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Durant l’entre-deux-guerres, atermoiements et revirements ponctuent les négociations entamées avec les Turcs et les Britanniques concernant la frontière nord de la Syrie. En effet, cette frontière, qui sépare le territoire sous mandat français de la République Turque au Nord, et de l’Irak sous mandat britannique au Nord Est, fait l’objet d’une définition lente et difficile. La Syrie et la Turquie s’entendent à Ankara dès 1921 sur le tracé de la frontière qui les sépare de la Méditerranée au Tigre. Pourtant, les pourparlers concernant le règlement du problème frontalier traînent en longueur et la définition définitive de la frontière n’aboutit que dans les années 1930. L’incertitude sur le tracé de la frontière, volontaire, entretenue ou tolérée, perdure pendant tout l’entre-deux-guerres. Comment expliquer cette difficile délimitation frontalière ? Quelles en sont les conséquences à l’échelle locale ? La diversité des acteurs et la complexité des intérêts en jeu expliquent que le calendrier des accords diplomatiques ne coïncide pas avec la stabilisation effective des zones frontalières du Nord de la Syrie.
A la sortie de la guerre, les grandes puissances victorieuses ont préparé la chute de l’Empire ottoman et la recomposition territoriale à venir. La France et la Grande-Bretagne s’entendent pour régler le sort des territoires orientaux de l’Empire. Comme puissances victorieuses, elles imposent aux autorités ottomanes de nouvelles frontières sur leur flanc sud, avec la Syrie et l’Irak. Comme puissances mandataires, inspirées par le modèle de l’Etat westphalien, elles tracent des frontières linéaires conventionnelles figurant le lieu de rupture des souverainetés. Comme puissances coloniales qui conçoivent leur installation en Orient comme une opportunité d’agrandissement et de consolidation de leur empire, elles s’efforcent d’étendre leur domination autant que possible. En France, se font ainsi entendre les partisans de la « Syrie intégrale », principalement représentée par un parti colonial très actif à l’Assemblée et qui dispose d’organes de presse spécialisés. Composé de représentants du monde politique et économique, ce groupe de pression réclame une Syrie sous domination française qui soit la plus vaste possible. La France doit se voir reconnaître des droits sur la Syrie, la Cilicie, le bassin des rivières qui descendent de ses régions (la ligne de faîte entre la mer Noire et la Méditerranée marquera la limite Nord du domaine français et le désert de Palmyre sa frontière orientale). Ces conceptions s’appuient sur la recherche de « frontières naturelles » pour définir les limites idéales de ce territoire syrien.
La frontière syro-turque est d’abord une ligne imposée par les vainqueurs de la Grande Guerre au gouvernement ottoman par le traité de Sèvres du 10 août 1920. La Turquie se retrouve dépouillée du Kurdistan, des provinces arméniennes, de la région de Smyrne, de la Syrie et de la Mésopotamie. Pour ce qui est de la frontière entre le nouvel Etat syrien confié aux autorités françaises et la Turquie, la frontière suit une ligne partant de la côte à l’Ouest de Mersine, passant au Sud d’Adana, par Marache, Aïntab, Ourfa (ces trois villes passant côté syrien) vers le Tigre, laissant la Cilicie et le Sandjak d’Alexandrette à la France. Le traité de paix consacre donc la victoire des revendications territoriales françaises et soulève une grande vague de protestation en Turquie. Signé avec le gouvernement ottoman, ce premier accord définissant la frontière turco-syrienne pose deux principaux problèmes : il crée une frontière imposée par les vainqueurs, qui ne fait pas l’objet d’une négociation consensuelle ; il est signé avec les autorités ottomanes qui ne tardent pas à apparaître comme un faux interlocuteur. Le tracé frontalier défini à Sèvres est donc doublement illégitime : imposé et signé par un gouvernement contesté, le Diktat de Sèvres, en l’absence d’un parlement à Constantinople, ne sera jamais ratifié [1]. Immédiatement contesté par les nationalistes en lutte contre le gouvernement ottoman et contre les Alliés, le nouveau tracé frontalier ne tarde pas à être remis en question par l’incapacité française à s’imposer, à la fois au Sud face aux nationalistes arabes de Fayçal et au Nord face aux nationalistes turcs.
