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Le livre d’al-Badāʼiʽ a pris, depuis que Šaǧar ad-Durr est au pouvoir, une autre tournure et une autre direction. Les informations historiques qui sont présentées donnent l’impression d’être une introduction à l’époque de l’ère mamelouke. Ibn Iyās semble ne pas approuver l’investiture de cette reine. Ce sentiment de refus apparaît clairement à travers deux versets poétiques où il confirme l’incapacité et l’inaptitude de la femme à statuer et à gouverner (1). Il renforce son principe par le conflit qui a opposé la reine à Aybak, en disant que les femmes manquent de raison et de religion (2) « an-nisāʼ nāqiṣāt ʽaql wa dīn » bien qu’il ait dit auparavant « Elle était une femme mature, agile, savait lire et écrire, connaissait bien son sultanat. C’est pour son savoir et sa conviction infaillibles qu’ils l’ont intronisée (wa kānat ḏāt ʽaql wa ḥazm kātiba qāriʼa ʽārifa bi ʼumūr al-mamlaka fa-salṭanūhā li ḥusn maʽrifatihā wa sadād raʼyihā). Il ajoute qu’elle a bien su diriger son peuple (3) (annahā sāsat ar-raʽiyya aḥsan siyāsa).
Pour la période datant de 648 hégire à 762 hégire, Ibn Iyās a mis l’accent sur les anecdotes et les informations étranges (4). Il a cité dans son récit quelques révoltes qui se sont produites au début de l’ère mamelouke (5) et, dans des cas rares, des informations sur Médine et La Mecque (6). Il a également évoqué le côté religieux des sultans, la piété qu’ils affichaient, les aumônes et les dons qu’ils distribuaient, leur générosité envers les soldats (ils ont, notamment, offert des terres « al-iqṭāʽāt » au plus méritants).
De même, il a donné une grande importance aux fonctions administratives et aux fonctionnaires, et leur évolution de carrière (7). A cet effet, nous allons en citer les plus importants figurant dans al-Badāʼiʽ :
« nāʼib as-salṭana » : le vice-sultan, il habitait au Caire et jouissait de tous les privilèges et pouvoirs du sultan ; « atābik al-ʽasākir » : commandant général de l’armée, « al-wizāra » : le plus haut poste de responsabilité qui se limitait aux affaires financières et administratives ; « dāwādār kabīr » : il portait l’encrier du sultan et était chargé de recevoir, transmettre, et lire son courrier ; « dāwādār ṯānī » ; « amīr āḫūr kabīr » : chef et responsable des chevaux et des écuries du sultan ; « ḥāǧib kabīr » : le chef du protocole ; « ḥāǧib thānī » ; « ʼastadār » : directeur du palais ; « amīr silāḥ » : responsable et porteur des armes du sultan ; « amīr maǧlis » : superviseur et gardien du fauteuil et du lit du sultan ; « raʼs nawbat an-nuwāb » : le superviseur des mamlūks du sultan ; « raʼs nawbat al-umarāʼ » ; « amīr āḫūr » ; « amīr ḫāndār » ; « naqābat aǧ-ǧuyūš » : l’habilleur des soldats et chargé de la revue de leur décoration pour les défilés, il les présentait au sultan quand ce dernier le lui demandait ; « amīr ʽalam » : chef de la cavalerie et responsable du dépôt des tambours et d’autres instruments utilisés dans des occasions officielles ; « al-wālī » : Gouverneur ; « kātib as-sir » : secrétaire, il écrivait, lisait, parlait au nom du sultan et gardait ses secrets ; « nāẓir al-ǧayš » ; « nāẓir al-ḫizāna » : un poste qui existait avant « nāẓir al-ḫāṣ » et qui était réservé aux juges. Le responsable était chargé de gérer les affaires financières du Sultan ; « wakīl bayt al-māl » ; « nāẓir al-isṭabl » : le proviseur et chef comptable des étables du sultan ; « ḥāǧib al-ḥuǧǧāb » ; « nāẓir al-ḫāṣ » : il exerce la fonction du ministre que le sultan Nāṣir Muḥammad Ibn Qalāwūn a aboli ; « amīr kabīr » : les mêmes responsabilités que « atābik al-ʽasākir ».
