Le 2 novembre, la Ligue des Etats arabes a annoncé que la Syrie acceptait le plan proposé par l’organisation, c’est-à-dire l’arrêt de la violence, la libération des personnes emprisonnées dans le contexte de la répression, le retrait de l’armée syrienne des villes et zones concernées par les conflits armés, l’accès aux médias et à la Ligue des Etats arabes. En dépit de l’acceptation de ce plan par Damas, les violences qui se sont poursuivies le lendemain et les jours suivants ont amené les Etats-Unis à demander à la Syrie le 3 novembre de mettre en œuvre le plan de la Ligue des Etats arabes.
Le 5 novembre, en lien avec le plan accepté par Damas, le régime syrien a libéré plus de 500 personnes, arrêtées lors de la répression. Cependant, ayant constaté que la répression se poursuivait et que le régime syrien « n’avait pas respecté ses engagements à appliquer le plan arabe pour une sortie de crise dans le pays », la Ligue arabe a annoncé le 6 novembre que les ministres des Affaires étrangères se réuniront le 12 novembre.
