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La conférence de presse conjointe de Trump et Netanyahu le 4 février a créé un choc. Elle doit être lue attentivement [1] tant pour les propos eux-mêmes que par ce qu’ils signifient. Ce n’est pas très simple à décrypter en raison des contradictions que l’on trouve dans ces déclarations.
Dès le début, Trump indique qu’il ne faut pas reconstruire Gaza et y replacer la même population, mais reconstruire ailleurs « dans d’autres pays d’intérêt » pour abriter « avec des cœurs humanitaires » les 1,8 millions de Palestiniens qui vivent à Gaza. Ceci pourra être payé grâce à 2, 3, 4, 5, 7, 8, 12 généreux pays ! Où déplacer ces Palestiniens ? Réponse : de nombreux sites sont possibles ou même un « grand et unique lieu ». Les délocalisés vivront « dans la paix et le confort ». De toute façon, ils ne peuvent revenir à Gaza qui n’est plus qu’un tas de ruines. Il annonce que les Etats Unis vont « prendre le contrôle de la bande de Gaza » et s’en charger. Ce que recouvre précisément cette notion est complexe et pose de nombreuses questions. Rien n’est dit sur la souveraineté israélienne ou pas sur ce territoire. La seule précision, d’importance, est celle-ci : « We’ll own it » = ceci nous appartiendra. Un nouveau territoire américain ? Comme le sort promis au Canada ?
Nous ignorons quel mode d’administration est prévu, ni qui occupera ce territoire. Des Palestiniens y seront-ils admis ? Ce territoire est-il destiné à une colonisation israélienne ? Le premier point ne semble guère plausible. Le second pose une question d’envergure. En effet, comme on le verra plus loin, Trump ne cache pas qu’il veut transformer ce territoire dévasté en lieu de villégiature paradisiaque. Serait-ce sous juridiction américaine ? Qui sera propriétaire des terrains ? En revanche, on sent poindre un scénario : Trump ne veut-il pas profiter d’un gigantesque chantier pour faire construire des hôtels Trump, Golfs Trump, etc et autres projets juteux pour lui et son entourage, ses alliés et obligés ?
Nous nous demandons comment seront déplacées ces populations, surtout si elles ne sont pas volontaires pour cet exil ? Qui va s’en charger ? Israël ? Il est fait allusion à la contribution de troupes américaines pour « combler le vide » laissé, « si nécessaire ». Dans quelles conditions et pour quoi faire ? Ceci est contradictoire avec l’ambition de réduire la coûteuse présence militaire américaine. Un journaliste n’a pas manqué d’interroger Trump : quelle autorité lui permettrait de faire ceci ? Cette occupation sera-t-elle permanente pour un redéveloppement ? La réponse de Trump est éclairante : c’est « une position à long terme » qui assurera la stabilité localement et même dans tout le Moyen-Orient. Il dit avoir beaucoup consulté à ce sujet et reçu l’approbation de tous. A un journaliste qui demande s’il soutient l’idée de « la souveraineté israélienne sur la Judée et la Samarie considérée par beaucoup comme le foyer biblique du peuple juif », Trump dit en avoir discuté et qu’il est au courant de cette aspiration, mais ne pas avoir encore arrêté de position, se réservant de la faire connaître dans les 4 semaines à venir.
Logiquement, un journaliste demande s’il peut y avoir normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite sans la reconnaissance d’un Etat palestinien. Trump botte en touche en couvrant l’Arabie saoudite de compliments et se contente de dire qu’il va ramener la paix et que les Saoudiens veulent aussi la paix. Aussi, il est nécessaire d’agir sur Gaza… ce qui va entraîner la création de « milliers d’emplois ». Netanyahu en profite pour glisser : la paix entre Israël et l’Arabie saoudite va arriver.
Autre question embarrassante : un journaliste demande si Trump croit que le cessez-le-feu va tenir. Trump répond qu’il n’en sait rien. Quelques otages ont été libérés et des tentatives vont être menées pour qu’il y en ait d’autres. On voit clairement (ce qu’il avait déjà laissé entendre) qu’il ne croit pas à la pérennité du cessez-le-feu au-delà de la libération d’otages. Mais il indique que si tous les otages ne sont pas libérés, « nous serons plus violents ». Que recouvre ce « nous » ?
Interrogé sur le principe des deux Etats, Trump répond que ce n’est pas le sujet mais que l’objectif est de rendre à la population « une chance de vivre ». Trump va jusqu’à prétendre que les dirigeants du Moyen-Orient « adorent » cette idée qui va ramener la stabilité. Or, l’Arabie saoudite a immédiatement déclaré refuser le déplacement des populations et réaffirmé son attachement au principe des deux Etats.
Un journaliste demande à Netanyahu comment il peut espérer trouver un accord avec l’Arabie saoudite s’il reprend la guerre contre le Hamas. Netanyahu répond qu’il n’y a pas de paix possible sans l’élimination de la menace du Hamas. Point important : ailleurs, Netanyahu, après avoir décrit les coups terribles portés au Hamas, déclare qu’Israël terminera la guerre par la victoire. Il ajoute qu’Israël n’a jamais été aussi fort et que « l’axe de la terreur iranien n’a jamais été aussi faible ». Il conclut : « Mais comme nous en avons discuté, Monsieur le Président, pour assurer notre avenir et apporter la paix à notre région, nous devons finir le travail ».
Notre interprétation : Netanyahu, une fois le maximum d’otages récupérés, veut reprendre les hostilités et éliminer toute trace du Hamas. La question qui pourrait se poser est de savoir si Netanyahu inclut ou pas dans « finir le travail » un bombardement israélien de l’Iran. Nous reviendrons plus loin sur ce point à la lumière des déclarations de Trump.
Le président américain, au début de la conférence de presse, affirme renforcer encore les pressions maximales, les sanctions contre l’Iran en se vantant de leur efficacité. Il prétend contre toute évidence que l’Iran a été incapable de vendre son pétrole, ni de financer le Hezbollah pas plus que quiconque d’autre. Trump a une position claire sur l’Iran : pas question d’arme nucléaire pour la République islamique. Si les Iraniens peuvent convaincre qu’ils ne veulent pas s’en doter (« ce qui est très facile »), Trump dit qu’il croit « qu’ils auront un avenir incroyable ». Il tisse étrangement de longs compliments sur le peuple iranien et dit qu’il a détesté être obligé d’exercer des pressions au point que l’Etat iranien n’a plus d’argent pour ses actions, son aide au Hamas, etc. De son côté, Netanyahu a rappelé comment les pressions, les opérations militaires ont redoutablement affaibli l’Iran. Trump, quant à lui, avance qu’il « adorerait être capable de faire un ’great deal’ » avec l’Iran. Le locataire de la Maison Blanche et le Premier ministre israélien sont-ils vraiment sur la même longueur d’ondes à ce sujet ? Netanyahu, interrogé sur la perspective d’un deal entre Washington et Téhéran, ne répond pas et se contente de dire que l’essentiel est ce que Trump a énoncé : l’Iran ne doit pas avoir la bombe atomique. « Si ce but peut être atteint par des pressions maximales, soit. Mais le plus important est de se concentrer sur l’objectif, ce que le président vient de faire ». On comprend donc que l’option favorite de Netanyahu pour qui véritablement « finir le travail » serait de bombarder l’Iran, n’est pas le premier choix de Trump qui le lui a très probablement signifié. Ceci serait contraire aux intérêts américains (sans parler ni du chaos régional ni de l’opposition de l’Arabie saoudite attachée à une diminution de la tension régionale). Par contre, Trump dit que s’il pense que les Iraniens vont avoir l’arme atomique, en dépit de ce qu’il leur a dit, ça va leur porter sérieusement malheur.
Il répond à un journaliste qu’il aura des conversations « très constructives » sur l’Ukraine et que les Etats-Unis « parlent aux Russes » et à la direction ukrainienne. Il déplore le nombre de victimes et dit qu’il veut y mettre fin.
Interrogé sur le chef de l’Autorité palestinienne, il ne répond pas et passe la parole à Netanyahu. Ce dernier ne répond pas directement.
Sur l’avenir de Gaza, en réponse à une question d’un journaliste sur le sort des Gazaouis (où vont-ils aller et surtout pourront-ils revenir après la reconstruction et si non où iront-ils ?), Trump botte en touche : Gaza sera le lieu des « peuples du monde », il va en faire « une incroyable place internationale » où « viendront des gens du monde entier ». Le journaliste reprend : « et les Palestiniens ? » Trump répond : « et ils vivront là », « les Palestiniens aussi ». « Il faut tirer les leçons de l’Histoire ». Plus loin, il ajoute que les gens dont la vie a été détruite « pourront maintenant vivre en paix dans de bien meilleures conditions car ils vivaient un enfer ». Ceci veut-il dire que les Palestiniens (des Palestiniens) pourront revenir ultérieurement ? Ou veut-il dire autre chose ? Plus loin, il promet une vie merveilleuse aux Palestiniens et il ajoute qu’il espère que le roi de Jordanie et le président égyptien ouvriront leur « cœur » et leur terre pour que la population vive en paix. On voit tout de suite un empilement de contradictions qu’il va falloir dénouer.
Ces déclarations ont un parfum de ballons d’essai pour ’forcer le destin’, car, comme on l’a vu, la mise en œuvre de l’évacuation des Palestiniens de Gaza risque d’être compliquée surtout si elle est laissée à la seule armée israélienne. Le bilan humain pourrait être sévère. On se demande comment la Jordanie et l’Egypte, à nouveau sollicitées, pourraient accepter de recevoir des cohortes de réfugiés, ce qu’elles ont refusé fermement dans le passé, ce que Trump a reconnu. Elles ont sans surprise renouvelé leur opposition à ce déplacement forcé de population. La Turquie a également condamné cette initiative.
Le statut (souveraineté, propriété ?) de Gaza vidé de ses habitants est incertain. Par contre, on perçoit, de façon à peine voilée, que Trump a des projets de développement touristique/résidentiel destinés à satisfaire ses intérêts personnels et ceux de ses amis.
Trump fait un certain nombre d’impasses : sur les réactions des Palestiniens, mais aussi des pays de la région. L’Arabie saoudite a déjà fait part de son opposition [2], et la Ligue arabe aussi. L’ONU a déclaré cette initiative contraire au droit international mais le président américain n’en a cure.
Il apparaît clairement que Trump ne décourage pas Netanyahu de ’terminer le travail’ à l’égard des Palestiniens, et laisse planer un doute sur la pérennité du cessez-le-feu après que des otages auront été libérés. Comme il y a un doute sur la libération de la totalité des otages, Netanyahu a un feu vert implicite pour reprendre les armes jusqu’à la ‘victoire’ dont on se demande si elle s’arrête à la seule élimination du Hamas, sans parler de l’annexion de la Cisjordanie. Ce ‘feu vert’ donné au Premier ministre israélien a un parfum de ’deal’. En effet, en échange de sa liberté d’action contre les Palestiniens, il nous semble que ’Bibi’ (à contrecoeur) a été obligé de renoncer à frapper l’Iran car le président américain souhaite faire un deal avec Téhéran et ne veut pas que des frappes israéliennes l’en prive. Au surplus, il est très probable que Mohammed ben Salmane y serait très hostile. Netanyahu ne peut se permettre de l’indisposer. Trump estime que les troubles résultant de ces frappes seraient contraires aux intérêts américains. Une autre facette de ce deal réside dans le fait qu’étant autorisé à poursuivre la guerre « jusqu’à la victoire » avec la perspective de vider Gaza de ses habitants, Netanyahu sauve sa carrière politique (sa priorité), ses alliés extrémistes affichant leur satisfaction. Ceci fait, le locataire de la Maison Blanche se garde la carte iranienne [3].
Devant l’émoi généralisé (et un certain embarras y compris chez des Républicains et des groupes de pression juifs partagés [4]) provoqué par ces déclarations, des représentants de l’administration américaine sont promptement ‘montés au créneau’ pour tenter de corriger certains (pas tous) de ces propos, parfois en contradiction avec la parole présidentielle, parfois en y introduisant un flou délibéré. Il s’agit, une fois l’effet ‘choc’ obtenu, de laisser un éventail élargi d’options. Karoline Leavitt, la chef du service de Presse de la Maison Blanche, a tenu à préciser dans un point de presse [5] à propos du déplacement des Palestiniens que « le président a clairement indiqué qu’ils doivent être déplacés temporairement hors de Gaza » pendant la période de reconstruction ; ceci contredit l’annonce du locataire de la Maison Blanche évoquant une occupation durable. Par ailleurs elle affirme (nuance) que Donald Trump « ne s’est pas engagé » à envoyer des troupes à Gaza, mais elle ne l’a pas exclu pour autant. De son côté, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a tenu également à ‘recadrer’ certaines annonces présidentielles. En parlant d’offre généreuse [6], il a indiqué lui aussi que le déplacement des Gazaouis serait temporaire, nécessité par les travaux de reconstruction. Il a voulu dissiper l’idée que Washington a décidé le principe d’envoyer des troupes à Gaza : « Ce ne signifiait pas une démarche hostile » mais « c’était entendu, je pense, comme une action très généreuse, l’offre de reconstruire et d’être chargé de la reconstruction ». Karoline Leavitt a ajouté une intéressante précision : « le président a très clairement indiqué que les Etats-Unis ont besoin d’être impliqués dans cette tâche de reconstruction pour assurer la stabilité dans la région pour toute la population. Ceci ne signifie pas que les contribuables américains devront financer cette action. Cela signifie que Donald Trump, qui est le meilleur négociateur de la planète, va conclure un accord avec nos partenaires de la région ». Sans surprise, la perspective d’un déplacement a suscité un rejet massif chez les Palestiniens [7].
Cet embarras a également été perçu en Israël [8] où Netanyahu a aussi amendé sa position (tout en approuvant chaudement les idées de Trump). Le Premier ministre a déclaré que les Palestiniens pourraient quitter Gaza, s’ils le veulent, pendant la période de reconstruction pour s’installer chez de « riches états » et revenir ensuite : « Ils peuvent partir. Ils peuvent ensuite se réinstaller et revenir ».
Nul ne sait ce qui va découler de cette situation où Trump, fidèle à son habitude, donne un ’coup de pied’ dans la fourmilière. Il veut « montrer ses muscles » (y compris vis-à-vis de Pékin et Moscou) pour préparer le terrain à des compromis qu’il croit avantageux. Ce n’est qu’une étape. Les acteurs régionaux, au premier chef l’Arabie saoudite, pèseront sur cette trajectoire. La suite est ouverte.
Michel Makinsky
Outre une carrière juridique de 30 ans dans l’industrie, Michel Makinsky est chercheur associé à l’Institut de Prospective et de Sécurité en Europe (IPSE), et à l’Institut d’Etudes de Géopolitique Appliquée (IEGA), collaborateur scientifique auprès de l’université de Liège (Belgique) et directeur général de la société AGEROMYS international (société de conseils sur l’Iran et le Moyen-Orient). Il conduit depuis plus de 20 ans des recherches sur l’Iran (politique, économie, stratégie) et sa région, après avoir étudié pendant 10 ans la stratégie soviétique. Il a publié de nombreux articles et études dans des revues françaises et étrangères. