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Le Mouvement Jihad Islamique Palestinien : une faction islamo-nationaliste révolutionnaire

Par Ines Gil
Publié le 05/11/2019 • modifié le 03/06/2021 • Durée de lecture : 10 minutes

A Gauche, affiche du Mouvement Jihad Islamique Palestinien, à droite, affiche du Hamas, Gaza city.

Crédit photo : Ines Gil

Un mouvement hétéroclyte né des chamboulements régionaux

Située entre 1979 et 1981, la date exacte de création du Jihad Islamique Palestinien demeure floue. Une chose est sûre, le mouvement prend forme dans un Moyen-Orient en ébullition, en profonde recomposition, au début des années 1980. Selon Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard et Eugéni Rébillard, auteurs de l’ouvrage De la théologique à la libération ? Histoire du Jihad islamique palestinien, « le Jihad Islamique naît dans un contexte de redéfinition des cartes au Moyen-Orient : la crise des idéaux socialistes et nationalistes arabes ; le retrait de l’OLP de Beyrouth à l’été 1982, qui douche les espoirs placés par les gauches libanaises et arabes dans la Révolution palestinienne ; le soulèvement iranien de 1979, qui vient soudainement rebattre les cartes politiques et idéologiques dans la région » (5).

A Gauche, affiche du Mouvement Jihad Islamique Palestinien, à droite, affiche du Hamas, Gaza city. Crédit photo : Ines Gil
A Gauche, affiche du Mouvement Jihad Islamique Palestinien, à droite, affiche du Hamas, Gaza city. Crédit photo : Ines Gil

A sa création, le noyau du Jihad Islamique est issu des Frères musulmans. Mais pas seulement. Selon le chercheur Nicolas Dot-Pouillard, « à ce noyau fondateur [issu de la confrérie] d’extraction gazaoui, vient s’ajouter dans les années 1980 une tendance islamique du Fatah, mais aussi les partisans d’un Cheikh palestinien résidant en Jordanie, le Cheikh As’ad Bayyud al-Tamimi, lequel prendra plus tard ses distances avec le MJIP ». Les fondateurs du Jihad Islamique jugent alors les Frères musulmans trop passifs, et appellent à la lutte armée pour parvenir à leurs fins politiques.

C’est d’abord en Egypte que les futurs partisans du MJIP vont façonner leur pensée. Étudiants palestiniens installés au Caire, intellectuels - et non des religieux, contrairement à d’autres groupes islamistes - ils concilient l’islam avec des idéaux révolutionnaires. Parmi ces étudiants, se trouve le penseur du MJIP, Fathi Shaqaqi. Mais c’est surtout l’expérience de la prison israélienne qui va permettre l’éclosion du mouvement. Il est né de la rencontre entre les révolutionnaires nationalistes séculiers, déçus par la défaite de la gauche palestinienne, et des militants islamistes, enfermés dans les mêmes geôles. L’islam commence à remplacer l’idéologie de gauche marxiste comme moteur du nationalisme palestinien. Le Jihad Islamique adopte alors une idéologie proche de l’islam nationaliste ou même de l’islam révolutionnaire. Elément révélateur de la place centrale de l’aspect révolutionnaire dans ce mouvement : à ses débuts, l’organisation était baptisée « Avant-gardes islamistes ». Plus tard, elle est devenue le « Courant islamique révolutionnaire », avant d’adopter le nom final de « Mouvement du Jihad Islamique en Palestine ». Pour Nicolas Dot-Pouillard, « ce sont des termes très forts qui font écho à la notion d’avant-garde révolutionnaire des années 1960-70, très présente dans les gauches radicales mondiales à l’époque » (6).

