venus abonder dans le sens du gain indéniable que Moscou tirait de cette nouvelle guerre en Israël et au sein des Territoires palestiniens.
 
Le positionnement russe à l’égard de ce conflit ne se résume pas, toutefois, aux seuls impacts que ce dernier occasionne sur l’avenir de la guerre en Ukraine. La Russie entretient en effet une relation ambivalente tant avec Israël que les pays musulmans au Moyen-Orient. Les autorités israéliennes se sont elles-mêmes abstenues de prendre position dans le conflit ukrainien et ménagent leurs relations avec Moscou. Toutefois, la réception dans la capitale russe de responsables du Hamas, le refus russe de qualifier l’organisation palestinienne de « terroriste » et les condamnations répétées des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza sont venues démontrer une distanciation progressive de Moscou à l’égard de Tel-Aviv et un rapprochement concomitant, sinon corrélé, avec les opposants à Israël, au premier rang desquels le Hamas et, avec lui, son parrain iranien.
 
Cet article entend ainsi présenter le positionnement de la Russie face au conflit entre Israël et le Hamas en présentant tout d’abord la relation entretenue entre Moscou et Tel-Aviv à l’aune du conflit (I), puis celle avec le Hamas et, plus largement, avec les alliés de l’organisation palestinienne (II).
 

I. Israël et la Russie : une relation qui se distend

 
La relation entre Israël et la Russie s’est montrée relativement ambigüe ces dernières années et présidée, pour l’essentiel, par un pragmatisme commun. Ainsi, si le Président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou affichent depuis une dizaine d’années une amitié notablement médiatisée [7] - la primature israélienne avait par exemple accroché une affiche géante des deux dirigeants se serrant la main au-dessus du quartier-général du Likoud durant la campagne électorale de juillet 2019 [8] -, leurs pays sont restés opposés sur de nombreux sujets géopolitiques régionaux, à l’instar des frappes israéliennes conduites en Syrie contre des cibles du Hezbollah et du régime de Bachar al-Assad, pourtant allié - ou plutôt protégé - de Moscou. Le pragmatisme présidant à leurs relations a toutefois permis de surmonter ces problèmes ; toujours dans le cas syrien par exemple, les deux responsables politiques ont engagé dès septembre 2015 des discussions visant à coordonner l’action de leurs forces en Syrie afin d’éviter tout dommage collatéral ou incident entre elles [9]. La guerre en Ukraine est toutefois venue atténuer la qualité des relations israélo-russes [10], notamment en raison du soutien iranien à la Russie, comme il sera vu infra.
 
Le conflit entre Israël et le Hamas est ainsi venu rappeler que, loin d’être une alliance, la relation entre Tel-Aviv et Moscou suit avant tout une dynamique de realpolitik : le Kremlin n’a pas condamné l’attaque du Hamas [11], n’exprimant que sa « préoccupation » [12] face à la situation, et s’est abstenu de qualifier le Hamas d’organisation terroriste. La présidence russe s’est employée à la place, à appeler les protagonistes au calme et à déposer les armes [13], rappelant son soutien à la création d’un État palestinien comme solution au conflit [14]. Au fur et à mesure que le conflit s’est intensifié, la rhétorique russe s’est montrée de plus en plus hostile à la réponse militaire israélienne. Le 13 octobre par exemple, Vladimir Poutine a jugé « inacceptable » le siège de Gaza, le comparant à celui de Léningrad par les nazis (1941-1944) pendant la Seconde Guerre mondiale, au cours duquel un million de civils avaient perdu la vie [15]. Plus récemment encore, le 28 octobre par exemple, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov a déclaré que les bombardements israéliens étaient « contraires au droit international », soulignant « qu’il est impossible de détruire le Hamas sans détruire la bande de Gaza et quasiment toute sa population civile » [16]. Bien que cet événement ne soit pas le fait des autorités russes, l’intrusion d’une foule de manifestants opposés à Israël le 29 octobre dans l’aéroport de Makhachkala, au Daghestan, afin de prendre d’assaut un avion en provenance de Tel-Aviv qui venait d’y atterrir, est venue dégrader davantage encore les relations russo-israéliennes [17].
 
