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Les coptes sous la gouvernance d’Abdel Fattah al-Sissi

Par Mathilde Rouxel
Publié le 06/01/2017 • modifié le 11/11/2021 • Durée de lecture : 10 minutes

CAIRO, EGYPT - FEBRUARY 17 : Pope Tawadros II of Alexandria (2nd L) leads a mass prayers for the 21 Egyptian Christians beheaded in Libya by ISIL on February 17, 2015 in Cairo,

MOHAMED HOSSAM / ANADOLU AGENCY / AFP

Bref rappel sur la situation des coptes depuis l’Égypte moderne

Le terme « copte » vient du nom donné à l’Égypte par les Grecs, « Aigyptos », qui donna à la période copte « kyptaios » ou « gyptios » (2). Marc l’évangéliste introduisit le christianisme en terre d’Égypte, en 60 après Jésus-Christ. La très influente église d’Alexandrie fit partie des cinq églises (avec Constantinople, Antioche, Jérusalem et Rome) qui établirent les fondements de la doctrine chrétienne. L’Égypte était ainsi majoritairement chrétienne à l’arrivée des Arabes au VIIe siècle. Les coptes vécurent ainsi sous les règnes des dynasties omeyyade, abbasside, aghlabide, samanide, fatimide, seljoukide, mamelouke, ottomane. Avec l’avènement de Mehemet Ali (1805-1848) et la transformation de l’Égypte en État moderne, les coptes commencèrent à prendre part à la vie politique du pays, adhérant au mouvement national et participant pleinement à la révolution de 1919, qui aboutit en 1922 à l’indépendance de l’Égypte (3). Ils disposaient ainsi d’un certain pouvoir politique jusqu’au coup d’État des Officiers libres en 1952, qui inaugura la République d’Égypte. La dissolution par Nasser des partis en 1953 conduisit de facto à la mise à l’écart des coptes du Conseil de la Révolution ; le majlis al-milli (puissant conseil de coptes laïcs fondé en 1874 sous le gouvernement du Khédive Ismaïl et destiné à favoriser la protection de la communauté copte (4)) fut pour sa part suspendu jusqu’en 1971. C’est toutefois le changement de présidence de Nasser à Sadate qui se révèle le plus important lorsqu’on discute la position des coptes dans le système égyptien : comme le note la chercheure Eliane Ursula Ettmueller, « Sadate s’étant présenté à son peuple comme un président croyant qui faisait un large usage du vocabulaire religieux dans ses discours politiques (…), il essaya de s’appuyer davantage sur les forces religieuses [musulmanes] pour marginaliser l’opposition gauchiste » (5). La volonté de Sadate d’instaurer la charia comme base de la législation conduisit les élites coptes à se mobiliser. De fortes protestations conduisirent à l’organisation, les 17 et 18 juillet 1972, d’une conférence copte à Alexandrie pour contrer le projet de Constitution de Sadate ; ce dernier se rétracta et déclara, le 24 du même mois, la liberté de religion, mais les confrontations entre les coptes et les musulmans et les discriminations envers la communauté chrétienne d’Égypte se poursuivirent. La présidence de Moubarak ne permit pas d’apaiser ces tensions : bien que les relations interconfessionnelles semblaient en passe de se normaliser, les violents conflits qui éclatèrent en Haute-Égypte à la fin des années 1980 relancèrent les hostilités, et les incidents se multiplièrent (6).

Les coptes constituèrent de ce fait une part importante des masses contestataires descendues dans la rue en janvier et février 2011. Les fortes mobilisations de ce qui fut baptisé le « Printemps arabe » conduisirent à la chute du régime de Moubarak et à l’organisation de nouvelles élections. La montée en puissance des partis politiques à couleurs religieuses, notamment le parti des Frères musulmans, dont la parole fut libérée par la révolution, joua en défaveur des attentes des coptes. L’élection du Frère musulman Mohamed Morsi le 30 juin 2012 provoqua le désarroi de la minorité copte, qui continua de se mobiliser, à ses risques et périls (7). De nombreux chrétiens prirent part aux manifestations du mouvement Tamarrod (8), qui s’opposait à la politique des Frères musulmans, et qui fut le principal soutien de l’armée lors du coup d’État militaire du 30 juin 2013 qui destitua Mohamed Morsi. Le 28 mai 2014, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi est élu président de la République égyptienne avec 96,91% des voix, sur un taux de participation de 47,45% (9), et au grand soulagement de la communauté copte.