Sur le plan religieux, le Jihad Islamique revendique avant tout une identité sunnite, mais il entretient des liens particuliers avec le chiisme. Le penseur du mouvement, Fathi Shaqaqi, est fasciné par le « chiisme révolutionnaire issu de la révolution iranienne de 1979 » (7). « Appelant à créer des ponts entre les deux courants, notamment autour de la variable anticoloniale », il cherche à s’inspirer des révolutionnaires iraniens, pour élaborer un mouvement d’inspiration islamique et anti-impérialiste. Devenu secrétaire général du MJIP, F. Shaqaqi est arrêté à Gaza en 1986, et expulsé au Liban deux années plus tard. Dans le sud du Liban, il commence à nouer des liens avec les Gardiens de la Révolution iranienne, qui entraînent alors le Hezbollah. Avec ses partisans du Jihad islamique, il se rapproche aussi du parti chiite libanais, et se nourrit de ses tactiques armées (8).

Du fait des liens développés avec des partis islamistes dans la région, de ses actions violentes, mais aussi à cause de son nom qui ajoute à la confusion, le MJIP est parfois assimilé, à tort, à des mouvances islamistes du type Al-Qaïda. Mais contrairement à ces groupes transnationaux, l’ancrage territorial - territoires palestiniens, principalement Gaza - de ce groupe est fort. Très lié à l’Iran, ses actions armées sont principalement concentrées contre Israël.

Un groupe pro-iranien ancré à Gaza

Aujourd’hui, le MJIP est principalement soutenu par l’Iran, tant sur le plan financier que de l’équipement militaire (9). Et cet appui s’est renforcé avec le conflit en Syrie. Basé à Damas depuis 1989, le MJIP, contrairement au Hamas, ne s’est jamais rangé du côté des rebelles syriens pendant la guerre. En adoptant une position officiellement neutre vis-à-vis de Bachar Al-Asssad - allié de l’Iran - la mouvance aurait récupéré 20 millions de dollars de plus par an de la part de Téhéran (10). En septembre 2018, le Jihad Islamique a pris un nouveau visage, en nommant Ziad Al-Nakhalah comme leader du mouvement. Originaire de Gaza et membre du MJIP depuis ses débuts, Ziad Al-Nakhalah est devenu le troisième secrétaire général du parti en 40 ans. Surnommé l’« Iranien » par les membres des autres factions palestiniennes, il tranche avec son discret prédécesseur, Ramadan Shalah (11). Depuis son arrivée à la tête de la mouvance palestinienne, Ziad Al-Nakhalah a multiplié les serments de fidélité envers le régime iranien. Et en janvier 2019, il s’est rendu à Téhéran. Le MJIP n’est pas pour autant totalement soumis aux Iraniens : récemment, Téhéran a coupé une parti de son aide financière à cause de la neutralité affichée du mouvement palestinien dans le conflit au Yémen (12). Mais pour les Israéliens, pas de doute : le Jihad Islamique Palestinien est bien un intermédiaire de l’Iran dans la Bande de Gaza (13).

C’est dans l’enclave palestinienne, dont le mouvement est originaire, que le MJIP, et surtout sa branche armée, « Saraya al-Qods » (les brigades al-Quds), sont les plus implantés et les plus actifs. En Cisjordanie, le MJIP est très affaibli, sauf « dans certaines zones comme Jénine et Hébron » (14). Ses membres ont fait les frais de la coopération sécuritaire efficiente entre l’Autorité palestinienne et Israël.

Radical envers Israël

Le MJIP n’a jamais reconnu Israël, et appelle régulièrement à prendre les armes contre l’Etat hébreu. Il rejette Oslo (1993), et refuse donc de participer aux élections législatives palestiniennes (15) qui en découlent (16). Même si certains de ses membres se sont présentés aux municipales (17), il est difficile de déterminer le poids électoral du Jihad Islamique. Reste que le mouvement jouit d’une certaine popularité chez les Palestiniens, en raison de son discours implacable envers l’Etat hébreu.

En Israël, le MJIP est principalement connu pour ses activités violentes. Dans les années 1980, à ses prémices, le mouvement a multiplié les actions armées, en Cisjordanie ou à Gaza. Mais c’est surtout en 1987, avec le déclenchement de la Première Intifada, qu’il est mis sur le devant de la scène. Tout au long du soulèvement populaire, puis dans les années 1990, et plus tard, lors de la Seconde Intifada (2000-2005), le MJIP multiplie les attentats, à la fois contre des positions militaires israéliennes, mais aussi contre des civils. En tuant des dizaines de personnes, il met à l’oeuvre l’usage de la violence prônée par les fondateurs du parti. Pour le Jihad Islamique, la violence doit servir à la destruction d’Israël, vu comme un Etat colonialiste illégitime, dans le but d’ériger un Etat palestinien islamique sur les frontières de la Palestine historique. Aujourd’hui, le MJIP est reconnu comme un groupe terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, entre autre. Israël mène régulièrement des assassinats ciblés contre ses membres. En 1995, le penseur et secrétaire général du mouvement, Fathi Shiqaqi (18), a été tué à Malte par le Mossad israélien.

Une place singulière dans le champ politique palestinien

Profondément radical envers Israël, le Jihad Islamique jouit au contraire d’une image plutôt modérée dans ses relations avec les autres formations palestiniennes, ce qui le rend d’autant plus difficile à cerner. Il s’est forgé l’image d’une formation politique qui n’a pas pour ambition de prendre le pouvoir (19). Une stratégie payante, car « en évitant d’être un parti hégémonique, il se positionne comme un parti pivot, apte parfois à arbitrer les conflits interpalestiniens » (20). Le MJIP a toujours montré un certain détachement vis-à-vis de la confrontation Hamas-Fatah. A l’été 2007, lors de la guerre fratricide opposant les deux formations, « le Jihad Islamique a pris la décision de manifester en faveur de l’arrêt des combats, aux côtés notamment de la gauche du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) » (21). Fervent défenseur de la réconciliation entre les deux factions rivales, il sert parfois d’intermédiaire. Comme en novembre 2017, au Caire, où il était présent dans le cadre de négociations entre le Hamas et le Fatah.

Cette position lui permet d’être à l’occasion critique envers les autres partis palestiniens. Le MJIP condamne régulièrement la politique de l’Autorité palestinienne, dominée par le Fatah, et il n’est pas toujours complaisant avec le Hamas : en juin 2013, il a « appelé à la démission du Ministre de l’Intérieur du gouvernement d’Ismaël Hanniyeh, après qu’un de ses activistes, Raed Jundiya, eut été abattu par un officier de police palestinien » (22). Selon le chercheur Nicolas Dot-Pouillard, « le Jihad islamique palestinien n’est ni complètement dans le giron du Hamas ou dans celui du Fatah. Une bipolarisation est souvent établie entre islamiques et laïques en Palestine et l’existence même de ce mouvement entre les deux vient quelque peu contrebalancer cette vision d’un champ politique palestinien séparé entre les islamistes, d’un côté, et les laïques, de l’autre » (23).

La spécificité du Jihad Islamique s’explique aussi par son ancrage limité dans la population palestinienne. Même s’il jouit d’une certain aura chez les Palestiniens, et s’il réunit des dizaines de milliers de Gazaouis à chaque événement d’ampleur dans l’enclave, le Jihad Islamique n’a jamais été un mouvement de masse, contrairement au Fatah, au Hamas ou aux autres formations palestiniennes d’extrême gauche.

Reste que ces dernières années, la mouvance a fait preuve d’une force de frappe presque égalable à celle du Hamas. Dans la Bande de Gaza, même s’il travaille en forte coordination avec le parti islamiste au pouvoir, le Jihad Islamique a aujourd’hui les moyens de mener seul des attaques de grandes ampleurs. En juin 2019, Ziad Al-Nakhalah a affirmé que le MJIP pourrait envoyer jusqu’à 1 000 roquettes par jour pendant un mois en direction de l’Etat hébreu (24). Selon le responsable du Jihad Islamique, la faction palestinienne, qui regrouperait par ailleurs 8 000 combattants (25), améliore chaque jour ses capacités militaires.

Photos de "martyrs" du Mouvement Jihad Islamique Palestinien, Gaza City. Crédit photo : Ines Gil
Photos de "martyrs" du Mouvement Jihad Islamique Palestinien, Gaza City. Crédit photo : Ines Gil

Dans l’ombre du Hamas ou dangereux concurrent ?

Si le MJIP et le Hamas partagent certaines lignes idéologiques, ils n’adoptent pas toujours la même stratégie. Pendant la Marche du Retour (26) par exemple, le Hamas a généralement encouragé l’organisation de manifestations pacifistes - en fonction, néanmoins, de l’évolution des relations avec Israël et des arrivés d’argent qatari - pour redorer son image à l’International. Au contraire, le MJIP a développé une stratégie de snipers contre snipers, postant ses combattants à la frontière entre Gaza et Israël, pour faire face aux soldats israéliens (27). Une manoeuvre qui reflète l’esprit du Jihad Islamique Palestinien. Il a toujours priorisé l’action armée dans ses activités, contrairement au Hamas, qui préfère renforcer en parallèle des actions sociales et religieuses, afin de favoriser son ancrage dans la population palestinienne.

Malgré leurs divergences, le Hamas et le MJIP travaillent généralement en coordination, et lancent parfois des actions armées communes, comme en mai 2019, où ils avaient tiré des centaines de roquettes en direction d’Israël lors d’une flambée de violence inouïe. Et même quand le MJIP lance ses propres missiles, sans le Hamas, il n’opère pas dans une totale liberté. Avec l’attaque de vendredi dernier (28), la branche armée du MJIP semble avoir réaffirmé sa force de frappe contre l’Etat hébreu, mais aussi une certaine distance vis-à-vis du Hamas. Du moins du point de vue israélien. Le responsable des tirs de roquettes de ce week-end serait Baha Abu al-Ata. A la tête du conseil militaire des brigades Al Qods (branche armée du Jihad Islamique), il commande les opérations dans le nord de Gaza, et exerce une certaine influence dans le sud de l’enclave (29). Selon les responsables sécuritaires israéliens, celui-ci aurait développé une politique indépendante, que le Hamas s’efforce - tant bien que mal - de maîtriser, et qui échapperait même au leader du Jihad Islamique, Ziad Al-Nakhallah, qui vit à l’étranger.

Mais Israël pourrait être en train de surestimer le pouvoir de Baha Abu al-Ata. Le Hamas et la branche politique du Jihad Islamique n’ont pris aucune sanction à l’encore du leader du conseil militaire des brigades Al-Qods. En réalité, les deux factions s’en serviraient comme un outil pour faire pression sur Israël, et surtout sur le Qatar et l’Egypte, sans pour autant endosser l’entière responsabilité des roquettes qu’il tire sur l’Etat hébreu (30).

Lire également :
Entretien avec Nicolas Dot-Pouillard – Le Mouvement national palestinien

Notes :
(1) https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/1572672303-au-moins-10-roquettes-tirees-sur-israel-depuis-gaza-l-armee-a-riposte-contre-plusieurs-positions-du-hamas
(2) Vainqueur des élections législatives de 2006, au pouvoir depuis 2007 dans la Bande côtière.
(3) Introduction De la théologique à la libération ? Histoire du Jihad islamique palestinien, Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard et Eugéni Rébillard, La Découverte, 2014.
(4) Comprend le territoire situé entre la mer Méditerranée et le Jourdain, constituant la Palestine sous mandat britannique, correspond aujourd’hui au territoire qui comprend Israël et les Territoires palestiniens.
(5) De la théologique à la libération ? Histoire du Jihad islamique palestinien, Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard et Eugéni Rébillard, La Découverte, 2014.
(6) https://www.religion.info/2014/05/02/jihad-islamique-palestinien-entretien-avec-nicolas-dot-pouillard/
(7) https://www.religion.info/2014/05/02/jihad-islamique-palestinien-entretien-avec-nicolas-dot-pouillard/
(8) https://www.haaretz.com/misc/tags/TAG-islamic-jihad-1.5599123
(9) https://www.wilsoncenter.org/article/iran-hamas-and-palestinian-islamic-jihad
(10) https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/11/22/malgre-la-reconciliation-interpalestinienne-le-jihad-islamique-refuse-de-deposer-les-armes_5218602_3218.html
(11) Ramadan Shalah, au pouvoir pendant 23 ans, serait tombé dans le comas à la suite d’une opération cardiaque. Information non confirmée par le MJIP.
(12) https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/11/22/malgre-la-reconciliation-interpalestinienne-le-jihad-islamique-refuse-de-deposer-les-armes_5218602_3218.html
(13) https://www.liberation.fr/planete/2019/08/25/a-gaza-le-jihad-islamique-toujours-d-attaque_1747246
(14) https://www.religion.info/2014/05/02/jihad-islamique-palestinien-entretien-avec-nicolas-dot-pouillard/
(15) Les élections législatives palestiniennes visent à élire des représentants pour siéger au Conseil législatif palestinien, une institution de l’Autorité palestinienne qui découle du processus d’Oslo.
(16) Contrairement au Hamas, en 2006.
(17) Scrutin antérieur à Oslo et donc légitime selon le MJIP.
(18) Fondateur du Jihad Islamique.
(19) https://www.liberation.fr/planete/2019/08/25/a-gaza-le-jihad-islamique-toujours-d-attaque_1747246
(20) De la théologique à la libération ? Histoire du Jihad islamique palestinien, Wissam Alhaj, Nicolas Dot-Pouillard et Eugéni Rébillard, La Découverte, 2014.
(21) Idem.
(22) Idem.
(23) https://www.religion.info/2014/05/02/jihad-islamique-palestinien-entretien-avec-nicolas-dot-pouillard/
(24) https://fr.timesofisrael.com/le-jihad-islamique-peut-tirer-jusqua-1-000-roquettes-par-jour-selon-son-chef/
(25) https://www.liberation.fr/planete/2019/08/25/a-gaza-le-jihad-islamique-toujours-d-attaque_1747246
(26) A l’origine une mobilisation annuelle pour commémorer la Nakba (“catastrophe”, exode palestinien de 1948), en 2018, elle a débuté le 30 mars (commémoration de la Journée de la Terre) et devait se dérouler jusqu’au 15 mai (Commémoration de la Nakba). Mais les manifestations, organisées chaque vendredi, n’ont jamais cessé.
(27) Les soldats étant eux-mêmes des snipers placés à la frontière contre les manifestants gazaouis.
(28) Les responsables israéliens de la sécurité ont désigné le commandant de la brigade du nord du Jihad islamique comme responsable des récentes attaques.
(29) https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-this-elusive-jihadist-commander-in-gaza-is-challenging-both-hamas-and-israel-1.8071140?fbclid=IwAR1uX-7hxlQJRgWhqZsj3D_RENWcT-TKOp8SbEPNs1IOxaTuccg6V-zfcLM
(30) https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-this-elusive-jihadist-commander-in-gaza-is-challenging-both-hamas-and-israel-1.8071140?fbclid=IwAR1uX-7hxlQJRgWhqZsj3D_RENWcT-TKOp8SbEPNs1IOxaTuccg6V-zfcLM

Publié le 05/11/2019


Ines Gil est Journaliste freelance basée à Beyrouth, Liban.
Elle a auparavant travaillé comme Journaliste pendant deux ans en Israël et dans les territoires palestiniens.
Diplômée d’un Master 2 Journalisme et enjeux internationaux, à Sciences Po Aix et à l’EJCAM, elle a effectué 6 mois de stage à LCI.
Auparavant, elle a travaillé en Irak comme Journaliste et a réalisé un Master en Relations Internationales à l’Université Saint-Joseph (Beyrouth, Liban). 
Elle a également réalisé un stage auprès d’Amnesty International, à Tel Aviv, durant 6 mois et a été Déléguée adjointe Moyen-Orient et Afrique du Nord à l’Institut Open Diplomacy de 2015 à 2016.


 


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