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La Maison-Blanche a publié un communiqué célébrant les accords conclus lors de la visite du président Trump à Riyad, notamment la promesse saoudienne d’investir $600 mds aux Etats-Unis. En même temps, une importante série de contrats a été signée par des entreprises américaines dans divers secteurs. Notons en particulier l’implication américaine dans les projets visant à faire de l’Arabie saoudite un pôle majeur de l’Intelligence Artificielle, une ambition du Plan Vision 2030 [1]. A cet effet, le royaume a lancé Humain, une structure ad hoc créée par le Public Investment Fund (PIF), le Fonds souverain saoudien. Selon Washington, un accord de fourniture d’armements (‘le plus important de l’histoire’ des relations avec ce pays) atteindrait environ $142 milliards pour divers types de matériels, équipements, services (y compris entraînement) [2]. Le prince Mohammed ben Salmane (MBS) n’a pas écarté l’idée de porter le montant des investissements saoudiens en Amérique (une revendication de Trump) à $ 1trillion [3].
Parmi les sujets importants dans les rapports bilatéraux, MBS veut obtenir un accord de coopération nucléaire civil mais refuse qu’y figurent les garanties dites Protocole 123 qui empêchent de recourir à l’enrichissement d’uranium à des fins militaires, et a fortiori de signer le ‘gold standard’ qui le complète (conditions qu’ont accepté les Emirats pour leur contrat avec Washington). Le dossier de la coopération nucléaire civile est un sujet sur lequel Washington et Riyad rencontrent encore des obstacles significatifs, l’ouverture des relations diplomatiques saoudo-israéliennes n’étant plus vraiment à l’ordre du jour surtout au vu de l’écrasement des Palestiniens par une famine revendiquée, la proximité d’une offensive militaire dévastatrice et les tentatives d’expulser les Palestiniens vers des pays d’accueil (qui ne sont guère au rendez-vous) [4]. De son côté, Trump aimerait bien qu’en échange de ce contrat, Riyad ouvre des relations diplomatiques avec Israël, mais a réalisé que c’est politiquement inenvisageable pour MBS. Du coup, il s’est contenté de rappeler prudemment à ses interlocuteurs que ce serait bien de le faire… quand ils le voudront [5].
On comprend aussi que dans ses conversations avec les Saoudiens, le dossier iranien a été évoqué et sans nul doute ils ont dit au locataire de la Maison-Blanche qu’ils souhaitaient qu’il parvienne à un accord avec Téhéran (message entendu par Trump). On perçoit aussi que se confirme une (timide mais réelle) prise de distance avec Israël. On l’a vu avec la libération de l’otage israélo-américain, [6]. et par le comportement de Trump à Riyad.
Dans son discours [7] où il se félicite de l’extraordinaire ‘job’ accompli par sa présidence, le président américain lance quelques messages. Il complimente lourdement l’Arabie saoudite et félicite MBS pour ce qu’il a accompli. Il renouvelle son appel à Riyad de se joindre aux Accords d’Abraham. Il lance une diatribe contre l’Iran en se moquant au passage de Joe Biden qui a cédé à Téhéran sans rien obtenir ; après avoir présenté l’Iran comme un pays nocif pour la région mais qui est tombé en décrépitude, il réitère que l’Iran n’aura pas la bombe (vieux refrain) mais reprend son message : l’Iran aura un avenir brillant si on peut conclure un deal avec lui. Plus intéressant, si un accord ne peut pas être atteint, il promet des « pressions maximales » mais ne menace pas de frappes : « If I can make a deal with Iran, I’ll be very happy if we’re going to make your region and the world a safer place. But if Iran’s leadership rejects this olive branch and continues to attack their neighbors, then we will have no choice but to inflict massive maximum pressure, drive Iranian oil exports to zero, like I did before ». Il donne quelques assurances (générales) aux alliés (tous ou certains ?) : « I will never hesitate to wield American power, if it’s necessary, to defend the United States or to help defend our allies And there will be no mercy for any foe who tries to do us or them harm. We will have no mercy. They understand that. That’s why I’ve been pretty lucky ». Il condamne l’attaque du Hamas contre Israël, insiste sur les souffrances du peuple de Gaza dont le Hamas est responsable.
Trump crée la surprise par une initiative d’importance stratégique : il annonce qu’il veut lever les sanctions contre la Syrie et ouvrir des relations normales avec ce pays après en avoir discuté avec Erdogan et MBS. Encore plus significatif, il a eu une brève rencontre avec Mohammed al-Charaa, le président provisoire syrien [8]. Trump a encouragé al-Charaa à normaliser ses relations avec Israël [9]. Ce dernier avait fait savoir qu’il était ouvert à cette perspective [10]. Cette rencontre souhaitée par al-Charaa (et certainement facilitée par MBS et peut-être Erdogan) a été précédée par des appels du pied du dirigeant syrien offrant à Trump la possibilité de… construire une Trump Tower en Syrie et aux entreprises américaines d’investir dans le pétrole syrien et d’autres secteurs. Un certain Charles Bass aurait facilité les contacts entre le nouveau maître de Damas et Trump. On ne sait si ces perspectives vont se concrétiser, mais il est sûr que c’est un langage qui plaît aux oreilles du locataire de la Maison-Blanche qui, lors de sa visite dans le royaume saoudien, a prodigué de forts encouragements à la Syrie et son nouveau régime [11]. Là aussi, ceci n’a pas nécessairement enchanté Netanyahu.
Le 14 mai, Trump est intervenu lors du Sommet Etats-Unis-Pays du Golfe. Il a affirmé la volonté américaine de renforcer les relations avec ce groupe de monarchies, et dissipé les inquiétudes sur un désengagement des Etats-Unis. La défense et la sécurité régionale ont occupé une place importante dans ces discussions [12]. A cette occasion, il a sommé l’Iran de cesser d’opérer via ses ‘proxys’, tout en souhaitant parvenir à un accord sur le dossier nucléaire. Il a également évoqué le rapprochement avec le nouveau régime syrien. Le contenu des échanges entre les participants n’a pas fait l’objet de communications détaillées [13]. Si MBS a qualifié de stratégiques les relations entre le royaume et l’Amérique, il a déclaré que les deux pays coopèrent pour une « désescalade de la situation à Gaza, mettre fin à la guerre et trouver une solution d’ensemble au problème Palestinien ». Manifestement, cette préoccupation reste centrale pour les monarchies du Golfe [14].
Cette séquence saoudienne est riche d’enseignements : renforcement bilatéral saoudo-américain tant économique (cf la pluie de contrats et de promesses d’investissements), que stratégique (coopération et fournitures militaires, et une plus grande priorité à une détente régionale avec l’Iran n’excluant pas la vigilance. Trump comprend que frapper l’Iran gênerait beaucoup MBS et les Emirats), un moindre alignement sur Israël (tout en ne s’engageant pas sur l’avenir politique ni les ‘solutions’ du dossier palestinien). Nous notons un rapprochement entre la Turquie et l’Arabie saoudite dont les visions convergent, singulièrement sur la Syrie, ce qui induit aussi un rapprochement des positions américaines et… turques. Du côté d’Ankara, la décision d’Abdullah Öcalan, leader du PKK, de dissoudre cette formation pèse très favorablement sur un apaisement régional, et, par voie de conséquence, un terrain de dialogue positif avec Washington. Un autre sujet de contrariété pour Israël, contribuant à l’isolement de l’Etat hébreu.
Cette tournée du président américain qui inclut le Qatar et les Emirats est l’occasion pour lui, sa famille et ses proches, de signer des contrats pour les affaires du clan. Ce mélange de genres est habituel. Aussi, dans les semaines qui ont précédé son déplacement, Eric Trump et Donald Trump jr., qui sont les piliers de la Trump Organization, se sont activés dans la région pour de fructueuses opérations [15]. Mais cette fois-ci, leur père s’est distingué par un ‘royal cadeau’ du Qatar : un Boeing neuf d’une valeur de $400 millions, supposé remplacer son actuel Air Force One. Ce cadeau a suscité un certain émoi dans la classe politique américaine [16], mais il n’est pas utilisable pour un Air Force One tant qu’il n’a pas été adapté à cette mission avec les équipements nécessaires [17]. Si le locataire de la Maison-Blanche a accepté ce don sans complexe (qui doit être remis au Pentagone), un certain malaise est perceptible au Qatar [18]. En réalité, il semblerait que les donateurs cherchaient à se débarrasser d’un luxueux aéronef… inutile [19].