Le ton du positionnement diplomatique de Moscou à l’égard du conflit entre Israël et le Hamas semble avoir été donné par Andrei Gurulev, député russe et membre de la commission de la Défense qui a déclaré, le 14 octobre : « Qui est l’allié d’Israël ? Les Etats-Unis. Et de qui l’Iran et le monde musulman sont-ils les alliés ? De nous » [18]. De fait, une tendance à la distanciation russe à l’égard d’Israël semble à l’œuvre à l’aune du conflit entre l’État hébreu et le Hamas mais, plus encore, le rapprochement entre ce dernier et Moscou semble se dessiner depuis plusieurs mois et tente à démontrer, plus largement, le rapprochement de la Russie avec l’Iran et ses alliés dans la région.
 

II. Un rapprochement russo-iranien à l’aune du conflit entre Israël et le Hamas

 
La distanciation russe à l’égard d’Israël s’est d’autant plus matérialisée par le rapprochement entre Moscou et le Hamas : en effet, le 26 octobre, des responsables russes et iraniens, dont le vice-ministre des Affaires étrangères Mikhail Bogdanov et son homologue iranien Bagheri Kani, ont reçu officiellement des hauts-cadres du mouvement palestinien à Moscou [19], dont son représentant des relations internationales Mousa Abu Marzuk. Cette visite a été vertement critiquée par Tel-Aviv, qui a convoqué l’ambassadeur russe en Israël, Anatoly Viktorov, et exigé l’expulsion immédiate des représentants du Hamas du territoire russe [20].
 
Si le ministère russe des Affaires étrangères a défendu sa décision de recevoir des responsables du Hamas, rappelant la nécessité de maintenir le dialogue avec toutes les parties prenantes au conflit [21] afin de pouvoir parvenir à une libération des otages [22], le Hamas a quant à lui remercié, selon l’agence de presse gouvernementale russe RIA, la Russie pour ses efforts visant à mettre fin « aux crimes commis par Israël avec le soutien de l’Occident » [23] et s’est engagé à retrouver et libérer les huit otages russes détenus par les combattants du mouvement dans la bande de Gaza [24].
 
Cette proximité relativement surprenante entre le Hamas et la Russie ne date pas, en réalité, de la guerre de Soukkot et ne repose pas, comme certaines figures politiques de diverses obédiences [25] l’affirment, sur le seul souhait du Kremlin de semer le chaos : ce rapprochement fait partie d’une stratégie, bien plus large, orchestrée par la Russie visant à s’imposer comme l’allié incontournable du « Sud global » [26], c’est-à-dire des pays et acteurs internationaux désireux de changer l’ordre politique et économique mondial dominé par les Etats-Unis et leurs alliés [27].
 
De fait, certains des accords à l’œuvre entre le Hamas et la Russie sont connus depuis plusieurs années : les militants du mouvement palestinien auraient ainsi contourné les sanctions occidentales et amassé 41 millions de dollars ente août 2021 et juin 2023 en passant par des bourses de crypto-monnaies russes [28]. Sans que cette information ne soit vérifiable en l’état ni que des preuves aient été avancées, le responsable du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Budanov a quant à lui affirmé que les combattants du Hamas auraient bénéficié d’entraînement et d’équipements militaires russes [29]. Ce soutien discret de la Russie à des groupes paramilitaires moyen-orientaux n’est pas une première : des milices chiites soutenues par l’Iran - à l’instar de la Division des Fatimides - auraient bénéficié de formations en Russie [30] par exemple, tandis qu’une délégation du Hezbollah libanais était reçue par le Sergei Lavrov à Moscou en avril 2021
 
En ce sens, l’élargissement des BRICS à des pays comme l’Iran ou encore l’Egypte le 24 août 2023 montre ce souhait russe de constituer, progressivement, un front commun au « Nord global », l’autre nom désignant « l’Occident » dans son acception politique et non géographique [31]. La Russie s’est, de surcroît, fortement rapprochée de l’Iran ces dernières années, en particulier depuis le début de la guerre en Ukraine et l’été 2022 à partir duquel Téhéran a commencé à fournir de substantielles quantités de munitions et d’équipements militaires (drones kamikazes notamment). Le soutien russe au Hamas, que parraine l’Iran, s’inscrit ainsi dans la lignée du rapprochement russo-iranien initié ces dernières années et confirme l’orientation stratégique de la Russie dans la région.
 