La frontière est renégociée avec les nationalistes turcs après la défaite des troupes françaises en Cilicie, lors des traités de Londres et d’Angora en 1921. La frontière turco-syrienne est reportée plus au Sud, abandonnant la Cilicie et une partie de l’arrière-pays d’Alexandrette à la Turquie, laissant Killis, Aïntab et Ourfa qui lui avaient été cédées par le traité de Sèvres, à la Turquie. Cet accord remédie donc aux deux problèmes du traité de Sèvres : c’est un accord négocié et non imposé, qui peut donner aux Turcs une relative satisfaction, même si toutes leurs revendications ne sont pas prises en compte (notamment sur la question sensible d’Alexandrette) ; il a été négocié avec les Kémalistes, qui commencent à s’imposer comme les nouveaux maîtres de la Turquie et vont être les interlocuteurs des Français pendant toute la période mandataire. Néanmoins, l’accord de Londres du 11 mars 1921 est un échec : les nationalistes turcs veulent repousser la frontière encore plus au Sud et s’élèvent contre les clauses économiques qui accompagnent la signature des accords. Les négociations se poursuivent par l’intermédiaire de Franklin-Bouillon et aboutissent à la signature à Ankara du traité franco-turc du 20 octobre 1921. La Turquie, qui voit ses revendications très largement satisfaites, est le grand gagnant de ces accords. Le tracé de la nouvelle frontière devrait partir d’un point du Golfe d’Alexandrette situé au Sud de Payas pour aller vers Meidan-Ekbès, puis vers la station de Tchoban Bey, laissant dans l’intervalle la ville de Killis à la Syrie. Elle suivra ensuite la voie ferrée puis la vieille route entre Nissibin et Djeziret-Ibn-Omar, où elle rejoindra le Tigre. Les stations et les gares de la voie ferrée seront accordées à la Turquie, tandis que la France obtiendra des concessions dans des mines de chrome et d’argent et le droit de transporter librement des troupes par la voie de chemin de fer [2]. C’est cet accord d’Angora de 1921 qui reste la référence pour la définition du tracé de la frontière turco-syrienne dans l’entre-deux guerres. Une imprécision importante cependant concerne le tracé de la frontière entre Nissibin et Djeziret-Ibn-Omar à l’Est, définie par la « vieille route ». En l’absence de précisions supplémentaires, la commission de délimitation franco-turque ne réussit pas à s’accorder sur l’identification de cette route, prétexte à la remise en question de la frontière et à tous les empiètements territoriaux.
Ce tracé frontalier est remis en question par les Kémalistes lors de la conférence de Lausanne en avril 1923. Dans les grandes lignes, le traité de Lausanne confirme les décisions prises à Ankara, mais le vrai problème, la définition de la frontière dans le 3e secteur, de Nissibin à Djeziret Ibn Omar, reste entier. Preuves géographiques contre arguments ethniques, preuves historiques contre arguments pratiques, l’identification de la fameuse vieille route fait l’objet d’âpres discussions entre les diplomates des deux camps et de nombreuses missions de reconnaissance sur le terrain. C’est l’accord d’Angora du 22 juin 1929 qui met définitivement un terme à la question en laissent du côté turc un certain nombre de villages situés au voisinage de la route, dont l’utilisation exclusive est accordée aux Turcs. Cela n’empêche pas le nationalisme turc en construction de faire de la frontière turco-syrienne disputée un lieu d’affirmation de la puissance nationale.
Aux congrès d’Erzeroum et de Sivas en 1919, les partisans de Mustapha Kemal avaient proclamé l’indivisibilité des territoires turcs qui n’étaient pas sous occupation au moment de l’armistice. Ce principe est consacré par l’adoption le 28 janvier 1920 d’un Pacte National. Dans la construction de l’Etat-nation turc sous idéologie kémaliste, la frontière joue un double rôle. C’est d’une part le lieu où se construit l’identité nationale, dans son opposition à l’étranger : la frontière sert donc à souder la communauté nationale autour de valeurs partagées. C’est ensuite le lieu où s’exprime la volonté de restaurer la dignité perdue des « Turcs » : c’est là que s’exercent les rapports de forces, c’est-à-dire la reconquête progressive par la nation turque de sa puissance. L’exposition de la force renaissante de la nation turque s’exprime par une politique d’expansion agressive à l’égard des voisins. Après la campagne de Cilicie et l’évacuation de la région à la suite de l’accord d’Angora d’octobre 1921, la France avait accepté d’adopter pour frontière commune avec la Turquie une ligne conventionnelle suivant le Bagdadbahn. Après ces premières victoires, et tout en pratiquant une politique d’obstruction à l’égard de la commission de délimitation chargée de résoudre la question de la « vieille route » dans le tronçon oriental, les Turcs croient voir revenir le temps de la puissance retrouvée. Comptant plus sur la tactique du fait accompli que sur les lenteurs de la diplomatie, ils entreprennent de prendre leurs libertés avec la ligne frontière définie par les accords franco-turcs de 1921 et installent à l’automne 1922 des postes militaires au sud de la ligne-frontière [3]. Malgré les protestations à répétition du Général Gouraud, haut-commissaire français, la frontière sert d’une part de ligne de conquête militaire, et en même temps de ligne symbolique où s’affiche la puissance retrouvée de l’Etat.
