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Alors que le roi Abdallah annonce que la Jordanie est arrivée à « un point de rupture » pour l’accueil des réfugiés syriens, le royaume Hachémite peine de plus en plus à gérer l’afflux de migrants fuyant les zones de conflit de la région. Faisant historiquement face à une situation de stress hydrique, l’une des difficultés supplémentaires auxquelles doit faire face la Jordanie est l’approvisionnement en eau des camps de réfugiés.
La Jordanie est en effet le quatrième pays le plus aride au monde, et disposant de peu de ressources naturelles, elle connaît une forte dépendance énergétique. La croissance exponentielle de sa population depuis la fin des années 1940 a participé de ce manque permanent d’eau, qui a nécessairement affecté l’occupation du territoire, ainsi que la configuration économique du pays. La Jordanie a en effet une économie essentiellement tournée vers les services, et une agriculture peu développée, alors que sa population se concentre essentiellement à l’ouest de son territoire. Mais cette situation de stress hydrique s’explique également par des raisons géopolitiques. Si l’ensemble du Proche-Orient est affecté par cette aridité, le degré de pénurie d’eau varie selon les Etats. Israël dispose ainsi de 280 mètres cubes par personne par an tandis que la Jordanie n’en dispose que de 150 mètres cubes. Etant donné que les eaux de surface ainsi que les bassins sont pour grande majorité transfrontaliers, la répartition des eaux a largement dépendu du contexte politique régional, et des relations qu’a pu entretenir la Jordanie avec ses voisins israéliens et syriens. De nombreux plans de partage ont été élaborés depuis les années 1950, mais peu ont permis une répartition satisfaisante pour la Jordanie, mis à part le traité de Paix de 1994. Les conflits de la région ont fait pesé une pression permanente sur la Jordanie en terme d’accueil de réfugiés, et donc sur la disponibilité des ressources pour la population jordanienne.
Le Royaume Hachémite a ainsi œuvré au développement d’un projet de grand envergure : la construction d’un canal de 180 km, reliant la mer Rouge à la mer Morte, permettant à la fois de « sauver » la Mer d’un asséchement définitif, et d’apporter de nouvelles ressources par la désalinisation. Un tel projet requiert la coopération d’Israël et de l’Autorité Palestinienne, qui ont tous deux affiché leur soutien à ce que l’on a nommé le « canal de la paix » : du fait du symbole qu’il représente en terme de coopération régionale, on considère en effet qu’un tel projet permettrait aux trois gouvernements de multiplier les rencontres multilatérales, faisant ainsi écho au concept « d’hydrodiplomatie ».
La Jordanie, faisant face à une situation de stress hydrique permanent, voit donc dans le projet du « canal de la paix », à la fois une étape à la construction de la paix au Proche-Orient, mais aussi et surtout une réponse palliative à une pauvreté hydrique imminente.
La question des ressources en eau est inhérente à la géographie de la Jordanie. Le territoire jordanien est en effet à 92% désertique, et les précipitations y sont très faibles. La crise de l’eau jordanienne, expliqué en grande partie par l’aridité de la région, s’explique aussi par un contexte géopolitique défavorable. D’une part, Israël est parvenu à contrôler une grande partie des ressources de la région, et notamment du Jourdain, d’autre part, l’afflux des réfugiés fait peser une charge supplémentaire sur les ressources en eau propres, déjà faibles, de la Jordanie. La consommation s’élève à 150 mètres par an et par habitant, alors que le seuil « confortable » s’élève à 1700 mètres cubes. La croissance de la population participe de cette raréfaction des ressources en eau. L’accroissement démographique s’élève à 2,5% en moyenne par an (1), intimement lié aux vagues successives de migrations depuis 1948 : les Palestiniens depuis la guerre d’indépendance, et la guerre des Six-Jours, suivis des Irakiens depuis 2003, et plus récemment des Libyens et des Syriens fuyant la guerre civile. Cette raréfaction des ressources a d’ailleurs provoqué des tensions entre les populations locales du nord de la Jordanie et les populations syriennes vivant dans les camps, notamment à Zaatari.
