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La première impasse des médecins ottomans réside dans la difficulté à nommer cette maladie qui dispose de plusieurs appellations comme grip, nzele, nazlah (catarrhe - inflation des muqueuses), ispanyol, enfluenza, fièvre de trois jours, bronchopneumonie, etc. Nommer quelque chose, c’est se l’approprier au travers d’un diagnostic précis sans appel, or la maladie s’identifie principalement sous la forme de symptômes, qui peuvent être ceux d’autres maladies (notamment la malaria ou encore le paludisme) et donc être générateur de confusions. Il est assez difficile pour l’époque d’identifier un virus et de mettre en marche le paradigme bactériologique, à savoir recherche de l’agent pathogène au microscope, étude du cycle de la maladie et enfin recherche des moyens de prévention et de traitement. A cet égard, les autopsies réalisées, certes tardivement, ont pu apporter certains éléments de réponses sur les premiers cas de grippe espagnole.
Selon Ahmed Emin (1), quatre raisons structurelles expliquent les difficultés de l’Empire ottoman à prendre les mesures contre la grippe pendant la guerre. La première réside dans l’insuffisance des ressources du pays, comme l’illustrent les nombreuses pénuries de marchandises rares (nourritures, charbon, etc.), d’une économie en berne, d’une inflation galopante, d’un coût de la vie en constante augmentation et d’infrastructures de transport inadéquates (ou détruites) pour un territoire immense. La deuxième s’explique par l’incapacité bureaucratique de la Porte de répondre aux besoins de sa population. Ensuite, il est important de noter le poids économique de la guerre qui a épuisé tant physiquement que matériellement l’Empire. De 1911 à 1923, les guerres ottomanes sur des théâtres éloignés s’articulent autour de très courts intervalles de paix (2). Toutes les énergies de l’Etat sont dirigées vers une seule finalité, gagner les guerres. Enfin, la corruption et les imprévus propres au hasard des conflits, le fameux brouillard clausewitzien, n’ont pas permis à Istanbul de disposer d’un système de santé performant. A cet égard, l’Empire était d’autant plus vulnérable qu’il manquait à la fois de personnels soignants, de nombreux médecins étant affectés aux troupes en campagne, et de médicaments, ces derniers étant principalement produits par les puissances alliées.
Après la guerre, différentes institutions nationales et internationales ont apporté leur aide comme le Croissant Rouge, la Croix Rouge ainsi que la commission d’occupation des Alliés chargée de la santé, mais également certaines organisations diasporiques d’Arabo-américains originaires de la zone libano-syrienne mais aussi l’American Zionist Medical Unit à Jérusalem (3).
La première organisation sanitaire permanente à vocation internationale ne verra le jour qu’en 1920 sous le nom de Comité à la santé et à l’hygiène de la Société des Nations (SDN), l’ancêtre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (4), face à la nécessité de disposer d’un réseau de surveillance pour alerter les Etats en proie aux survenances de pandémies. L’hécatombe causée par cet ennemi sans visage fait prendre conscience de la menace globale des épidémies qui ne peuvent pas être traitées uniquement dans le cadre national. La fin de la Grande guerre est synonyme de fixation territoriale. A cette période, la vision de l’internationalisation est celle du « développement des institutions, qui grâce à la généralisation de l’Etat-nation dans le monde et par le biais des procédures ainsi que des forums de discussion mutuellement convenus, permettraient l’intégration du monde entier dans une société d’acteurs étatiques souverains bien gouvernés » (5).
Plusieurs mesures sanitaires préventives, individuelles ou collectives, ont été prises (6). Pour celles collectives, il est possible de recenser l’interdiction de rassemblement, la fermeture de certains lieux publics (établissements scolaires, parcs, crèches, cinémas, théâtres, etc (7)), le report des conférences universitaires, des mesures diverses de confinement et d’isolement avec déploiements d’unités de gendarmerie (Jandarma), un strict contrôle du trafic maritime et terrestre, etc. Pour celles individuelles, certaines prescriptions sont recommandées comme se laver régulièrement la bouche, les dents, le nez et les mains avec des substances désinfectantes, éternuer dans un mouchoir, cracher dans des pots, ébouillanter tout objet en contact de germes, éviter toute conversation avec autrui ainsi que diverses mesures d’éloignement et de distances de sécurité, etc.