Ibn Iyās s’est également intéressé aux nominations (8) et aux mises à l’écart « al-ḫulaʽ ». Il tenait à dévoiler tout ce qui se passait autour des sultans, les conditions de leurs nominations, leurs destitutions, leur décès (9) et même leurs enterrements respectifs (10), les fortunes et biens fonciers qu’ils laissent derrière eux.
De même qu’il se préoccupait de tous les aspects relatifs à la vie de la société mamelouke à l’époque, notamment :
– les origines des sultans et de ceux qui étaient initialement des esclaves (11),
– le courrier des sultans (12),
– le départ de certains sultans à La Mecque (13),
– le départ des épouses du sultan à La Mecque (13),
– les délégations et les cadeaux (15),
– les émoluments des sultans et de leurs partisans sous forme de viande d’agneau (16),
– des décrets annulant certaines obscénités (17),
– des situations où le sultan en voulait au calife (18) ou à l’un des émirs,
– mutinerie de quelques adjoints et la promesse du pardon qui leur est donnée (19), la confiscation des biens des uns ou le châtiment des autres (20),
– la libération de certains émirs (21),
– la tenue des réunions des conseils pour les nominations et les licenciements,
– le mariage d’un sultan et ses dépenses pour la fête « al-maham » (22),
– le mariage d’un des fils du sultan (23),
– la circoncision des fils du sultan (24),
– la construction et la rénovation des mosquées et des écoles (25),
– le creusement de canaux « al-ḫilǧān » (26), aménagement de cimetière « at-turab » (27), d’établissements soufis « ḫanqāʼ » (28),
– édification d’aqueducs « qanāṭir » (29), de digues pour l’irrigation « ǧusūr » (30) et ouverture de canaux au moment de la crue « fatḥ as-sad ».
Les événements dans les Badāʼiʽ se focalisent sur le lieu où se trouve le sultan (31). S’il se trouve au Caire, elles y resteront également (32). Nous remarquons qu’Ibn Iyās ne relate des faits hors de l’Egypte que dans la mesure où ils concernent directement l’Egypte elle-même. Il n’a accordé que trois lignes à l’invasion de Baġdād par Hulākū et n’évoque guère sa conquête de la Syrie (33) bien qu’il ait qualifié ces événements d’« importants » (al-ʽaẓīma) (34).
Ibn Iyās ne montre pas de grand intérêt pour les expéditions militaires « at-taǧārīd » . Pour la période entre l’année 648 et l’année 762, il n’en recense (35) que 14. Ces expéditions étaient principalement dirigées contre les Tatars, le roi Nubie, les Francs ou les Arméniens. Il a juste fait de simples allusions à quelques unes selon leur importance, telle celle de ʽīn Ǧālūt.
Ibn Iyās s’est intéressé au transfert du califat de Baġdād en Egypte, ce dernier a ainsi acquis une grande importance par rapport aux autres pays musulmans (36). L’accueil du califat Abbasside au Caire par Baybars était considéré par Ibn Iyās comme l’action la plus glorieuse de Baybars (37), lui-même tenu pour le plus grand sultan de l’époque mamelouke (38).
Ce sont là les informations qu’a traité Ibn Iyās de l’année 648 à l’année 762. Ibn Iyās insistera et donnera ensuite beaucoup plus d’importance à ce genre d’informations, qui seront plus denses en quantité et plus récentes en qualité.
Ainsi, il va noter de nouveaux événements comme le défilé de la procession du « maḥmal » portant le nouveau voile de la Kaʽba en l’exposant, une cérémonie instaurée par Baybars (39) ou d’autres informations concernant les bédouins (40), plus particulièrement durant les dernières années de son livre.
Le nombre des événements a nettement augmenté. Ils sont plus détaillés. Le nombre de biographies a en revanche diminué comme si ces événements étaient devenus un moyen pour la politisation de l’histoire.