La maîtrise de l’eau est donc rapidement devenue un objectif fondamental pour répondre aux besoins d’une population croissante et assurer la stabilité du régime du roi Abdallah (2). Pour la Jordanie, trois types de ressources sont exploitables : les eaux souterraines, les eaux de surface, et la mer, à travers les usines de dessalement. Les eaux souterraines, qui représentent 54% des ressources disponibles, sont cependant surexploitées du fait de l’augmentation de la population, et d’une agriculture intensive et très consommatrice en eau (du fait des sécheresses répétées et de la faiblesse des précipitations). L’agriculture, qui pourtant représente une faible part de la création de richesse jordanienne, est la principale responsable de cette surexploitation des ressources : les prélèvements atteignent ainsi 53% des prélèvements effectués sur les nappes, 31% dans les eaux de surface et 16% pour les eaux non‑conventionnelles. Ces ressources souterraines seraient, selon les experts jordaniens, surexploitées à hauteur de 200% (3). Les prélèvements annuels peuvent atteindre le double du taux de recharge annuel, en particulier dans la nappe centrale, située près d’Amman.
Les eaux de surface sont la deuxième ressource disponible pour répondre aux besoins de la Jordanie. Mais la disponibilité de ces dernières a largement dépendu du contexte géopolitique de la région. L’un des moyens de la maîtrise des eaux, étant donné le caractère transfrontalier des ressources, est les plans de partage en eau effectués entre Israël et la Syrie.
La question du partage des eaux a en effet longtemps été un point de tensions entre la Jordanie et ses voisins, à commencer par Israël. Dès le début des années 1950, des échanges de tirs entre les forces syriennes et israéliennes sont observés, alors que le gouvernement israélien a lancé un projet de drainage des eaux du Lac Houleh afin d’approvisionner le sud du pays. Puis, en 1965, alors que la Jordanie et la Syrie s’accordent sur un plan de détournement des eaux du Jourdain, les barrages du canal de Ghor sont détruits par une attaque aérienne de l’armée israélienne (4). Pour Israël, cette tentative de détournement des eaux n’est pas seulement une réponse à un besoin d’alimenter son territoire, mais est surtout une manière de limiter son approvisionnement en eau. « Il s’agissait d’une question de vie ou de mort » (5) pour Ariel Sharon, à l’époque lieutenant-colonel de l’armée israélienne. Si de nombreux plans de partage sont pensés au cours des années 1950 et 1960, il faut attendre les années 1990 pour que les négociations multilatérales soient relancées sur la question de l’eau.
Le Traité de Paix du 26 octobre 1994, dont la mise en œuvre n’est pour autant pas achevé, est ainsi un élément fondamental de la coopération hydraulique pour Israël et la Jordanie. Ce traité est l’aboutissement de négociations multilatérales qui débutent en 1991 à Madrid, tant sur des sujets sécuritaires qu’économiques. Il s’inscrit dans un contexte favorable avec la signature de l’accord d’Oslo de 1993 entre l’Organisation de Libération Palestinienne et Israël. Le traité va donner une place non négligeable à la question du partage des eaux, qui occupe la deuxième place en terme de nombre d’articles. Pour la Jordanie, ce traité est avantageux. Pour Israël, accorder une nouvelle répartition des eaux est avant tout un avantage politique, en tant qu’elle permet de se rapprocher diplomatiquement du Royaume Hachémite. Zone tampon entre Israël et l’Irak, la Jordanie est en effet un allié nécessaire pour l’Etat Hébreu.