La surprise n’a pas été grande d’apprendre qu’à son arrivée au Qatar, Boeing a signé une grosse commande de 160 unités. Le président américain a qualifié cette commande d’environ $ 200 milliards comme la plus importante de l’histoire de Boeing [20] ; les annonces sur ce ‘mega deal’ connaissent une inflation sur les chiffres et les détails (encore à confirmer) [21]. Pour mémoire, n’oublions pas que les vrais montants effectivement payés pour ce contrat seront probablement sensiblement inférieurs, car assortis, comme c’est l’usage d’une réduction significative. En sus, les méga-contrats au Moyen-Orient donnent pratiquement toujours lieu à des contreparties sous forme de ‘contenu local’ et autres ‘clauses offset’ (compensations industrielles).
La séquence qatarie a, comme l’épisode saoudien, donné lieu à la signature d’une moisson de contrats ; le communiqué publié par la Maison-Blanche évoque la possibilité d’un volume d’échanges de $1,2 trillions (on ne sait pas ce que ceci recouvre exactement) et un montant de contrats conclus de $243,5 mds (y compris La commande « historique » de Boeing) [22]. Le Qatar bénéficiera ainsi de l’accès à des technologies de pointe américaines. Le secteur de la défense occupe aussi une place de premier plan dans ces accords. A cet égard, Washington envoie un signal fort en acceptant de fournir à l’Emirat 8 drones MQ-9B Reaper (transaction approuvée par le Sénat en mars) et des moyens anti-drones pour des montants respectifs d’environ $2mds et $1md [23]. En dehors de l’aspect économique, ces fournitures ont aussi pour objectif (c’est une des raisons de leur approbation) de restaurer la crédibilité de l’engagement américain pour la sécurité de cette zone. Une crédibilité qui avait été significativement écornée. Signe de cette confiance retrouvée, Trump a annoncé le 15 mai que le Qatar (qui aurait conclu des contrats d’armement pour $42 mds) va investir $10 mds dans la base américaine d’Al Udeid, un dispositif-clé de la défense américaine dans la région. Ce geste est significatif en ce sens qu’il matérialise la volonté américaine d’exiger de ses alliés de contribuer très significativement au financement de leur défense en contrepartie de l’engagement américain.
En sus, le locataire de la Maison-Blanche n’a pas oublié l’utilité de la diplomatie qatarie en matière de médiation et a demandé son aide pour les négociations nucléaires en cours avec l’Iran. A cette occasion, l’émir qatari a souligné que l’Iran a le droit de disposer du nucléaire à usage civil (une mise au point intéressante par rapport aux exigences sommant Téhéran de renoncer à tout dispositif nucléaire) [24].
L’excellent Amwaj Media souligne que « L’importante visite de Trump constitue un moment charnière dans l’alliance Qatar-USA, qui entre dans une nouvelle phase caractérisée par une plus grande interdépendance économique, une coopération sécuritaire renforcée et une proximité dans l’affinité géopolitique ». Andreas Krieg, expert cité par la même source, caractérise ainsi cette nouvelle relation : « Le Qatar offre du capital et de la connectivité en multipliant la force diplomatique de Washington ; les Etats-Unis offrent sécurité, accès et prestige ». Au cœur de cet axe : « Deux piliers stratégiques. Le premier, le rôle du Qatar comme acteur économique et diplomatique engagé ; et le second, son statut d’investisseur majeur dans les industries stratégiques américaines » [25]. Pour notre part, nous ajoutons un facteur qui n’est pas secondaire : la fiabilité du Qatar dans des négociations particulièrement délicates impliquant les Etats-Unis (libérations d’otages détenus en Iran).