Les soins principalement apportés en cas de contamination sont thérapeutiques, à savoir la mise à l’isolement, le respect strict des mesures d’hygiène, du repos au lit et l’apport de soins palliatifs au fur et à mesure de l’apparition des symptômes. Ainsi, les hôpitaux tendent à devenir des mouroirs face à des médecins démunis.
Ainsi, les traitements apportés contre la grippe espagnole sont d’abord palliatifs pour les personnes atteintes, curatifs très partiellement grâce aux savoirs acquis sur le virus, et préventifs mais trop tardivement avec l’érection de la protection individuelle comme moyen de protéger la collectivité. Malgré l’absence de remède, le discours du politique relayé par les médias relève du champ martial, en parlant ouvertement de « guerre défensive » ou encore de « déclaration de guerre » (8). En outre, il est impossible de décréter un confinement préventif face à l’absence de système d’alerte médical précoce avec des tests viraux permettant d’identifier des patients zéro et de les isoler (9).
Cette troisième vague est intiment liée à la destinée du peuple turc. En effet, Mustafa Kemal, futur Atatürk et fondateur de la Turquie moderne, tombe malade à deux reprises de la grippe espagnole, l’une en 1917 à Vienne et l’autre en 1919 à Istanbul.
En 1917, le jeune Mirliva (major-général) Mustafa Kemal, le sauveur des Dardanelles et de la capitale comme il se fait appeler alors, fait partie de la délégation du prince héritier Vahideddin, futur Mehmet VI, en Allemagne. A cette occasion, il se rend à Vienne puis à Carlsbad (aujourd’hui Karlovy Vary en République tchèque), importante ville thermale, pour soigner un problème rénal. Son retour pour la capitale ottomane est retardé à la suite d’une attaque sévère de grippe, peut-être « espagnole », dont il se remet promptement dans la capitale des Habsbourg (10). A ce jour, il existe de nombreuses incertitudes sur la datation du début de la pandémie de grippe de 1918. Néanmoins, il est soupçonné que la mutation du virus A ordinaire ait pu se produire dans le courant de l’année 1917. En l’espèce, il est donc possible que ce soit de la nouvelle grippe « espagnole » qu’a été affligé Mustafa Kemal.
En 1919, Mustafa Kemal, nouvellement nommé le 30 avril 1919 inspecteur de la IXème armée ottomane stationnée en Anatolie orientale (11), se prépare à quitter la capitale pour rejoindre le port de Samsun sur la mer Noire. Cevad Abbas, aide de camp du général, le relate en ces termes dans ses mémoires : « Nous étions en préparation pour partir pour Samsun. Atatürk a été malade pendant un certain temps. Il souffrait d’une maladie assez grave et nous étions inquiets s’il avait attrapé la « grippe espagnole », qui était considérée comme une maladie terrible à l’époque » (12). Après une dizaine de visites médicales, les jours du général ne sont pas comptés mais il a besoin de repos. Le départ pour l’Anatolie orientale est donc retardé, le temps de son rétablissement. Il quitte la capitale pour rejoindre Samsun, le 16 mai 1919, à bord du vapeur Bandirna.
Si à l’époque, personne ne remarque l’arrivée de ce militaire dans cette petite ville de province, aujourd’hui n’importe quel citoyen turc connait cette date. Elle marque le début de la « guerre d’indépendance turque » (Kurtuluş Savaşı), mythe fondateur de l’actuelle République de Turquie. En outre, Mustafa Kemal, dans sa recherche déterminée d’un emploi, avait attiré l’attention des autorités d’occupation et avait été identifié comme un élément subversif pouvant mettre l’armistice de Moudros en péril (13). Plus précisément, le lieutenant-général George Milne, « officier britannique en culottes de cheval et à la moustache grise soigneusement taillée » (14), responsable de l’administration d’occupation britannique à Istanbul, prévoyait d’arrêter et de déporter Mustafa Kemal à Malte, alors protectorat de la couronne.