Conclusion

 
Si le rapprochement de Moscou avec le Hamas et ses alliés, au premier rang desquels l’Iran, apparaît, tout comme sa réalisation aux dépends de la relation israélo-russe, les autorités russes restent toutefois pragmatiques : elles n’ont aucun intérêt, en l’état, à rompre leurs relations avec Israël et à s’opposer fermement à l’Etat hébreu. En effet, la Russie ne peut prendre le risque que Tel-Aviv, en représailles, rejoigne les rangs des pays soutenant militairement et logistiquement l’Ukraine, ce qu’elle s’était ostensiblement abstenue de faire jusqu’ici malgré les appels de Kiev. De la même manière, la Russie se montrerait davantage perdante face à un embrasement régional - notamment si le Hezbollah venait à s’engager dans le conflit - en raison du besoin, pour elle, du maintien d’une situation stable en Syrie et dans les pays auprès desquels sa présence s’accroît, à l’instar de l’Egypte. Le soutien de la Russie au Hamas, modéré jusqu’ici, ne devrait donc pas s’accroître ; Moscou devrait tâcher de garder un équilibre entre l’image qu’elle souhaite renvoyer auprès du « Sud global » et la nécessité, pour elle, de maintenir des relations correctes avec Israël. La capacité de Tel-Aviv à tolérer une telle bienveillance russe à l’égard du Hamas sans qu’elle ne grève profondément les relations entre les deux pays reste, toutefois, une question aujourd’hui toute ouverte.

A lire sur Les clés du Moyen-Orient :
 Synthèse de la guerre entre le Hamas et l’État d’Israël - Période du 7 au 19 octobre 2023
 Entretien avec Philippe Pétriat - La diplomatie américaine en Arabie saoudite et au Moyen-Orient sous Donald Trump et Joe Biden
 Entretien avec David Rigoulet-Roze - La position d’Israël sur la guerre en Ukraine (1/2)
 L’expansion des BRICS au Moyen-Orient, symptôme d’une nouvelle ère géopolitique dans la région (2/2). La « dédollarisation » des échanges commerciaux comme leitmotiv commun
 Drones kamikazes, missiles balistiques… L’Iran à la rescousse des forces russes en Ukraine (1/2)
 