Abdel Fattah al-Sissi engage en effet dès sa prise de pouvoir une politique destinée à unifier le pays et sa population. Les déclarations faites en faveur d’une amélioration de la situation des coptes d’Égypte furent très appréciées. Le président n’hésita pas à prendre des décisions à forte charge symbolique : acte appréciable pour la communauté, al-Sissi assiste, le soir du 6 janvier 2015, à sa première messe copte de Noël (10). C’est d’ailleurs la première messe à laquelle assiste un élu. Comme le note la correspondante du quotidien français Libération au Caire, Nadéra Bouazza, « en 2014, Adly Mansour, chef de l’État par intérim, s’était déplacé au siège patriarcal, ce qu’aucun président n’avait fait depuis Gamal Abdel Nasser en 1969 » (11), mais personne encore n’avait franchi le seuil d’un lieu de culte chrétien en procession : al-Sissi offre par cet acte symboliquement historique un nouveau souffle d’« espoir » à la communauté copte (12). Les mots de monseigneur Michel Chafik témoignent de cette grande confiance des coptes en ce nouveau dirigeant : « Al-Sissi (…) a ravivé l’histoire des chrétiens d’Égypte. Il a rappelé que le pays a accueilli la Vierge Marie, saint Joseph et Aïssa [Jésus], que les coptes ont défendu notre patrie contre les Romains et les Grecs », disait-il en août 2015 (13). Une stratégie politique rassembleuse et fructueuse de la part d’un régime cherchant à d’asseoir sa légitimité et à renforcer son influence, qui explique la notoriété du président égyptien auprès de son peuple, malgré une politique souvent condamnée par les ONG internationales pour son autoritarisme et sa brutalité (14).

Une posture stratégique complexe

La prise de pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi fut donc pour la plupart des coptes un véritable soulagement ; le journaliste Johannes Makar rapporte même que pour le prêtre Makary Younan, ce représentant de l’armée avec été un « envoyé du ciel » pour une Égypte plus égalitaire (15). Al-Sissi affirma lui-même cette position de sauveur lorsque, suite à la décapitation en Libye en février 2015 de 21 coptes par l’organisation État islamique, le président égyptien lança contre les positions terroristes des avions de combats (16).

13 de ces 21 coptes étaient originaires d’Al-Aour, dans le gouvernorat d’Al-Minya en moyenne-Égypte. Suite au massacre, le président Al-Sissi autorisa la construction par l’armée d’une nouvelle église dans la région, répondant ainsi à une frustration de longue date des coptes, qui « depuis la gouvernance de Sadate dans les années 1970 (…) se plaignent notamment des permis de construction d’églises délivrés au compte-gouttes par l’administration », selon la journaliste Camille Belsoeur (17). La décision fut fortement contestée par des islamistes (salafistes et Frères musulmans) issus d’autres villages, qui conservent une puissante influence, contrairement aux grandes villes du pays, dans lesquelles la présence de l’armée et de la police minimise les tensions (18). Les attaques sont ainsi toujours fréquentes : selon Human Rights Watch (HRW), au moins 42 églises et des dizaines d’écoles, de maisons et de commerces tenus par des coptes ont été attaquées depuis l’été 2013.