En d’autres termes, à quelques semaines près, les chances de déclenchement de la « guerre d’indépendance turque » auraient pu être retardées. En effet, avec l’occupation grecque de Smyrne, l’insurrection des musulmans anatoliens se présente sans doute comme une question de si et non de quand. Cette formulation uchronique est propice à d’autres interrogations. Par exemple, si la Bulgarie avait cédé avant le 29 septembre 1919 aux offensives franco-serbes du général Franchet d’Espéréy, cela aurait rompu la continuité territoriale avec la Quadruplice et, par conséquent, potentiellement atténué la diffusion de la maladie dans l’Empire ottoman. Quelles incidences cela aurait-il eu sur l’issue des combats en Syrie pour les Ottomans ? Cela leur aurait-il permis de faire face plus ardemment aux Britanniques ?
D’autres Ottomans célèbres seront touchés par la grippe espagnole, à l’instar Vahideddin, prince héritier, Fikret Mualla, peintre expressionniste, Latife Hanim, première épouse de Mustafa Kemal, Ahmet Izzet Pacha, l’un des derniers Grand vizirs ottomans, ou encore Ayetullah Bey, créateur du club de football Fenerbahçe. L’attaché du War Office Sir Mark Sykes, co-auteur des accords secrets Sykes-Picot de mai 1916, meurt de la grippe espagnole à la Conférence de la paix le 16 février 1919 à l’âge de 40 ans (15). En outre, Nazim Hikmet, poète communiste turc, évoque dans son Kuvâyi Milliye la grippe espagnole pour décrire l’atmosphère d’Istanbul en 1919.
D’un destin possible à des futurs alternatifs, Mustafa Kemal est connu pour sa santé de fer. Cette situation n’en est pas moins propice pour penser ces futurs jamais explorés, ces hypothèses de destin, à l’uchronie. Cette situation tend à amplement le démontrer, « l’histoire des hommes comporte sa part d’accident, d’imprévisibilité » (16). En effet, si les conditions de départ d’un instant T sont identiques aux faits historiques, l’imprévu, « cette force folle […] qui rend difficile la plus simple des choses » (17) et donc la succession des événements peuvent, sans tomber dans l’anachronisme, déboucher sur une réalité alternative, parallèle mais surtout possible. En d’autres termes, posons-nous la question : et si Mustafa Kemal avait succombé à la grippe espagnole ? Que serait-il advenu de l’Empire et du rêve républicain ? Qui se serait hissé comme démiurge de la Turquie moderne ?
Pandémie grippale mondiale, il était inévitable que la grippe espagnole touche l’Empire ottoman. Selon l’analyse de Murat Yolun, les Ottomans n’ont pas adopté une attitude fataliste en interprétant cette épidémie comme un jugement divin (18). Néanmoins, les fléaux de cette fin d’empire se résument par les « quatre cavaliers de l’Apocalypse », à savoir : la « Conquête » à travers les appétits territoriaux des puissances européennes ainsi que des aspirations panhelléniques ; la « Guerre » avec l’un des conflits les plus meurtriers de l’Histoire, les réfugiés ainsi que les violences de masses contre les civils ; la « Famine » et les pénuries d’une population qui a tout donné pour la victoire ; et enfin l’« Épidémie » avec la grippe espagnole mais également le typhus qui aurait grandement contribué à rendre inapte au combat une partie des soldats ottomans. A l’aune des années 1919-1920, les défis à relever par Mustafa Kemal sont immenses. Evénement oublié de l’histoire ottomane, cette année 1919 est à la fois une agonie impériale et la charnière entre deux mondes, le terreau d’une année zéro, d’une régénération nationale avec comme leitmotiv « plus jamais novembre 1918 » !
En 1922, le journal Mir’at al-Šarq résume l’aspiration déchue d’accès de l’Empire ottoman à la modernité : « Nous avions demandé la civilisation et c’est la grippe qui nous est venue ! » (19). Mustafa Kemal reprendra le flambeau et le kémalisme incarnera cette proposition de nouvelle voie pour accéder à cette modernité. En 1937, Atatürk le dira en ces termes : « la santé […] est notre préoccupation nationale sur laquelle nous devons toujours nous concentrer » (20). Le 2 mai 1920, le ministère turc de la Santé et des Affaires sociales est inauguré, et compte parmi ses missions centrales la lutte contre les épidémies. Le 1er septembre 1925, le premier congrès médical s’ouvre à Ankara et débouche sur la première loi turque sur la médecine (1er mars 1926) qui vient créer le système sanitaire républicain. Il est notable de remarquer la création d’un Institut central d’hygiène, en 1931, ayant vocation à servir d’institution scientifique de référence pour conduire la recherche sur les maladies et leurs causes ainsi que réaliser des études sur les méthodes devant être appliquées pour lutter contre ces maux.