Sitographie :
 Israël : Joe Biden renouvelle son soutien inconditionnel à son allié et promet des mesures inédites, Europe 1, 19/10/2023
https://www.europe1.fr/international/israel-joe-biden-renouvelle-son-soutien-inconditionnel-a-son-allie-et-promet-des-mesures-inedites-4209868
 As World’s Eyes Shift, Ukraine and Russia Look to Sway Opinions, The New York Times, 12/10/2023
https://www.nytimes.com/2023/10/12/world/europe/ukraine-russia-israel-hamas.html
 Russia uses war in Gaza to weaken support for Ukraine, Le Monde, 21/10/2023
https://www.lemonde.fr/en/international/article/2023/10/21/russia-uses-war-in-gaza-to-weaken-support-for-ukraine_6192417_4.html
 Scoop : U.S. to send Israel artillery shells initially destined for Ukraine, Axios, 19/10/2023
https://www.axios.com/2023/10/19/us-israel-artillery-shells-ukraine-weapons-gaza
 US to Give Ammo to Israel Instead of Ukraine – Axios, Kyiv Post, 20/10/2023
https://www.kyivpost.com/post/22995
 U.S. to Reroute Ukrainian Arms for Israel – Axios, The Moscow Times, 20/10/2023
https://www.themoscowtimes.com/2023/10/20/us-to-reroute-ukrainian-arms-for-israel-axios-a82828
 Funding for Ukraine and Israel is causing rifts in Congress, NPR, 31/10/2023
https://www.npr.org/2023/10/31/1209763201/funding-for-ukraine-and-israel-is-causing-rifts-in-congress
 Nétanyahou, un nouveau premier ministre israélien plus proche de Poutine que de Biden, Le Monde, 13/11/2022
https://www.lemonde.fr/un-si-proche-orient/article/2022/11/13/netanyahou-plus-proche-de-poutine-que-de-biden_6149639_6116995.html
 Netanyahu touts friendship with Putin in new billboard, The Times of Israel, 28/07/2019
https://www.timesofisrael.com/in-another-league-netanyahu-touts-friendship-with-putin-in-new-billboard/
 Russia, Israel agree coordination of joint actions regarding Syria, TASS, 24/09/2015
https://tass.com/politics/823314
 La guerre d’Israël avec le Hamas ne va pas arranger la crise entre Vladimir Poutine et Benjamin Netanyahu, Huffington Post, 12/10/2023
https://www.huffingtonpost.fr/international/article/la-guerre-d-israel-avec-le-hamas-ne-va-pas-arranger-la-crise-entre-vladimir-poutine-et-benjamin-netanyahu_224330.html
 Why Russia and Hamas Are Growing Closer, Carnegie, 25/10/2023
https://carnegieendowment.org/politika/90841
 ‘Not pro-Israeli’ : Decoding Putin’s muted response to Hamas attacks, Al Jazeera, 12/10/2023
https://www.aljazeera.com/news/2023/10/12/russia-israel-hamas
 Israel’s war in Gaza could spread beyond Middle East : Russia’s Putin, Al Jazeera, 26/10/2023
https://www.aljazeera.com/news/2023/10/26/israels-war-in-gaza-could-spread-beyond-middle-east-russias-putin
 Kremlin brushes off suggestion that Israel disappointed by Russian stance on Gaza war, Reuters, 24/10/2023
https://www.reuters.com/world/kremlin-brushes-off-suggestion-that-israel-disappointed-by-russian-stance-gaza-2023-10-24/
 Poutine juge "inacceptable" le siège de Gaza, le compare à celui de Léningrad par les Nazis, L’Orient Le jour, 13/10/2023
https://www.lorientlejour.com/article/1352882/poutine-juge-inacceptable-le-siege-de-gaza-le-compare-a-celui-de-leningrad-par-les-nazis.html
 Russia says Israeli bombardment of Gaza is against international law, Al Jazeera, 28/10/2023
https://www.aljazeera.com/news/2023/10/28/russia-says-israeli-bombardment-of-gaza-is-against-international-law
 Antisemitic mob storms through Russian airport as flight from Tel Aviv lands, CNN World, 30/10/2023
https://edition.cnn.com/2023/10/30/europe/russia-dagestan-airport-anti-israel-intl-hnk/index.html
 Hamas praises Vladimir Putin for ’Russia’s tireless efforts’ over Israeli ’aggression’, Insider, 15/10/2023
https://www.insider.com/hamas-praises-vladimir-putin-russias-tireless-efforts-over-israeli-aggression-2023-10
 Moscow hosts Hamas delegation and Iran’s deputy FM, prompting Israeli outrage, The Times of Israel 26/10/2023
https://www.timesofisrael.com/moscow-hosts-hamas-delegation-and-irans-deputy-fm-prompting-israeli-outrage/
 Israel summons Russian ambassador over Moscow’s hosting of Hamas officials, The Times of Israel, 29/10/2023
https://www.timesofisrael.com/israel-summons-russian-ambassador-over-moscows-hosting-of-hamas-officials/
 What Russia Hopes to Gain From the Israel-Hamas Conflict, Time, 30/10/2023
https://time.com/6329850/hamas-gaza-russia-putin-israel/
 Hamas sees all its hostages as Israelis, official tells Russian state media, Reuters, 27/10/2023
https://www.reuters.com/world/middle-east/israeli-bombing-gaza-has-killed-50-hostages-hamas-official-tells-russian-2023-10-27/
 Представители ХАМАС встретились с российскими дипломатами в Москве, RIA, 26/10/2023
https://ria.ru/20231026/khamas-1905438005.html
 Hamas is seeking eight Gaza hostages at Russia’s request, RIA reports, Reuters, 28/10/2023
https://www.reuters.com/world/hamas-is-seeking-eight-gaza-hostages-russias-request-ria-2023-10-28/
 Le Sud global, un nouvel acteur de la géopolitique mondiale ?, Géoconfluences, 25/09/2023
https://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/inegalites/articles/sud-global
 Le « Sud global », cet ensemble hétérogène de pays non alignés, Le Mo,nde, 26/10/2022
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/10/26/le-sud-global-cet-ensemble-heterogene-de-pays-non-alignes_6147333_3232.html
 The Crypto Exchange Moving Money for Criminal Gangs, Rich Russians and a Hamas-Linked Terror Group, The Wall Street Journal, 13/10/2023
https://www.wsj.com/finance/currencies/garantex-russian-crypto-hamas-crime-sanctions-a3648357
 Budanov : Hamas’ use of drones clear sign of Russian involvement, The Kyiv Independent, 02/11/2023
https://kyivindependent.com/budanov-hamas-use-of-drones-clear-sign-of-russian-involvement/
 Will Iran’s Fatemiyoun and Zainebiyoun Brigades Reinforce the Russian Army in Ukraine ?, The Jamestown Foundation, 21/02/2023
https://jamestown.org/program/will-irans-fatemiyoun-and-zainebiyoun-brigades-reinforce-the-russian-army-in-ukraine/
 Les BRICS intégreront six nouveaux membres en 2024 : l’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, Le Monde, 24/08/2023
https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/24/les-brics-integreront-six-nouveaux-membres-en-2024_6186405_3210.html

Publié le 03/11/2023


Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.


 


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