L’intérêt d’Ibn Iyās durant cette période s’est concentré sur les biographies des sultans depuis leur intronisation jusqu’à leur mort, avec une densité des informations qui se reflète ainsi :
– plus de détails sur les émirs qui s’entretuaient entre eux (41),
– allusions aux comportements des sultans, tel le sultan al-Muẓaffar Ḥāǧǧi qui joue avec les pigeons (42),
– citation de quelques décrets royaux comme celui instaurant une nouvelle tenue vestimentaire pour les femmes (43), les variétés d’aliments que l’on dispose sur les nappes « as-simāṭ » (44).
Cependant, les informations qui dominent sont celles qui se rapportent aux :
– les dons que faisaient le sultan à des hauts fonctionnaires, par exemple : Amīr kabīr, Niyābat as-salṭana, Amīr silāḥ, an-niyābāt, Amīr maǧlis, Dāwādār kabīr, Raʼs nawbat nuwwāb, Ḥāǧib al-ḥuǧǧāb, wālī al-Qāhira (gouverneur du Caire), Qāḍī al-quḍāt, Amīr ǧāndār,
– nominations et mises à l’écart, notamment : « mudarris bi-madarsa », cadi « qāḍī », al-inʽām bitaqdimit alf, al-inʽām biʼimrat ṭablaḫānāt, bi imrat ʽašarāt, « muḥtasib al-Qāhira », « qāḍī al-quḍāt », « nāẓir al-awqāf », « wikālat bayt al-māl », Ḫāzindār kabīr, « nāẓir ǧāmiʽ Aḥmad ʼibn Ṭūlūn », « raʼs nawba ṯānī », « Ḫāzindār », « naẓar al ḫizāna », « naẓar al-isṭabl », « Naẓar al-Buyūt », « Muqaddim fī ad-dawla », « Naqīb al-mamālīk », « naẓar dīwān al-aḥbās », « raʼs nawbat an-nuwāb », « Kāšif al-kuššāf », « naẓar dār aḍ-ḍarb », « naẓar dīwān al-mufrad », « mustawfī fī dīwān al-murtajaʽ »,
– nominations des cadis à Alep, Ṭarāblus et aš-Šām,
– nomination d’un Orateur de Mosquée,
– annulation des impôts « al-mukūs »,
– licenciement d’un fonctionnaire ou sa nomination d’un poste à un autre,
– des nouvelles parvenues des provinces notamment de aš-Šām sur les confrontations avec les Turkmènes, l’arrivée du messager annonçant l’arrivée de la caravane du pèlerinage, la citation des noms de certains notables qui ont effectué le pèlerinage, des nouvelles se rapportant aux attaques des Francs contre l’Egypte (45), des nouvelles sur les agressions à l’encontre des bédouins (46), l’augmentation dans le nombre des nouvelles en provenance de aš-Šām, de La Mecque et du Yémen (47),
– la révolte d’un émir (48),
– les sultans restent le centre des événements politiques. Ibn Iyās cite les coutumes et les célébrations de leur intronisation (49), décrit les processions des Sultans en citant les hauts fonctionnaires qui les accompagnent, notamment les notables, les émirs, Muqaddimī al-ulūf, umarāʼ aṭ-ṭablaḫānāt et umarāʼ al-ʽašarāt (50). Il évoque, également, la révolte des émirs, l’exil de certains d’entre eux (51), la distribution d’argent aux Mamālīk après chaque victoire (52), la distribution de moutons pour la fête d’al-aḍḥā aux militaires (53), la naissance d’un garçon au palais (54), les sorties du sultan en promenades ou pour la chasse (55) ainsi que ses voyages (56), le sultan joue au ballon (5è) « al-kura » ou change de vêtement (58) « taġyīruhu l-libās », la maladie de la mère du sultan (59) , la décoration du Caire en l’honneur du sultan après avoir guéri d’une maladie (60) , son divorce (61) et les rituels de l’ancien régime qu’il a annulés (62).