La frontière est également le lieu privilégié où se développent des campagnes de propagande nationaliste, destinées à regrouper la nation en création autour de thèmes auxquels elle puisse communier dans un sentiment d’appartenance. La frontière apparaît comme une rupture qui n’est pas seulement spatiale, mais idéologique. Les thèmes de la propagande nationaliste qui se développent à la frontière, en particulier dans le Sandjak d’Alexandrette et à Alep, tendent à exacerber l’opposition entre Turcs et non turcs. Le premier élément récurrent de cette campagne de propagande nationaliste est l’affirmation de la valeur guerrière de la nation turque et de ses ambitions. Il s’agit pour le pouvoir kémaliste de restaurer une fierté et un orgueil blessés par les traités de paix, en affirmant sa volonté de récupérer les « provinces martyres » [4] et de la capacité de la nation turque à faire valoir ses droits. Un second thème diffusé par la propagande nationaliste est la glorification de l’islam, qui se trouve encore lié à la figure de Mustapha Kemal dans l’imagerie au début des années 1920. Le prestige du Ghazi est rehaussé par le soutien des autorités religieuses dont il est censé bénéficier. Enfin, la propagande nationaliste proclame la pureté de la nation turque et, à l’inverse, condamne la dépravation des mœurs occidentales.
Cette propagande est orchestrée par des comités nationalistes établis dans les villes frontières. Ils financent la diffusion de feuilles volantes, la divulgation de rumeurs, mais aussi des activités à caractère plus militaire comme le recrutement de bandes armées. Ces groupes de pressions, hérités des Comités Union et Progrès, sont des structures parallèles au pouvoir officiel formidablement efficaces. Les fonds sont fournis par des hommes d’affaires disposant de puissants réseaux à cheval sur les deux pays. En revanche, c’est au niveau local que sont organisées les diverses étapes aboutissant aux incursions de bandes en territoire syrien. Elles ont pour objectif de soutenir l’action des comités de propagande, en entretenant les sentiments irrédentistes des populations d’origine turque et en favorisant la résistance des populations locales face à l’établissement du régime administratif consécutif au mandat. Enfin, elles désorganisent efficacement le système de défense des Français dans la zone frontalière par des alarmes continuelles [5].
Tracées sans tenir grand compte de la situation régionale et des populations locales, à peine établies, les frontières apparaissent contestables aux yeux des puissances et contestées par les pratiques des populations locales. Les acteurs locaux, minorités (arménienne, kurde), tribus nomades, deviennent des enjeux en politique étrangère et en politique intérieure. Pour les grandes puissances régionales, ils constituent un levier d’action pour étendre leur influence et réclamer des modifications frontalières ; pour les gouvernements, ils représentent tantôt des soutiens, tantôt des facteurs de contestations qu’il faut gérer sur le plan intérieur. En cherchant l’homogénéisation du territoire national, la Turquie se retrouve avec de puissants groupements de kurdes sur sa frontière sud, qui sont soutenus par les puissances mandataires française et britannique. Ils représentent pour le gouvernement turc une source d’inquiétude, car ils préparent des « coups » en territoire turc et déploieraient, selon Ankara, une propagande anti-turque. Les éléments considérés par Ankara comme « leur étant irréductiblement hostiles » et « haineux » sont les agglomérations arméniennes et kurdes le long de la frontière [6]. Les difficultés rencontrées avec les populations kurdes poussent le gouvernement d’Ankara à demander de l’aide à la puissance mandataire pour faire régner l’ordre à la frontière.