Le traité de Paix signé entre Yitzhak Rabin et le roi Hussein va ainsi inclure un accord sur la question hydrique. Les deux Etats riverains définissent officiellement un partage équitable des fleuves du Jourdain et du Yarmouk (6). En cela, Israël remet en cause ses acquis de la guerre de 1967. Pour autant, cet accord ne menace pas fondamentalement ses dotations hydrauliques : cette dernière est toujours en mesure d’assurer son autosuffisance en eau. En réalité, l’accord est équilibré et bénéficie aux deux parties. Egalement, par l’article 6 du traité de Paix, qui regroupe l’ensemble des dispositions du traité de paix relatives à l’eau, les deux parties s’engagent à ne pas nuire à la consommation et l’exploitation de l’eau de chacun (7). Cet alinéa enlève donc toute possibilité de contentieux liés à l’eau entre la Jordanie et Israël, devenant ainsi la clef de voute de leur coopération (8). Mais en dépit des efforts, il semblerait qu’Israël n’ai pas tenu ses engagements : « Dans les faits, entre 1996 et 2001, Israël n’a respecté ses engagements que deux années sur six et n’a rétrocédé à la Jordanie qu’une moyenne de 47 millions de m3 par an (Water in Israël, 2002). (…) Enfin, les pompages à proximité du confluent Jourdain-Yarmouk (100 millions m3/an), réalisés illégalement par Israël depuis 1967, sont régularisés (G. Mutin, 2000). » Si le partage de l’eau demeure malgré tout une fenêtre d’opportunité majeure pour les négociations entre la Jordanie et Israël, il n’est néanmoins pas suffisamment abouti pour permettre au Royaume Hachémite de répondre à ses besoins en eau.
Concernant les relations jordano-syriennes, l’aménagement du Yarmouk par la Syrie constitue également un obstacle à l’approvisionnement en eau par la Jordanie. La Syrie se situant en amont du fleuve, elle est en effet en position de force vis-à-vis de son voisin jordanien. De plus, depuis les années 1970, la population s’est concentrée près du fleuve, augmentant donc les prélèvements du Yarmouk, et limitant les ressources disponibles pour la Jordanie. Cette pression sur les ressources va pousser la Jordanie à relancer les négociations avec son voisin dans les années 1980. Les négociations vont aboutir au projet de construction du barrage de l’Unité, qui permettrait à la fois de bénéficier à la Jordanie en terme de ressources en eau, et de fournir en électricité les habitants de la région. Pour autant, ce projet est sans cesse retardé pour des raisons financières, et la construction ne sera achevée qu’en 2007. Les résultats sont en réalité décevants, et le volume d’eau rendu disponible par le barrage est bien en deçà des prévisions.
Depuis les années 2000, la Jordanie a donc recours a des techniques non conventionnelles, comme le dessalement des eaux mais qui reste très limité, d’une part du fait d’un accès limité à la mer par le port d’Aqaba, d’autre part par le coût de la technologie. Le projet de canal, qui permettrait de relier la Mer Rouge et la Mer Morte, s’est ainsi progressivement posé comme solution aux difficultés hydriques de la Jordanie.
Bien qu’évoqué depuis longtemps par Israël (on retrouve notamment cette idée dans les écrits de Theodor Herzl), la Jordanie est aujourd’hui le pays le plus attaché au projet du canal. Une lettre commune est adressée dès 2005 par les trois pays du « triangle de la soif » à la Banque Mondiale pour permettre une levée de fonds. L’objectif est double : à la fois sauver la mer Morte et répondre aux besoins en eau de la région. Etant donné la croissance démographique, la consommation des citoyens et du secteur agricole israéliens, mais également les détournements excessifs de l’eau des deux affluents de la mer Morte (principalement du Jourdain par Israël et du Yarmouk par la Jordanie et la Syrie) cette dernière s’est considérablement asséchée (9). Ainsi, selon le rapport de l’Agence Française du Développement (AFD) « les apports de la vallée du Jourdain à la mer intérieur [mer Morte] sont passés, en millions de mètres cubes par an, de 1350 à l’origine, à 1250 vers 1950, 450 vers 1990 et 290 en 2000 » (10). L’idée d’un canal a été proposée dès 2002 par Israël et la Jordanie lors du Sommet mondial du développement durable de Johannesburg, puis reprise lors du Forum Economique Mondial de Jordanie en 2004, avec un soutien affiché de l’Autorité palestinienne (11). Le 27 juin 2009, la Banque Mondiale donnait son accord pour la construction du canal reliant la mer Rouge à la mer Morte, menacée d’assèchement du fait des prélèvements effectués par la Jordanie et la Syrie sur le Yarmouk. La Banque Mondiale a garanti le versement d’une aide de 1,25 milliards de dollars pour le développement d’un projet pilote : un canal de 180 km acheminant 200 millions de mètres cubes d’eau par an, la moitié destinée à se déverser dans la mer Morte, l’autre à alimenter un bassin de dessalement d’eau à Aqaba géré par l’Autorité palestinienne, Israël et la Jordanie. Les deux tiers des eaux seraient destinés à la consommation jordanienne ; le derniers tiers serait partagé par Israël et les Territoires palestiniens. Le dénivèlement entre la mer Rouge et la mer Morte, située à 400 mètres en dessous du niveau de la mer, permettrait de faire fonctionner une usine hydroélectrique, qui elle-même alimenterait l’usine de dessalement.