A noter aussi que les actes d’injustice commis par le sultan sont largement cités tout au long du livre al-Badāʼiʽ, particulièrement les actes de torture, les exécutions et les assassinats perpétrés durant la période mamelouke. Nous en citant quelques exemples :
– couper en deux le condamné « at-tawsīṭ » dans le sens de la largeur (63) , presser ou serrer les membres des détenus (64) « al-ʽaṣr », couper les mains et les pieds (65) « qaṭʽ al-aydī wa l-arǧul », dépouiller le condamné de son argent (66) « aḫḏ al-amwāl », l’emprisonnement (67) « at-tarsīm », lier le condamné par les chevilles (68) « ʽaṣr al-akʽāb », tuer et décapiter le condamné et suspendre sa tête (69) « al-qatl wa taʽlīq ar-rās » , le massacrer à coups de « maqāriʽ » (70) , l’exposer sur un chameau (71) « išhār ʽalā ǧamal », lui couper la langue (72) « qaṭʽ al-lisān », strangulation(73) « al-ḫanq », emprisonnement avec travaux forcés (74) « as-siǧn maʽa al-ʽamal fī bināʼ al-ǧusūr », enterré vivant (75) « ad-dafn ḥayyan », « tasmīr ʽalā ǧamal » (76) , faire fondre un métal dans la braise et le mettre dans les yeux du condamné comme du Khôl à la suite de quoi il perd la vue (77) « takḥīl al-ʽaynayn », taper avec des bâtons (78) « aḍ-ḍrab bi-l-ʽaṣā », bruler les doigts du condamné (79) « iḥrāq al-ʼaṣābaʽ bi n-nār », faire porter au condamné un casque brulant (80) « iḥmāʼ al-ḫūḏa ʽalā n-nār wa ilbāsihā li š-šakhṣ », lui couper une oreille et le nez (81) « qaṭʽ al-uḏun wa al-anf », le noyer dans la mer (82) « iġrāq bi-l-baḥr », massacrer avec des concasseurs (83) « aḍ-ḍarb kassārāt », l’égorgement (84) « aḏ-ḏabḥ », couper les doigts (85) « qaṭʽ aṣābiʽ », détacher la peau du condamné (86) « salḫ ǧild », l’exposer sur un taureau (87) « irkāb ʽalā ṯawr wa išhāruhu », lier et serrer les chevilles et les genoux (88) « ʽaṣr akʽāb wa rukab », clouer les doigts avec des roseaux (89) « daq al-qaṣab bi l-aṣābiʽ », le brûler avec le feu (90) « al-iḥrāq bi n-nār », le lier à la queue d’un « ikdīš » et le tirer (91) « ar-rabṭ bi ḏanab ikdīš wa saḥbuh », l’exil (92) « an-nafī ».
De même, Ibn Iyās cite les prix des marchandises notamment : le savon « ṣābūn », le blé « qamḥ », l’orge « šaʽīr », les fèves « fūl » , le riz « ruz », la viande de mouton « laḥm aẓ-ẓaʼn », le sucre « sukkar », le poulet « al-farrūǧ », le melon « al-baṭṭīḫ aṣ-ṣīfī », le fromage « al-ǧubn », la viande bovine « laḥm al-baqar », le beurre « as-samn », le lait « al-laban », les œufs « al-bayḍ », l’huile « az-zayt », le miel « al-ʽasal », le radis « al-fuǧl », les vêtements « aṯ-ṯiyāb », les graines « al-buzūr », les oignons « al-baṣal », l’ail « aṯ-ṯūm », raisins « al-ʽinab », figues « at-tīn », pêches « al-ḫūḫ », aubergines « al-bāḏinǧān », graines des navets « bizr al-lift ».
Et pour la première fois, il mentionne les célébrations de la naissance du Prophète et continuera à le faire jusqu’à la fin de son livre (93).