Pour la France, ces populations transfrontalières sont l’objet d’une constante attention, car elles peuvent être utilisées pour faire barrage aux ambitions turques. C’est particulièrement le cas en Haute-Dejzireh, au Nord-Est de la Syrie, qui constitue un espace depuis longtemps attractif pour le mandat français. Sur le plan politique, la Haute Djezireh est perçue comme la couverture des territoires de l’Euphrate et peut assurer à l’autorité qui la contrôle une emprise sur le Kurdistan. La France y pense donc moins sa frontière en Haute-Djezireh comme une frontière nationale sur le modèle westphalien que comme une frontière impériale, correspondant à une limite d’empire colonial. La région-frontière de Haute-Dejzireh fait face, dans la deuxième moitié des années 1920, à trois vagues successives d’immigration venant des pays frontaliers : Kurdes qui ont fui le régime d’Ankara, chrétiens qui fuient les persécutions turques depuis le début des années 1920, nestoriens venant d’Irak à partir de 1925 [7], sont installés le long de la frontière. Pour les autorités françaises, cette politique présente un double avantage. D’une part, ces populations en partie chrétiennes sont naturellement tournées vers la France et hostiles au gouvernement d’Ankara, averties par l’expérience du passé des dangers que représentent les autorités turques : elles constitueront donc pour la puissance mandataire un soutien fidèle et fiable, prêt à défendre la région frontière contre les ambitions des Turcs. D’autre part, l’élément chrétien dans la région constituera une séparation entre les musulmans syriens et les musulmans turcs. En cela, la politique menée par le pouvoir mandataire reste dans la droite ligne de la politique de soutien des minorités, initiée par Robert de Caix au début des années 1920.
Au sein de ces régions frontalières, se mettent alors en place des configurations sociales et spatiales spécifiques. La société qui compose les villes naissantes est hétéroclite, conséquence de la politique d’accueil mise en œuvre par le mandat dans la région frontalière : nomades en voie de sédentarisation et réfugiés de toutes origines se retrouvent par exemple dans la petite ville d’Hassetché, sous l’œil vigilant des autorités militaires locales. Vivant ensemble, les multiples composantes de la société urbaine ne sont pas pour autant désireuses de se mélanger : il s’agit plutôt d’une cohabitation, inscrite dans le paysage urbain qui reprend généralement l’organisation en quartiers communautaires. Du point de vue religieux, les nouveaux centres urbains accueillent des chrétiens de Turquie, qui construisent leurs Eglises suivant les rites qu’ils pratiquent. Les chrétiens y côtoient les musulmans originaires de la région ou les Kurdes qui ont fui le régime kémaliste et qui inscrivent leur marque dans l’espace urbain en construisant des mosquées. Cependant, certains quartiers mixtes laissent place au mélange de certaines catégories de la population urbaine, notamment les Kurdes et les chrétiens qui ont pu avoir l’habitude de vivre ensemble avant leur arrivée en Jezireh.
Lire la partie 2 : La frontière syro-irakienne. La lente définition de la frontière syro-irakienne (1920-1933) (2/2)
Cosima Flateau
Agrégée d’histoire, élève à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, les recherches doctorales de Cosima Flateau portent sur la session du sandjak d’Alexandrette à la Turquie (1920-1950), après un master sur la construction de la frontière nord de la Syrie sous le mandat français (1920-1936).
Notes
[1] Yves Ternon, Empire ottoman. Le déclin, la chute, l’effacement, Paris, Editions du Felin et Editions Michel de Maule, 2002, 575 p.
[2] CADN, Mandat Syrie-Liban, 1er versement, Cabinet Politique, Dossiers de principe (1926-1941), Inventaire n°5, carton n°550, Frontière turco-syrienne, septembre 1925. Le début du texte est la reproduction exacte de celui qui figurait dans l’accord de Londres de mars 1921.
[3] CADN, Mandat Syrie-Liban, Cabinet Politique, inventaire 6, carton n°550, dossier « Frontière syro-turque ».
[4] CADN, Mandat Syrie-Liban, 1er versement, Cabinet Politique, carton n° 996, Note sur la situation politique, 20 juin 1923.
[5] SHAT, 4H148 : D 1 : Attaque d’un détachement français par les Turcs dans la région de Behendour (juillet 1923).
[6] CADN, Mandat Syrie-Liban, 1er versement, Cabinet Politique, Inventaire n°5, carton n°574, Lettre du Haut-Commissaire Ponsot au ministre des Affaires Etrangères, 29 septembre 1927.
[7] CADN, Syrie-Liban, 1er versement, Cabinet Politique, Dossiers de principe (1926-1941), Inventaire n°5, carton n°1513, Lettre au consul de France à Bagdad pour l’accueil des Nestoriens, mai 1925.
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