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Toufic Youssef Aouad, un écrivain de l’histoire du Liban

Par Mathilde Rouxel
Publié le 05/09/2017 • modifié le 18/07/2017 • Durée de lecture : 11 minutes

Un auteur innovant

Toufic Youssef Aouad commence à écrire dans de nombreuses revues littéraires, juste après l’obtention de son baccalauréat. Il suit alors des études de Droit, et est aussi rédacteur en chef dans divers quotidiens de Beyrouth ou de Damas. Il est nommé secrétaire de rédaction du quotidien An-Nahar dès sa fondation par Gibran Tuéni en 1933. Il a alors vingt-deux ans. Il y signe aussi l’éditorial, sous son nom pseudonyme : Hammad.

Huit ans plus tard, il fonde sa propre revue, qu’il voulait politique, sociale et littéraire. Al-Jadid nait ainsi en 1941, où il y écrit des articles très engagés en faveur de l’indépendance du Liban. Cet engagement lui vaut de la prison. Il publie ensuite en 1944 un ouvrage inspiré du programme social anglais du « Premier Rapport Berveridge », qui appelle à plus de droits et à une augmentation des salaires. Pour un Beveridge libanais étudie particulièrement la condition des paysans ; le livre est épuisé quelques semaines après sa parution (3).

Au moment de l’indépendance du Liban, en 1946, il est nommé représentant diplomatique de la jeune nation libanaise à l’étranger (4). Il est notamment envoyé à Buenos Aires avec Gibran Tuéni, où ils fondent le premier consulat libanais. L’Argentine avait connu, au début du XXe siècle, de fortes migrations libanaises et la diaspora était très alors importante. C’est pour Toufic Youssef Aouad le début d’une longue carrière diplomatique, qui l’amène pour un temps à délaisser l’écriture romanesque.

Néanmoins, son engagement n’est pas que politique. Toufic Youssef Aouad plaide dès 1929, alors qu’il n’a que dix-huit ans, pour « la modernisation et l’innovation de la langue arabe » ; plus tard, dans ses romans, il est perçu comme un auteur ayant véritablement révolutionné la langue arabe (5). Il travaille d’ailleurs tous les genres littéraires : on retrouve son nom au bas de chroniques de presse, de poésies, de pièces de théâtre, de mémoires. Il se distingue toutefois particulièrement dans l’écriture du roman ou de la nouvelle : Al-Sabî al-A’raj (« Le Garçonnet boiteux », 1936) ou Qamîs al-Sûf (« Le tricot de laine », 1937) témoignent déjà d’un « réalisme audacieux » d’une « simplicité du style » et d’un « art de la narration […] si novateurs qu’ils deviennent en quelques années des classiques du genre » (6). Au cœur de sa carrière diplomatique, il revient en 1962 à l’écriture avec une pièce de théâtre, Le Touriste et l’interprète. Il reçoit à cette occasion le Prix du Club du Livre pour la meilleure pièce de théâtre ; c’est la seule qui est traduite en français de son vivant (7). En mission au Japon à la fin des années 1960 (8), il publie un recueil de poèmes composés de deux vers, sans doute inspirés de la forme japonaise des haïkus. C’est, une fois encore, une véritable innovation dans le paysage littéraire arabe.

Auteur « cruellement lucide de son temps » (9), sa littérature offre au lecteur une analyse subtile de la société libanaise et de son évolution tout au long du XXe siècle. Deux de ses ouvrages – Le Pain, publié pour la première fois au Liban en 1939, et Dans les meules de Beyrouth publié en 1972 – ont été récemment traduits en français. Nous nous proposons de revenir sur ces deux œuvres, qui permettent de mesurer l’importance de cet écrivain et de discuter deux événements traumatisants de l’histoire du Liban : la famine de 1915 au Mont Liban, et les débuts de la guerre civile de 1975-1990.

Toufic Youssef Aouad meurt en 1988, en pleine guerre du Liban (10). Son influence considérable et son caractère visionnaire amènent l’UNESCO à le désigner « auteur le plus représentatif de son temps » en 1974 (11).