D’ailleurs, le travail pour une nouvelle législation lancé par Al-Sissi en août-septembre 2016 destiné à mieux réglementer la délivrance de permis de construction d’églises face aux violences dont elles font l’objet (19) semble n’être en fait qu’une façade : HRW dénonce le « flou juridique » qui entoure cette décision, les gouverneurs de chaque province ayant la possibilité, s’ils le souhaitent, de refuser sans justification la construction d’un édifice religieux copte sur le territoire qu’ils administrent (20). Pourtant, cette loi (en vigueur depuis le 28 septembre 2016) était prometteuse, en ce qu’elle proposait une définition légale du terme « église » et qu’elle était accueillie favorablement par les trois branches (orthodoxe, évangélique et catholique) de l’église copte d’Égypte : elle était perçue comme un outil important pour mettre fin aux conflits religieux qui fracturent le pays (21). Les tensions demeurent pourtant : le parti salafiste Al-Nour reste opposé à une loi que certains coptes (notamment le mouvement des Coptes laïcs) jugent eux aussi discriminante, en ce qu’elle distingue les chrétiens du reste de la population (22). La mesure fut néanmoins chaleureusement accueillie par le pape copte Tawadros II, celui-ci demeurant un soutien indéfectible pour le président égyptien. Certaines voix s’élèvent d’ailleurs pour critiquer cette position de l’Église, ouvertement politisée, que symbolise par ses discours le pape d’Alexandrie lui-même : pour le journaliste Amr Khalifa, « une approche ultra-nationaliste antagonique et politiquement musclée a été adoptée par l’Église copte, en particulier sous la direction de sa Sainteté Théodore II, pape d’Alexandrie » (23), ce qui permet de questionner la nature de l’attachement des coptes au régime, celle-ci concernant peut-être moins la communauté populaire elle-même, encore victime de discriminations au quotidien, que ses représentants (24).

L’attentat du 11 décembre 2016

L’attaque du 11 décembre 2016, revendiquée par l’organisation État islamique, fut un véritable choc pour les Egyptiens. Celle-ci a touché l’église Saint-Pierre et Saint-Paul à Abbassia au Caire, près de l’imposante cathédrale Saint-Marc, siège primatial de l’Église copte orthodoxe. Le pape Tawadros II condamne « un coup dans le cœur de l’Égypte » (25) ; il s’agit en effet de l’attaque la plus meurtrière contre la communauté copte depuis l’attentat-suicide qui fit une vingtaine de morts à Alexandrie, à la sortie de la messe, le 1e janvier 2011. C’est également la première fois depuis l’arrivée d’Al-Sissi au pouvoir qu’une attaque a lieu si près du centre-ville de la capitale égyptienne. À dix heures du matin, durant la messe du dimanche, l’explosion de douze kilogrammes de TNT déposés à l’entrée de la partie de l’église réservée aux femmes retentit (26). Le bilan s’élève à vingt-sept morts selon le ministère de la Santé. Al-Sissi décréta un deuil national de trois jours, et le cheikh d’Al-Azhar (la plus haute institution en Égypte de l’islam sunnite) dénonca un acte « infâme » (27), mais ni l’un ni l’autre ne surent apaiser la colère des centaines de chrétiens d’Égypte réunis après l’attaque devant la cathédrale Saint-Marc.

Interrogé par l’AFP, Victor Salama (enseignant à la faculté de sciences politiques de l’université du Caire) soutient que « la revendication politique des islamistes pourrait être de dire qu’on fait payer au Coptes leur soutien à la destitution des Frères musulmans » lors des manifestations de soutien au coup d’État militaire de juillet 2013 (28). Pour le régime, le principal problème soulevé par cet attentat est celui de la sécurité, visiblement défaillante malgré la puissance de l’appareil répressif déployé par l’État égyptien. Suite à l’attaque, des manifestations spontanées se sont organisées, critiquant le régime pour son manque de prévoyance et réclamant la démission du ministre de l’Intérieur, Magdy Abdel Ghaffar (29).

Par ailleurs, cette attaque poursuit les objectifs des groupuscules islamistes de déstabiliser la reprise du tourisme – et donc de l’économie du pays – et s’oppose frontalement à la politique d’Al-Sissi : le fait que la communauté chrétienne soit visée embarrasse encore davantage les autorités en raison de la médiatisation bien plus importante dont cette attaque fera l’objet sur le plan international, et de la mise en lumière des enquêtes qui témoignent de l’inactivité des forces de l’ordre devant les multiples attaques confessionnelles essuyées par les coptes depuis 2013 (30).