Cette implication américaine se tourne aussi vers les Emirats arabes unis, troisième étape de la tournée du président américain. Là encore, une brassée de contrats a été signée : la Maison-Blanche qui met en avant un montant de $200 mds dans le cadre du programme de $1.400mds d’investissements émiratis dans l’économie américaine sur 10 ans [26]. Ces deals couvrent plusieurs secteurs, dont l’aviation et l’énergie, mais c’est l’Intelligence artificielle qui domine cette moisson [27]. Mais c’est une percée majeure qui retient l’attention : l’inauguration d’un « Campus américano-émirati » qui devrait comporter la construction du plus grand centre de données IA (hors États-Unis) à Abou Dabi, d’une capacité de 5 gigawatts sous la responsabilité d’un consortium américano-émirien. Ce projet s’insère dans le programme intergouvernemental « US-UAE AI Acceleration Partnership » [28]. Le groupe CISCO a signé un accord avec le groupe émirati G42 pour l’aider à développer l’intelligence artificielle aux Emirats arabes unis qui ont de grandes ambitions dans ce domaine [29]. Pour Washington, l’enjeu est non seulement d’occuper une place majeure sur ce marché de l’IA aux Emirats et dans le Golfe, mais aussi d’éviter que cette place ne soit occupée par Pékin qui courtise très activement ces riches clients et veut par ce biais occuper des positions stratégiques majeures. Qui contrôle l’IA dispose d’un énorme levier. Les Emirats représentent un enjeu de première importance, ce qui leur donne du poids pour négocier avec Washington malgré les réserves que suscite leur accès aux technologies les plus en pointe ; ils auraient ainsi obtenu la possibilité d’acquérir des puces de dernière génération [30]. Selon l’exécutif américain, toutes les garanties auraient été prises pour éviter la dissémination de technologies sensibles.
Ces juteux contrats ont suscité des protestations parmi les sénateurs Démocrates. Certains accusent Trump de corruption pour avoir cherché à gagner des avantages en échange des importants marchés militaires [31].
Si l’on voulait retenir un enseignement de cette tournée, celle-ci peut se résumer comme suit : 1) Réaffirmer l’engagement américain auprès des partenaires du Golfe et leur sécurité et dissiper l’impression d’un relatif abandon. 2) Un partenariat qui suppose une réciprocité : de gros contrats de fournitures d’armement américain, de prestations de services, aux côtés du maintien d’une présence militaire (à frais partagés) qui placent leurs clients dans une situation de dépendance de longue durée. 3) D’importants contrats tant d’achats que d’investissements réciproques pour des montants rarement atteints. Ce faisant, les Etats-Unis étendent leur influence économique de façon significative, via une interdépendance croissante. A cet égard, il convient d’observer l’implication croissante des principaux pays du Golfe dans maints secteurs de l’économie américaine. Ce faisant, ces monarchies développent aux Etats-Unis un lobbying d’une ampleur sans précédent (qui dans une certaine mesure concurrence celui d’Israël) qui leur donne une influence potentielle sur certaines orientations de cette économie. Bien entendu, il ne faut pas perdre lucidité ni vigilance face au vocabulaire parfois bonimenteur et aux chiffres qui peuvent avoir été, le cas échéant, quelque peu boursouflés.
Il reste que cette offensive américaine majeure va contraindre les Européens à affiner leur stratégie diplomatique, politique, économique et militaire sur cette zone. Assurément, les monarques du Golfe qui tirent parti des ambitions de Trump et de sa soif de deals, savent prudemment ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier et n’hésitent pas, quand leurs intérêts le commandent, à afficher leur distance par rapport à Washington. C’est parfaitement clair sur le dossier palestinien : lorsque Trump a maladroitement rappelé que Gaza était devenu inhabitable pour ses habitants (signifiant par là qu’il faut les expulser, mais où ?), cette déclaration a reçu un accueil froid et les monarques ont tôt fait de signifier qu’il fallait au contraire une solution politique (dont Netanyahu ne veut à aucun prix). On peut également retenir des discussions du président américain avec ses interlocuteurs qu’il apprécie les talents de médiateurs de chacun d’entre eux. Aussi bien Saoudiens qu’Emiratis, Qataris, Omanais, jouent un rôle dont Trump reconnaît l’efficacité. In fine, bien que les accords d’Abraham aient été évoqués lors de cette tournée, en particulier pour inviter Riyad à s’y joindre, Israël a paru marginalisé devant un bloc arabe qui ne peut améliorer ses relations avec l’Etat hébreu tant que celui-ci poursuit l’anéantissement des Palestiniens. Or rien ne semble distraire Netanyahu de cet objectif, sans doute commandé par sa propre survie politique. Ses ‘alliés’ ultras le tiennent comme la corde tient le pendu (en dépit d’une tentative de négociations avec le Hamas sans doute vigoureusement ‘encouragée’ par Trump).
Michel Makinsky
Outre une carrière juridique de 30 ans dans l’industrie, Michel Makinsky est chercheur associé à l’Institut de Prospective et de Sécurité en Europe (IPSE), et à l’Institut d’Etudes de Géopolitique Appliquée (IEGA), collaborateur scientifique auprès de l’université de Liège (Belgique) et directeur général de la société AGEROMYS international (société de conseils sur l’Iran et le Moyen-Orient). Il conduit depuis plus de 20 ans des recherches sur l’Iran (politique, économie, stratégie) et sa région, après avoir étudié pendant 10 ans la stratégie soviétique. Il a publié de nombreux articles et études dans des revues françaises et étrangères. Il a dirigé deux ouvrages collectifs : « L’Iran et les Grands Acteurs Régionaux et Globaux », (L’Harmattan, 2012) et « L’Economie réelle de l’Iran » (L’Harmattan, 2014) et a rédigé des chapitres d’ouvrages collectifs sur l’Iran, la rente pétrolière, la politique française à l’égard de l’Iran, les entreprises et les sanctions. Membre du groupe d’experts sur le Moyen-Orient Gulf 2000 (Université de Columbia), il est consulté par les entreprises comme par les administrations françaises sur l’Iran et son environnement régional, les sanctions, les mécanismes d’échanges commerciaux et financiers avec l’Iran et sa région. Il intervient régulièrement dans les media écrits et audio visuels (L’Opinion, Le Figaro, la Tribune, France 24….).
Notes
[1] https://fortune.com/2025/05/13/us-saudi-arabia-trump-ai-nvidia-chips-geopolitical-billions-stake/
[2] https://www. whitehouse.gov/ fact-sheets/2025/05/fact-sheet-president-donald-j-trump-secures-historic-600-billion-investment-commitment-in-saudi-arabia/ ; https:// breakingdefense.com/ 2025/05/at-nearly-142-billion-white-house-claims-largest-defense-deal-in-history-with-saudi-arabia/Les journalistes facétieux du Washington Post ont passé en revue l’ensemble des annonces (triomphales) de contrats et engagements récoltés pendant la tournée de Trump dans les 3 royautés. Ils n’ont pas manqué de relever que certains accords (cette pratique est classique) avaient été déjà ‘bouclés… sous la présidence précédente ! Voir :Trump is taking credit for Middle East deals that predate his presidency Cat Zakrzewski, Abigail Hauslohner and Susannah George May 16, 2025 The Washington Post https://www.washingtonpost.com/politics/2025/05/16/trump-middle-east-deals/
[3] https:// www.rnz.co.nz/ news/world/560907/trump-secures-1-trillion-saudi-investment-pledge
[4] https://www. Gulfinstitute .org/2025/05/13/saudi-goes-nuclear-with-trumps-help/
[5] https://www.aljazeera. com/ news/ 2025/5/13/israel-normalisation-takes-backseat-as-trump-announces-saudi-deals
[7] https://rollcall.com/factbase/trump/transcript/donald-trump-speech-saudi-investment-forum-riyadh-saudi-arabia-may-13-2025/
[8] https://www.aljazeera.com/news/ 2025/5/14/ trump-meets-syrias-al-sharaa-eyes-normalisation-of-ties-with-damascus ; https://www.csis.org/analysis/trump-announces-lifting-sanctions-syria ; https://www. atlanticcouncil. org/blogs/new-atlanticist/experts-react-trump-just-announced-the-removal-of-all-us-sanctions-on-syria-whats-next/ ; https://www.abc.net.au/news/2025-05-14/united-states-sanctions-on-syria-lifted/105289658
[9] https://www.npr.org /2025/05/14/ nx-s1-5397359/trump-syria-sharaa-sanctions
[10] https://www.middleeasteye.net/news/syria-willing-normalise-ties-israel-under-right-conditions-leader-says
[11] https://www.intellinews.com/trump-tower-proposal-in-damascus-signals-al-sharaa-s-trade-ambitions-380569/
[12] https:// www. arabnews. com/node/2600745
[13] https://www. washingtoninstitute.org/policy-analysis/president-trumps-gulf-trip-meeting-gcc-day-two
[14] https://www.muscatdaily. com/2025/05/14/gcc-leaders-call-for-ending-gaza-war/
[15] https://apnews.com/article/trump-business-interests-family-middle-east-cryptocurrency-cbb7d2354304ce0308800819944cf3f8 ; https://edition.cnn.com/ 2025/05/13/politics/trump-middle-east-business-invs
[16] https://www.cnbc.com/2025/05/12/trumps-willingness-to-accept-a-luxury-jet-from-qatar-sparks-criticism.html
[17] https://www. washingtonpost.com/national-security/2025/05/12/trump-qatar-747-gift-security/ ; https://www.bbc.com/news/ articles/cx2eylpdg9po
[18] https://www.lemonde.fr/en/ international/ article/2025/05/11/qatar-says-no-final-decision-made-on-gifting-trump-a-jet-to-use-as-air-force-one_6741153_4.html
[19] https://www.forbes.com/sites/ jeremybogaisky/2025/05/14/qatar-747-trump/
[20] https://www.lefigaro.fr/ societes/ qatar-airways-passe-une-commande-de-200-milliards-de-dollars-a-boeing-annonce-donald-trump-20250514
[21] https://www.msn.com/en-us/money/companies/boeing-wins-largest-ever-order-from-qatar-airways-trump-says/ar-AA1ELFC1?ocid=finance-verthp-feeds
[22] https:// www.whitehouse.gov/fact-sheets/2025/05/fact-sheet-president-donald-j-trump-secures-historic-1-2-trillion-economic-commitment-in-qatar/
[23] https://breakingdefense.com/2025/05/trump-qatar-sign-agreements-to-go-ahead-with-2b-mq-9b-1b-counter-drone-orders/
[24] https://apnews.com/article/trump-middle-east-syria-qatar-saudi-arabia-8bd63b3f9fc1856532a00adf1795e38f
[26] https://www.whitehouse.gov/fact-sheets/2025/05/ fact-sheet-president-donald-j-trump-secures-200-billion-in-new-u-s-uae-deals-and-accelerates-previously-committed-1-4-trillion-uae-investment/
[27] https://www.euronews.com/ business/ 2025/05/16/trump-wraps-up-gulf-tour-with-179-billion-deals-with-the-uae-centring-on-ai
[28] https://www.commerce.gov/news/press-releases/2025/05/uae/us-framework-advanced-technology-cooperation ; https://www.commerce.gov/news/press-releases/2025/05/uae-and-us-presidents-attend-unveiling-phase-1-new-5gw-ai-campus-abu
[29] https://www. thenationalnews.com/future/ technology/ 2025/05/13/uae-chips-us-trump-ai/
[30] https://www.cnbc.com/2025/05/16/us-uae-agree-on-path-for-emirates-to-buy-top-american-ai-chips-trump-says.html ; https://www. lawfaremedia.org /article/the-uae-s-trump-era-ai-strategy
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