Le Pain (Al-raghîf)

Toufic Youssef Aouad a vécu la grande famine qui décima les populations du Mont Liban pendant la Grande Guerre. Cette famine, provoquée en 1915 à la fois par la destruction des récoltes par une invasion de sauterelles, le blocus de trois mois des armées de l’Entente qui empêchaient l’approvisionnement de l’armée ottomane par l’Allemagne, et la confiscation et le détournement du blé par l’armée ottomane, qui espérait endiguer la montée des nationalismes arabes en affaiblissant ses populations. Toufic Youssed Aouad était encore un enfant. L’injustice de cette violence infligée à ses proches et sa position de témoin de tous les bouleversements que connut le Proche-Orient tout au long du XXe siècle lui prodiguèrent une « volonté d’acier et une confiance inébranlable en lui-même » (12) qui l’amenèrent notamment à se mobiliser contre la présence des Français au Liban, et qui le conduisit à une longue carrière de diplomate.

Comme il le dit en ouverture de son ouvrage qu’il préface, « ce n’est que plus tard que l’enfant de 1914 se réveilla en moi, protestant de toute sa candeur et maudissant mille fois la bonne nourriture produite par notre terre généreuse sous notre ciel pur et fidèle, que nos pères et mères retirèrent des bouches de leurs enfants, la chair de leur chair, pour apaiser la faim des conquérants » (13). L’enfant qu’il était, et qui vit s’effondrer autour de lui, squelettiques, vieillards, femmes et enfants (les hommes valides étant, pour la plupart, envoyés gonfler les rangs de l’armée ottomane ou contraints aux travaux forcés (14) - « safar barlek » en turc (15)) ne comprenait pas la portée politique de cet affamement. L’écriture de Le Pain fut pout Toufic Youssef Aouad un moyen de témoigner des conditions de vie sous l’occupation turque, et de cette famine qui décima des milliers de personnes, près du tiers de la population du Mont Liban. Il fut d’ailleurs l’un des seuls témoins de cet épisode tragique : comme le souligne le chercheur Youssef Mouawad, « avec le recul nous constatons que la plus grande catastrophe humaine de l’histoire du Liban moderne a été occultée. Personne n’en parle plus au-delà des années trente, car la misère n’est jamais héroïque ; et puis qui irait raconter que les siens sont morts le long des routes en criant famine et en tendant la main ? » (16).

La politique est partout présente dans Le Pain. La naïveté avec laquelle il la perçut, enfant, n’est pourtant pas en reste : son petit personnage Tom incarne complètement son regard d’enfant. L’action se situe à la veille de la Révolte arabe de 1916. La misère et la faim sont partout présentes. Les opposants nationalistes, les abadayet (les « vaillants », c’est-à-dire les nationalistes arabes organisés contre la présence turque), organisent leur résistance en cachette de l’armée ottomane. Les Turcs font la loi, et menacent de la potence ceux qui s’opposent à leur autorité. Pour cette raison, Sami Assem, militant nationaliste, se cache dans une grotte en haute montagne pour continuer la lutte. Sa disparition mène sa famille à la faillite, les Turcs pour se venger détruisant l’épicerie de la belle-mère de sa fiancée Zeina, complice. Le jeune frère de cette dernière, Tom, connaît alors la faim ; autour de lui, la famine tue. Les soldats arabes envoyés dans l’armée ottomane tentent d’aider leur peuple : le personnage de Kamel Effendi est l’un d’entre eux. En contournant les règles, il nourrit le jeune Tom et sa mère, devenue folle sous la torture des Turcs. L’enfant attend le retour de sa sœur, qui après la mort présumée de son amant Sami s’est engagée auprès des abadayet ; Sami, qui s’est en réalité enfui de prison, guide des armées de nationalistes pour reprendre Damas aux Turcs et renverser le rapport de domination.