Conclusion

L’arrivée d’Al-Sissi à la tête de l’État égyptien provoqua chez les coptes un sentiment mitigé. Rassuré d’être « délivrés du cauchemar Frères musulmans » selon les mots du journaliste Alexandre Buccianti (31), ils restent méfiants, sensibles à la menace islamiste qui pèse sur le pays. S’il fut longtemps célébré comme un président protecteur des chrétiens d’Égypte, les attaques essuyées par le pays ces trois dernières années n’ont pas permis aux coptes de conserver l’espoir entretenu par le régime d’une Égypte égalitaire ou à une disparition des conflits interreligieux sur le territoire égyptien. Une histoire d’amour bousculée par une situation économique difficile en Égypte et une protection sécuritaire encore défaillante. Le récent attentat qui a touché la communauté copte orthodoxe est symbolique à plus d’un titre : à deux pas du siège du patriarcat orthodoxe, cette attaque est perçue par cette minorité comme un signe de la négligence des dispositifs de sécurité à l’égard de leur communauté, et s’ajoute à la liste des espoirs déçus.

Notes :
(1) Citation relayée principalement sur les sites d’obédience chrétienne : http://www.voltairenet.org/article189852.html
(2) Magdi Sami Zaki, Histoire des Coptes d’Égypte, Éd. de Paris, Versailles, 2005, p.25.
(3) Wadie Andrawiss, « Qui sont les coptes ? », 12/02/2014, La Croix, http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Coptes/Qui-sont-les-coptes
(4) Eliane Ursula Ettmueller, « Les coptes et les musulmans, une fraternité précaire ? », in Chrétiens d’Orient, Confluence Méditerranée, 2008/3, n°66, p.117-128. Disponible en ligne : https://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2008-3-page-117.htm
(5) Ibid.
(6) Ibid.
(7) On se souvient du « massacre » de Maspero, lorsqu’un groupe de protestataires majoritairement chrétiens venus défendre le droit à la sécurité des coptes fut violemment réprimé par les forces de sécurité le 9 octobre 2011. Environ 10 000 coptes avaient rejoint les protestations. La répression fit 28 morts et 329 blessés. Malgré l’interdiction de commémoration, les chrétiens se sont rassemblés le 9 octobre 2012 pour commémorer ses morts. Voir : « Les coptes d’Égypte manifestent en mémoire du massacre de Maspero », 09/10/2012, Le Monde, http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/10/09/les-coptes-d-egypte-manifestent-en-memoire-du-massacre-de-maspero_1772417_3212.html
(8) Benjamin Barthe, « Égypte : les apprentis sorciers de Tamarrod », 17/07/2013, Le Monde, http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/07/17/egypte-les-apprentis-sorciers-de-tamarrod_3448677_3208.html
(9) « Égypte : Al-Sissi proclamé officiellement président », 03/06/2014, Le Monde, http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/06/03/egypte-al-sissi-proclame-officiellement-president_4431409_3212.html
(10) Nadéra Bouazza, « Coptes : Al-Sissi fait le Père noël », 8/01/2016, Libération, http://www.liberation.fr/planete/2015/01/08/coptes-al-sissi-fait-le-pere-noel_1176475
(11) Ibid.
(12) Ibid.
(13) Propos recueillis par Aziz el Massassi, “al-Sissi a amélioré la situation des chrétiens d’Égypte », 06/08/2015, La Vie, http://www.lavie.fr/actualite/monde/al-sissi-a-ameliore-la-situation-des-chretiens-d-egypte-06-08-2015-65627_5.php
(14) À titre d’exemple, ce rapport d’Amnesty International publié en juillet 2016 : « Égypte. Des centaines de personnes soumises à une disparition et à la torture dans le cadre d’une vague de répression », 13/07/2016, https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/07/egypt-hundreds-disappeared-and-tortured-amid-wave-of-brutal-repression/
(15) Johannes Makar, “How Egypt’s Copts Fell Out of Love with President Sisi”, Foreign Policy, 9/12/2016, http://foreignpolicy.com/2016/12/09/how-egypts-copts-fell-out-of-love-with-president-sisi/