En d’autres termes, les efforts peu concluants contre l’épidémie de grippe espagnole ont laissé place à des préoccupations, selon les cas, de nationalisation ou d’internationalisation de l’action sanitaire. La grippe espagnole a eu des conséquences contrastées sur la territorialisation de la santé. A travers le monde, les mesures adoptées par les autorités, locales comme nationales, achoppent tant sur les nécessités du temps de guerre que sur l’incapacité des médecins à identifier le virus. L’épidémie de grippe espagnole fait apparaître des différences profondes d’enregistrement des causes de décès, rendant les comparaisons internationales impossibles, que ce soit pour le nombre de décès ou l’efficacité des mesures adoptées. A cet égard, l’activisme sanitaire déclenché par la Société des Nations est un tournant dans l’histoire de la santé globale. De plus, vue de Turquie, la grippe espagnole se superpose partiellement à la guerre d’indépendance. Elle incite successivement au renforcement du Croissant Rouge (21), institution cruciale pour la survie des troupes kémalistes, puis à la création et renforcement de l’Etat turc d’un système de santé national (22) pour la République naissante.
En outre, l’histoire turque post-grippe espagnole/post-armistice est écrite à l’aune de la République et son édification au travers notamment d’une diabolisation des autorités d’occupation inaptes à assurer la salubrité publique mais également de l’édification des nouvelles institutions nationales. Au travers d’une ingénierie étatique, le renforcement des contrôles sanitaires aux frontières avec l’édification de certaines exigences établies de manière souveraine, contribue, en effet, à matérialiser juridiquement et bureaucratiquement cette ligne de démarcation de l’Etat-Nation.
Etonnamment, peu de travaux historiques, en langue anglaise comme française, existe sur l’impact de la grippe espagnole sur l’Empire ottoman et son successeur, la République de Turquie. Pour les historiens militaires, la grippe espagnole est réduite à une simple contrainte extérieure pesant sur les armées belligérantes dans la phase finale du conflit, sans pour autant développer de dynamiques propres. Chez les historiens sanitaires, il existe d’avantages de travaux notamment sur les bureaucraties de santé. Pour l’historienne néozélandaise Linda Bryder, l’image globale de l’épidémie de grippe espagnole demeure celle d’une amnésie collective (23) qui a grandement contribué au climat révolutionnaire, terreau du nationalisme turc. Cette amnésie s’explique, en partie, par la simultanéité de nombreux événements historiques de diverse nature sur la même période.
La mémoire collective opère toujours un tri dans les événements, ne gardant que les plus signifiants pour la collectivité. La grippe espagnole brouille les discours de la Grande guerre, tant chez les vaincus que les vainqueurs, en parasitant « les nouvelles du front en envoyant des signaux de faiblesse chez les ennemis » (24). Cette pandémie montre que le conflit, loin de créer une zone tampon infranchissable permettant de confiner les virus, fusionne les facteurs favorisant leur diffusion. Egalement, elle obscurcit le message scientiste post-pasteurien prônant la victoire de l’homme sur la nature, de la vaccination et de l’hygiène, et fait aveu d’échec contre une maladie comme au XIXe siècle avec les grands maux de la dysenterie, du choléra ou de la rougeole. Cette mémoire, cette culture épidémiologique a ainsi été effacée de nos références collectives. Comme le souligne le géographe Freddy Vinet spécialisé dans les catastrophes et risques naturels, « dans le récit triomphant du progrès, on oublie trop la question des risques, qui revient de façon tragique » (25).
Notes :
(1) EMIN Ahmed, Turkey in the World War, Yale University Press, New Heaven 1930, p. 250.
(2) A savoir successivement la guerre de Tripolitaine (1911-1912), les deux guerres balkaniques (1912-1913), le coup d’Etat des Jeunes-Turcs (1913), la première guerre mondiale (1914-1918) puis la « guerre d’indépendance nationale » (1919-1923).
(3) Cf. BOURMAUD Philippe, op. cit.
