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Reportage photo - Une journée à Saïda, sur les traces d’une histoire libanaise

Par Ines Gil
Publié le 31/03/2023 • modifié le 28/04/2023 • Durée de lecture : 2 minutes

Emblème de Saïda, la forteresse qui s’enfonce dans la mer a été construite par les croisées au XIIIème siècle.

Crédit photo : Ines Gil

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Canon posté à l’entrée de la forteresse.

Crédit photo : Ines Gil
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Non loin de la forteresse, la ville renferme un modeste port d’où les bâteaux de pêcheurs prennent le large au petit matin, à la recherche de poissons à vendre durant la journée.

Crédit photo : Ines Gil
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Les poissons pêchés fournissent les restaurants en bord de mer et une clientèle en quête de produits frais.

Crédit photo : Ines Gil
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Selon les pêcheurs rencontrés sur place, la crise rend leur travail plus difficile. En cause, le prix du carburant qui a explosé, pourtant essentiel pour faire fonctionner leurs bâteaux.

Crédit photo : Ines Gil
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Les poissons frais sont exposés le long de la route pour attirer les clients.

Crédit photo : Ines Gil
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La pêche à la ligne est une activité prisée par de nombreux Libanais sur les villes côtières.

Crédit photo : Ines Gil
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Construit dans sa forme actuelle par l’émir Fakhreddine II au 17ème siècle, Khan El Franj était au centre des activités commerciales de Saïda. Les marchands originaires de la région du Levant et d’Europe y posaient pied pour commercer.

Crédit photo : Ines Gil
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Intérieur de Khan El Franj. Le bâtiment historique renferme aujourd’hui le Centre libano-français de Culture et Développement.

Crédit photo : Ines Gil
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Église latine “Lady of the annunciation” située dans la vieille ville de Saïda.

Crédit photo : Ines Gil
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Façade de la mosquée al-Omari, construite à l’emplacement du Temple croisé Saint Jean.

Crédit photo : Ines Gil
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Intérieur de la mosquée al-Omari.

Crédit photo : Ines Gil
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Château Saint Louis. Château croisé situé à l’intérieur de Saïda, bâti en 1253 à l’emplacement de l’acropole antique occupée au moins depuis l’Age du Bronze.

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Une multitude de petites rues dessinent la vieille ville.

Crédit photo : Ines Gil
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Les décorations pour le ramadan sont installées dans le souq. Cette fête religieuse va rythmer le quotidien de la ville pendant un mois.

Crédit photo : Ines Gil
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En majorité musulmans (sunnites), les habitants se préparent au ramadan. Les passants achètent des décorations, des petites lanternes ou des représentations de lunes, qu’ils installeront dans leurs foyers durant ce mois sacrée musulman.

Crédit photo : Ines Gil
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Nombre d’habitants de la ville affichent leur soutien à la cause palestinienne. Saïda renferme le plus grand camp palestinien du Liban, Aïn el-Helwe.

Crédit photo : Ines Gil
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Dans le souq, de nombreux marchés sont spécialisés dans la vente de bijoux en or. Un matériaux importé particulièrement onéreux pour nombre de Libanais depuis le début de la crise financière.

Crédit photo : Ines Gil
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Tout comme Tripoli, la ville est connue pour sa production de savon de qualité. Le “musée de savon” dans la vieille ville est consacré à l’histoire de ce savoir-faire.

Crédit photo : Ines Gil
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Devant une échoppe de tahini, une cruche (appelée “briq” en dialecte libanais, et “ابريق“ en arabe littéraire) est installée. Remplie d’eau potable, elle est mise à disposition des passants qui souhaitent se désaltérer. Ils boivent en gardant une distance entre la cruche et leur bouche pour des questions d’hygiène.

Crédit photo : Ines Gil
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Café traditionnel où les clients s’attardent pour boire un thé ou un café libanais en jouant au baggamon.

Crédit photo : Ines Gil
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Le Hammam Jadeed est le plus grand de la ville. Édifié en 1720 par Mustafa Hammoud, il n’est plus en service à l’heure actuelle.

Crédit photo : Ines Gil
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L’accès au hammam était divisé entre le début de journée (réservé aux femmes) et la soirée (réservée aux hommes).

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Des tableaux de l’artiste Christopher Young, illustrant la vie dans le hammam et la vie sociale à Saïda sont exposés sur les murs du hammam.

Publié le 31/03/2023


Ines Gil est Journaliste freelance basée à Beyrouth, Liban.
Elle a auparavant travaillé comme Journaliste pendant deux ans en Israël et dans les territoires palestiniens.
Diplômée d’un Master 2 Journalisme et enjeux internationaux, à Sciences Po Aix et à l’EJCAM, elle a effectué 6 mois de stage à LCI.
Auparavant, elle a travaillé en Irak comme Journaliste et a réalisé un Master en Relations Internationales à l’Université Saint-Joseph (Beyrouth, Liban). 
Elle a également réalisé un stage auprès d’Amnesty International, à Tel Aviv, durant 6 mois et a été Déléguée adjointe Moyen-Orient et Afrique du Nord à l’Institut Open Diplomacy de 2015 à 2016.


 


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