Suite à une étude de faisabilité par la Banque Mondiale, les trois autorités se sont retrouvées à Washington en décembre 2013, puis à Amman le 26 février 2015 pour entériner le projet d’un pompage de la mer Rouge vers la mer Morte (12). Qualifié d’historique par le ministre israélien de l’Eau et de l’Energie (13), le canal de la paix pourrait ainsi garantir l’approvisionnement en eau pour ces trois Etats riverains. Il pourrait être d’ailleurs un objet central de coopération pour les trois Etats, en ce qu’il favorise des réunions fréquentes entre les ministères concernés. En réalité, il semble que ce canal est davantage une visée politique, notamment pour Israël.
De plus, si le sauvetage de la mer Morte est affiché comme l’objectif principal, c’est bien l’augmentation des ressources qui demeure l’enjeu central pour la Jordanie. Le responsable du projet jordanien estime d’ailleurs que le sauvetage de la mer Morte ne peut-être un projet à la seule charge du Royaume Hachémite. D’autant que, pour certains experts environnementaux, le pompage des eaux depuis la mer Rouge ne sera pas suffisant à sauver la mer Morte, et beaucoup doutent d’un effet « baignoire » lorsqu’il s’agit d’effectuer un tel détournement des eaux.
Un certain nombre d’obstacles se pose ainsi à la construction et à la viabilité du canal. Tout d’abord, le financement de ce projet, qui s’élevait à 400 millions de dollars (10 milliards de dollars à l’origine) (14), par la Banque Mondiale ne semble pas suffisant, et le recours a des prêts relais a donc été choisi. Du fait de l’importance de ce coût, mais également des coûts de fonctionnement des usines hydroélectrique et de désalinisation, il semble en réalité que l’objectif de baisser le coût de l’eau pour le consommateur ne sera pas atteint.
La principale critique au projet demeure son impact environnemental. En effet, plusieurs questions posées par la communauté scientifique demeurent aujourd’hui sans réponse. La mer Morte ayant un taux de salinisation des plus élevés au monde, et donc bien supérieur à celui des eaux de la mer Rouge, le mélange de ces deux eaux pourrait avoir des conséquences écologiques encore méconnues (15). Cela pourrait produire une réaction chimique importante, pouvant nuire à l’écosystème unique de la mer Morte, à ses rives, mais aussi modifier sa consistance, son aspect et sa couleur du fait du mélange. Ces modifications de la nature même de la mer Morte pourraient par ailleurs avoir des conséquences sur l’activité touristique, qui participe beaucoup au dynamisme économique de la région. Un autre risque, qui n’est pas suffisamment pris en compte selon les organisations environnementales, est le fait que le canal sera construit dans une région sismique, le rendant donc davantage vulnérable.