(4) A cette époque, deux organisations sanitaires à vocation internationale existent : le Bureau sanitaire panaméricain et l’Office international d’hygiène publique crées respectivement en 1902 et 1907 avec des compétences géographiques ou juridiques réduites. En effet, les maladies contagieuses référencées sont le paludisme, la malaria, la dengue, la tuberculose, la fièvre jaune et la peste bubonique.
(5) Cf. BOURMAUD Philippe, op. cit.
(6) Cf. YOLUN Murat et METIN Kopar, op. cit.
(7) Sans autres précisions sur les bains publics (Hammam), les lieux de cultes ainsi que les établissements carcéraux.
(8) Cf. BOURMAUD Philippe, op. cit.
(9) EDIN Vincent, « Covid-19 : quelles leçons peut-on tirer de la grippe espagnole de 1918 ? » in Usbek & Rika, 31/03/2020, consulté le 2/04/2020.
(10) KINROSS Patrick, Atatürk, The rebirth of a Nation, London, Phoenix Press, 2001, p. 114.
(11) A cette date, l’armée ottomane n’existe cependant plus vraiment. Ce poste d’inspecteur est symbolique et s’apparente concrètement à veiller à la bonne application de l’armistice de Moudros visant à démanteler les dernières capacités militaires de l’Empire vaincu.
(12) Cité par ARDA Berna et ACIDUMAN Ahmet, op. cit.
(13) MANGO Andrew, Atatürk, Londres, Editions Harry N. Abrams, 1999, p. 204.
(14) KING Charles, op. cit. pp. 68-69.
(15) Pour l’anecdote, 90 ans après sa mort, son corps, enterré dans un cercueil de plomb scellé garantissant en théorie une excellente préservation du virus, fut exhumé par une équipe de chercheurs du Queen Mary’s College afin de procéder à des travaux sur le grippe espagnole, proche du virus de la grippe porcine (H1N1) de 2009. Cf. DYER Clar, « Body in lead coffin may hold key to fighting pandemic », in The Guardian, 28 février 2007, consulté le 28 mars 2020.
(16) M. BERCE Y, Nouvelle Histoire de la France moderne, la naissance dramatique de l’absolutisme 1598-1661, Paris, Seuil, 1992, p. 8. Cité par SAPIR Jacques, 1940, Et si la France avait continué la guerre, Paris, Tallandier, 2010, p. 10.
(17) Cité par LOPEZ Jean, in Guerre et Histoire, HS n°3 : « Et si ça s’était passé autrement ? », nov 2017, p. 3.
(18) Cf. YOLUN Murat et METIN Kopar, op. cit.
(19) Journal Mir’at al-Šarq, n° 158, Jérusalem, 13 Mai 1922, p. 2. Cf. BOURMAUD Philippe, op. cit.
(20) Citation de Mustafa Kemal du 1 novembre 1937 présente dans la niche 15 « Finance, Santé, Sport et Tourisme » du Musée consacré à Mustafa Kemal au sein du Mausolée Anit Kabir d’Ankara (Turquie).
(21) A cet égard, l’école des responsables de la santé est ouverte en 1924 à Istanbul et à Sivas. En outre, le 21 février 1925 sera inaugurée l’école d’infirmier du Croissant Rouge.
(22) Cf. BOURMAUD Philippe, op. cit.
(23) BRYDER Linda, « CROSBY Alfred W.. America’s Forgotten Pandemic : The Influenza of 1918, 2nd ed. New York : Cambridge University Press, 2003. Pp. xiv, 337. $60.00 (us), cloth ; $22.00 (us), paper ; PHILLIPS Howard and KILLINGRAY David, eds. The Spanish Influenza Pandemic of 1918-19 : New Perspectives. London and New York : Routledge, 2003. Pp. xxi, 357. $100.00 (us) », The International History Review, vol. 26, n° 3 (September 2004), p. 649-652.
(24) EDIN Vincent, « Covid-19 : quelles leçons peut-on tirer de la grippe espagnole de 1918 ? » in Usbek & Rika, 31/03/2020, consulté le 2/04/2020. Cf. VINET Freddy, La grande grippe : 1918, la pire épidémie du siècle, Paris, Editions Vendémiaire, 2018.
(25) Idem.
Camille Duguit
Camille Duguit est titulaire d’un Master 2 de l’université Paris - Sorbonne (Paris IV). Après plusieurs voyages et emplois au Moyen-Orient, elle s’est spécialisée sur la Turquie et la péninsule Arabique.
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