Ce qui fait de ce livre une pierre de touche de la littérature de Toufic Youssef Aouad est qu’il ne brille pas qu’en raison de l’ancrage historique de son propos, qui, en 1939, faisait montre d’une certaine audace (sous le mandat français, raconter les violences de l’occupation et retracer les origines du nationalisme n’avait rien de neutre) : il est aussi considéré comme le premier roman moderne écrit au Liban. En effet, comme le note Zeina Toutounji, « Aouad ne se contente pas de raconter, il le fait en innovant dans le style, en faisant évoluer la langue arabe, en introduisant le réalisme, un réalisme cru que rien ne vient édulcorer » (17). La langue arabe est perçue par Toufic Youssef Aouad comme un patrimoine, mais aussi comme une arme politique : « il déplore qu’elle soit transmise à l’identique, figée, et qu’elle ne serve souvent qu’à endormir et maintenir les peuples dans leur torpeur » et appelle à la « moderniser, l’adapter à son temps et lui donner les outils pour le futur » (18). Cet usage novateur de la langue et ces prises de position affirmées dans l’expression-même de Toufic Youssef Aouad font de Le Pain un ouvrage fondateur de la littérature libanaise.

Dans les meules de Beyrouth (Tawahîn Bayrût, 1972)

« C’est sans doute son flair historique pour les époques essentielles et critiques qui le conduit […] à faire de l’actualité libanaise le sujet de son second roman » (19), écrit Farès Sassine pour L’Orient Littéraire, au sujet de Toufic Youssef Aouad. C’est pourtant alors qu’il est en poste au Japon, en 1969, qu’il commence l’écriture de Dans les meules de Beyrouth (20), paru en 1972 et qui annonce, de façon prémonitoire, la guerre civile qui ravage le Liban pendant plus de quinze ans.

La jeunesse libanaise est au cœur du roman de Toufic Youssef Aouad. Tel un sociologue, il crée des personnages capables d’incarner les tourments dans lesquels se sont trouvés plongées les sociétés arabes, au lendemain de la défaite de 1967 qui les a tant affaiblis. C’est aussi, une fois encore, la révolte qui intéresse l’auteur, qui redonne vie aux mouvements étudiants des années 1960, qui opposait la jeunesse libanaise à un gouvernement incapable de gérer une situation qui plaçait le pays au bord du gouffre. Il met en scène Tamima, arrivée d’une famille pauvre du Sud du Liban, et Hani, issu d’un village du Nord. Tous deux sont à Beyrouth pour leurs études, et pour profiter de la nouvelle modernité des quartiers de Hamra, à l’Ouest de la ville. Les deux protagonistes viennent de communautés différentes – elle est musulmane chiite, il est chrétien. C’est leur engagement politique qui les rapprochera. Leur lucidité face à l’état du pays les conduit à s’engager, comme tant d’autres, dans les luttes politiques, sociales et idéologiques qui traversaient une fin des années 1960 en pleine ébullition. Par delà les prises de positions qui s’imposaient à l’époque avec l’irruption des fedayin palestiniens au Liban, la capitale libanaise offrait, dans ces années-là, une libéralisation des mœurs, pour laquelle s’embrasent Tamima et Hani, comme beaucoup des jeunes de leur génération. La tradition et le conservatisme des campagnes d’où ils sont issus les rattraperont toutefois bien vite : sous les manifestations étudiantes se cachent une violence et une intolérance croissante.

L’auteur s’attache à exposer les rouages d’un système politique fondé sur la féodalité et le confessionnalisme, en choisissant toutefois de donner la parole à ceux qui voudraient le renverser. Situant son action dans un contexte politique régional menaçant, hanté par le spectre d’un conflit israélo-palestinien qui déborda les frontières du Liban (Israël a déjà bombardé l’aéroport de Beyrouth et attaqué le Sud du Liban), Toufic Youssef Aouad prône la laïcité, soutient les mouvements syndicaux naissants et conteste la corruption de certains dirigeants.