(16) « Daech exécute 21 chrétiens d’Égypte et menace l’Europe depuis la Libye », Le Parisien, 15/02/2015, http://www.leparisien.fr/international/daech-execute-21-chretiens-d-egypte-et-menace-l-europe-depuis-la-libye-15-02-2015-4536067.php
(17) Camille Belsoeur, « L’amour déçu des copte pour le président Al-Sissi », SlateAfrique, 14/12/2016, http://www.slateafrique.com/706346/coptes-egypte-daech-al-sissi
(18) Rémi Pigaglio, « Les coptes d’Égypte encore discriminés au quotidien », La Croix, 15/07/2015, http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Les-coptes-d-Egypte-encore-discrimines-au-quotidien-2015-07-15-1334761
(19) Rapport de l’Observatoire du Moyen-Orient, juillet 2016 : http://www.memri.org/report/en/0/0/0/0/0/0/9490.htm#_edn3
(20) “Egypt New Church Law Discriminates Against Christians”, Human Rights Watch, https://www.hrw.org/news/2016/09/15/egypt-new-church-law-discriminates-against-christians
(21) C. Meital, « Le régime égyptien approuve la loi sur la construction d’églises ; l’Église copte est satisfaite ; le conflit interreligieux se poursuit », MEMRI, L’Observatoire du Moyen-Orient, 9/10/2016, http://www.memri.fr/2016/10/09/le-regime-egyptien-approuve-la-loi-sur-la-construction-deglises-leglise-copte-est-satisfaite-le-conflit-interreligieux-se-poursuit/
(22) Ibid.
(23) Amr Khalifa, « Sissi aux Nations unies : le désespoir de l’Église et de l’État », 27/09/2016, Middle East Eye, http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/sissi-aux-nations-unies-le-d-sespoir-de-l-glise-et-de-l-tat-1959771158
(24) Falila Gbadamassi, « Coptes d’Égypte : un quotidien rythmé par la discrimination et les persécutions », 11/12/2016, FranceInfo, http://geopolis.francetvinfo.fr/coptes-d-egypte-un-quotidien-rythme-par-la-discrimination-et-les-persecutions-128227
(25) « Un coup dans le cœur de l’Égypte », 12/12/2016, Togo diplomatie, http://www.togodiplomatie.info/Afrique/Un-coup-dans-le-coeur-de-l-Egypte
(26) Hélène Sallon, « L’attentat contre une église copte au Caire réveille la colère de la minorité chrétienne », 12/12/2016, http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/12/12/l-attentat-contre-une-eglise-copte-au-caire-reveille-la-colere-de-la-minorite-chretienne_5047272_3212.html
(27) Ibid.
(28) « Égypte : pourquoi l’attentat anti-copte du Caire embarasse tant le régime de Sissi ? », La Libre.be, 12/12/2016, http://www.lalibre.be/actu/international/egypte-pourquoi-l-attentat-anti-copte-du-caire-embarrasse-tant-le-regime-de-sissi-584efd31cd709a48787c6615
(29) Hélène Sallon, « L’attentat contre une église copte au Caire réveille la colère de la minorité chrétienne », op. cit.
(30) Ibid.
(31) Alexandre Buccianti, « Egypte : le président al-Sissi s’invite au Noël copte », 07/01/2015, RFI, http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150107-egypte-president-sissi-invite-noel-copte-cathedrale-saint-marc

Publié le 06/01/2017


Suite à des études en philosophie et en histoire de l’art et archéologie, Mathilde Rouxel a obtenu un master en études cinématographiques, qu’elle a suivi à l’ENS de Lyon et à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban.
Aujourd’hui doctorante en études cinématographiques à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle sur le thème : « Femmes, identité et révoltes politiques : créer l’image (Liban, Egypte, Tunisie, 1953-2012) », elle s’intéresse aux enjeux politiques qui lient ces trois pays et à leur position face aux révoltes des peuples qui les entourent.
Mathilde Rouxel a été et est engagée dans plusieurs actions culturelles au Liban, parmi lesquelles le Festival International du Film de la Résistance Culturelle (CRIFFL), sous la direction de Jocelyne Saab. Elle est également l’une des premières à avoir travaillé en profondeur l’œuvre de Jocelyne Saab dans sa globalité.


 


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