Alors que le canal de la paix s’affiche comme un projet international permettant de sauver la mer Morte, il s’agit davantage d’un moyen pour répondre aux pénuries d’eau de la Jordanie, croissantes depuis les 10 dernières années. Etant donné l’instabilité géopolitique de la région, et le rôle historique de territoire d’accueil de la Jordanie, la pression sur les ressources en eau disponibles risque de se renforcer. En réalité, il semblerait que le projet du canal soit insuffisant pour répondre à ses deux objectifs. Sa viabilité est d’autant plus mise en cause par son impact environnemental sur la mer Morte, encore aujourd’hui mal ou sous-évalué. Pour répondre de manière efficace à la crise de l’eau jordanienne, la question d’une renégociation des accords de 1994 entre Israël et la Jordanie pourrait donc à nouveau se poser.
Lire sur Les clés du Moyen-Orient :
– La Jordanie face à la crise syrienne
– Compte rendu du Colloque « Hydrodiplomatie et changement climatique pour la paix au Moyen-Orient », tenu le 1er décembre 2015 au Sénat à Paris, en marge de la COP21
– L’eau au Moyen-Orient
– Eau et conflits dans le bassin du Jourdain
Notes :
(1) Blanc Pierre, « Chapitre 9. Jordanie Une géopolitique de l’aridité », Proche-Orient, Paris, Presses de Sciences Po (P.F.N.S.P.), « Académique », 2012.
(2) Ibid.
(3) « Jordan hopes controversial red sead dead see projet will stem water crisis », The Guardian, 20 mars 2014.
(4) “Jordan River Basin”, Aquastat, Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, p. 5.
(5) Uri Dan, Ariel Sharon, An Intimate Portrait, Palgrave Macmillan, 16 octobre 2007, p. 31.
(6) « Concernant les eaux du Yarmouk, Israël peut pomper 25 millions de m³, soit 12 millions de m³ en période estivale et 13 millions de m³ en période hivernale (…) De son côté, la Jordanie peut profiter du reste du débit du Yarmouk moyennant laisser 20 millions de m³ supplémentaires pendant l’hiver à Israël », Pierre Blanc, « Jordanie, une géopolitique de l’irrigation », Méditerranée, 2012, p. 22.
(7) « Israel-Jordan Peace Treaty - 26 October 1994 », site internet du ministère des Affaires étrangères israélien :http://www.mfa.gov.il/MFA/ForeignPolicy/Peace/Guide/Pages/Israel-Jordan%20Peace%20Treaty.aspx.
(8) Deborah F. Shmueli et Ram Aviram, « The International Hydro-Political Policies of Israel », Water Policy in Israel : Context, Issues and Options, N. Becker, 2013, p. 252.
(9) Hakan Tropp « Water Scarcity Challenges in the Middle East and North Africa (MENA) », Human Development Report 2006 - Water for Human Development, Stockholm International Water Institute, 26 octobre 2006, p. 2.
(10) « De la mer rouge à la mer Morte, le canal de la paix », Rapport Agence Française de Développement, février 2006.
(11) Sébastien Boussois, Sauver la Mer Morte : un enjeux pour la paix », Armand Colin, 31 octobre 2012, p. 49.
(12) « Accord entre Israël et la Jordanie pour lutter contre la pénurie d’eau », LeMonde.fr, publié le 27 février 2015, consulté le 19 mars 2015 : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/02/27/face-a-la-penurie-hydrique-israel-et-la-jordanie-signent-un-accord-sur-l-eau_4584319_3218.html
(13) Joshua Mitnick, « Israel, Jordan Palestinians to Sign Water Agreement », Wall Street Journal, 9 décembre 2013, consulté le 19 mars 2015 : http://www.wsj.com/articles/SB10001424052702303330204579247840748650398
(14) Nathalie Hamou, « Feu vert au « pipeline de la paix » mer Rouge-mer Morte », Les Echos, 11 décembre 2013.
(15) Maxime Perez, « Union Sacrée pour sauver la mer Morte », Jeune Afrique, 2 janvier 2014.
Jean-Baptiste d’Isidoro
Jean-Baptiste d’Isidoro effectue un Master 2 de Géopolitique à l’Université de Paris 1 et à l’Ecole Normale Supérieure. Ayant en particulier travaillé sur l’évolution de la stratégie hydraulique d’Israël depuis 1948, ses travaux de recherche portent sur les enjeux environnementaux et énergétiques.
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