Comme l’écrit le critique littéraire Farès Sassine, les « meules » du titre insistent « sur l’effet d’écrasement et de broiement de la nouvelle Babylone qu’est, en cette fin des années 1960, la capitale libanaise » (21). Hani et Tamima discutent en voiture des « Phéniciens » et des « Arabes », les Chrétiens se réclamant des premiers, les Musulmans étant rattachés aux seconds ; le confessionnalisme est partout présent, mais c’est pourtant des velléités nationalistes qui motivent les deux jeunes étudiants. Leur naïve jeunesse ne leur permet pas d’échapper aux « trafiquants d’influence » qui surent les manipuler « à leurs fins partisanes et leurs ambitions personnelles » (22) : sous la plume de Toufic Youssef Aouad, l’espoir cultivé par cette jeunesse assoiffée d’indépendance et de liberté n’est déjà que les prémices d’une guerre clanique qui s’annonce subrepticement.

Le caractère prémonitoire de ce texte, traduit en 2012, fait par ailleurs écho aux mouvements populaires que le monde arabe a connus plus récemment. Chantal Verdeil propose en effet une lecture contemporaine de cet ouvrage fondamental de l’histoire de la littérature arabe : « Pour l’auteur, la libéralisation des mœurs n’est qu’une illusion funeste. […] Le personnage de Tamima entrelace révolution politique et libéralisation des mœurs comme si les deux mouvements étaient inséparables. Cette analyse fait écho, à quarante ans d’intervalle, aux lectures qui sont faites aujourd’hui des “révolutions arabes“, dont certaines mettent en lumière les dimensions sexuelle, intime et familiale des transformations profondes que connaît aujourd’hui le monde arabe » (23).
Cette lecture de l’ouvrage de Toufic Youssef Aouad est intéressante parce qu’elle expose toute la finesse d’analyse de l’auteur, qui comprit sa société bien au-delà des considérations politiques qu’elle soulevait à son époque. La lecture de Dans les meules de Beyrouth apparaît ainsi salvatrice en ce qu’elle nous raconte l’histoire des résistances manquées, avortées et empêchées par les divisions abyssales qui séparent les communautés, les nationalités, les classes sociales, les idéologies.

Conclusion

Les traductions de ces deux ouvrages fondamentaux de la littérature arabe ont été réalisées très récemment. Dans le cas de Dans les meules de Beyrouth, les traductions anglaise, allemande ou russe sont parues dès les premières années après la publication de l’ouvrage. Mais la traduction de Le Pain éditée en 2014 est la première du genre. Par-delà son intérêt littéraire, son acuité historique offre au lecteur francophone des outils remarquables pour comprendre la région, ainsi que ses racines historiques (Première Guerre mondiale et chute de l’Empire ottoman). Il permet aussi de rétablir une réalité historique trop peu mise en avant, celle du désastre causé par la famine dans les montagnes libanaises du Mont Liban. Roman littérairement innovant, il devient ainsi également une source passionnante pour les chercheurs et les passionnés d’histoire.

 Toufic Youssef Aouad, Dans les meules de Beyrouth, traduit de l’arabe par Fifi Abou Dib, Paris, Sindbad/Actes Sud, 2012.
 Toufic Youssef Aouad, Le Pain, traduit de l’arabe par Fifi Abou Dib, Sindbad/Actes Sud, 2014.