Ainsi, Ibn Iyās a visiblement été intéressé par cette période. Premièrement, quand il a entamé la période de l’Etat des Circassiens, il a présenté une recherche sur son origine et a cité, à cette fin, un poème de 44 versets (94) du poète Nāṣir ad-Dīn Muḥammad min ṣādiq. Il a minutieusement ajouté d’autres événements qui se sont produits au début de la période circassienne aux moindres détails. Deuxièmement, l’apparition du danger et de la menace d’Ibn ʽUṯmān sur le pays du sultan en 801 hégire. La région de Bilād aš-Šām, notamment Alep et Ḥamā ont été envahis par les troupes de Tamarlank (95). Le sultan a voulu se confronter à eux mais l’ennemi a été plus fort. Tamarlank a réussi à conquérir Alep, Homs, Ḥamā et Damas (96). Ibn Iyās cite les tragédies commises à Bilād aš-Šām par ce dernier, qui a tué, pillé, violé et incendié le pays. Il a aussi résumé la bataille qui s’est déroulée entre le roi de l’orient Tamarlank « Taymūr kalkān » et Ḫundakār Abī Yazīd Ibn Murād Ibn ʽUṯmān, Malik ar-rūm.
Lire la partie 2 : Les Badāʼiʽ al-zuhūr fī waqāʼiʽ al-duhūr d’Ibn Iyās : étude historique de la période s’étendant de l’année 815 à l’année 928 de l’hégire
Notes :
(1) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 287
(2) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 293
(3) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 286
(4) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 288, 292
(5) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 291
(6) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 290
(7) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 480
(8) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 310
(9) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 347
(10) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 358
(11) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 303
(12) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 304
(13) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 330
(14) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 452
(15) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 441
(16) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 481
(17) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 326
(17) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 472
(19) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 355
(20) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 356
(21) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 470
(22) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 351
(23) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 465
(24) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 322
(25) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 312
(26) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 318
(27) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 376
(28) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 418
(29) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 459
(30) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 522
(31) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 344
(32) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 344
(33) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 301
(34) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 297
(35) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 306, 318, 325, 330, 332, 335, 337, 350, 354, 359, 368, 371, 403, 472.
(36) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 321
(37) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 341
(38) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 341
(39) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 336
(40) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 345, 407
(41) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 510
(42) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 516
(43) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 536
(44) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 558
(45) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 21
(46) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 21
(47) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 41
(48) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 60
(49) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 188
(50) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 173
(51) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 123
(52) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 70
(53) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 109
(54) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 81
(55) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 82
(56) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 82
(57) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 106
(58) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 109
(59) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 114
(60) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 457
(61) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 159
(62) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 509
(63) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 366
(64) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 379
(65) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 3, p. 393
(66) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 379
(67) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 577
(68) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 379
(69) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 383
(70) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 274
(71) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 379, 425
(72) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 425
(73) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 434
(74) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 444
(75) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 511
(76) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 552
(77) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 39
(78) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 241
(79) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 55
(80) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 55
(81) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 51
(82) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 71, 291
(83) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 498
(84) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 582
(85) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 2, p. 163
(86) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 2, p. 448
(87) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 3, p.45
(88) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 1, p. 379
(89) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 4, p. 71
(90) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 96
(91) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 5, p. 397
(92) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 38
(93) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 346
(94) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 315, 316, 317.
(95) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 596
(96) Badāʼiʽ al-zuhūr, t. 1, vol. 2, p. 613
Ahmad Al Amer
Ahmad Al Amer est docteur en Histoire de l’Orient médiéval et chercheur associé à l’IREMAM. Il travaille notamment sur l’analyse et la réédition des chroniques d’histoire mamelouke. Ses recherches portent également sur l’historiographie arabe, l’élaboration du récit historique ainsi que sur la poésie mamelouke et la place de l’adab dans les chroniques d’histoire.
Il est l’auteur de nombreuses publications en arabe et en français dont le dernier ouvrage, publié en 2016 et préfacé par Jean-Claude Garcin, s’intitule Matériaux, mentalités et usage des sources chez Ibn Iyās. Mise au point du discours historique dans les Badāʼiʽ al-zuhūr fī waqāʼiʽ al-duhūr (Éditions Universitaires Européennes, Allemagne, 528 p).
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