(1) Alexandre Najjar, Dictionnaire amoureux du Liban, Paris, Plon, 2014.
(2) Propos tirés de Moyen Orient Express, émission de TV5 Monde, 2015. En ligne : https://www.youtube.com/watch?v=UsJoqWRXgS8
(3) Zeina Toutounji, « Toufic Youssef Aouad, témoin visionnaire », L’Orient Littéraire, mai 2015, disponible en ligne, consulté le 4 juillet 2017. URL : http://www.lorientlitteraire.com/article_details.php?cid=7&nid=4902
(4) Farès Sassine, « Un roman prémonitoire du début des années 1970 », L’Orient Littéraire, novembre 2012, disponible en ligne, consulté le 4 juillet 2017. URL : http://www.lorientlitteraire.com/article_details.php?cid=14&nid=4010
(5) Zeina Toutounji, op. cit.
(6) Farès Sassine, op. cit.
(7) Zeina Toutounji, op. cit.
(8) Zeina El Tibi, « Hommage à Toufic Youssef Aouad », Al-Ayam, n°59, janvier 2013, disponible en ligne, consulté le 4 juin 2017. URL : http://www.alayammagazine.com/?q=content/hommage-%C3%A0-toufic-youssef-aouad
(9) Zeina Toutounji, op. cit.
(10) Zeina El Tibi, op. cit.
(11) Laurent de Saint Perier, « Fifi Abou Dib : “Le Liban vit une époque de ‘modernité archaïque’“ », Jeune Afrique, 17 avril 2013, disponible en ligne, consulté le 4 juin 2017. URL : http://www.jeuneafrique.com/171245/culture/fifi-abou-dib-le-liban-vit-une-poque-de-modernit-archaeque/
(12) Zeina Toutounji, op. cit.
(13) Toufic Youssef Aouad, Le Pain, traduit de l’arabe par Fifi Abou Dib, Sindbad/Actes Sud, 2014, p.14.
(14) Candice Raymond, « Beyrouth et l’empire ottoman : dynamiques des nouvelles historiographies de la ville », in. J.-C. David, S. Müller Celka, Patrimoines culturels en Méditerranée orientale : recherche scientifique et enjeux identitaires. 3ème atelier (26 novembre 2009) : Les héritiers de l’Empire ottoman et l’héritage refusé. Rencontres scientifiques en ligne de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, Lyon, 2009, p.2, [En ligne], dernière consultation le 03 juillet 2017. URL : http://www.mom.fr/3eme-atelier.html
(15) Sur cette question, voir le film d’Henry Barakat, Safar Barlek, tourné en 1966. Il a pour protagoniste principale la chanteuse Fayrouz, qui fait du film un musical ; c’est pourtant, à en croire le chercheur en études cinématographiques Élie Yazbeck, le premier film historique de l’histoire du cinéma au Liban. Voir Élie Yazbek, “L’imaginaire morcelé au Liban”, actes du colloque “Le Cinéma au prisme de l’histoire », tenus les 19, 20 et 21 mai 2010 à l’EHESS.
(16) Youssef Mouawad, « 1914-1918 ou la guerre de la famine », in Le’v Nordiguian, Les « Petites écoles » du Mont-Liban, Presses Universitaires de l’USJ, p. 104.
(17) Zeina Toutounji, op. cit.
(18) Ibid.
(19) Farès Sassine, op. cit.
(20) Zeina El Tibi, op. cit.
(21) Farès Sassine, op. cit.
(22) Toufic Youssef Aouad, Dans les meules de Beyrouth, traduit de l’arabe par Fifi Abou Dib, Paris, Sindbad/Actes Sud, 2012, p.172.
(23) Chantal Verdeil, “Femmes broyées… Dans les meules de Beyrouth”, histoire du Monde arabe et du Moyen-Orient contemporain à l’INALCO, 1e avril 2013, disponible en ligne, consulté le 4 juillet 2017. URL : https://hmo.hypotheses.org/273.

Publié le 05/09/2017


Suite à des études en philosophie et en histoire de l’art et archéologie, Mathilde Rouxel a obtenu un master en études cinématographiques, qu’elle a suivi à l’ENS de Lyon et à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban.
Aujourd’hui doctorante en études cinématographiques à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle sur le thème : « Femmes, identité et révoltes politiques : créer l’image (Liban, Egypte, Tunisie, 1953-2012) », elle s’intéresse aux enjeux politiques qui lient ces trois pays et à leur position face aux révoltes des peuples qui les entourent.
Mathilde Rouxel a été et est engagée dans plusieurs actions culturelles au Liban, parmi lesquelles le Festival International du Film de la Résistance Culturelle (CRIFFL), sous la direction de Jocelyne Saab. Elle est également l’une des premières à avoir travaillé en profondeur l’œuvre de Jocelyne Saab dans sa globalité.


 


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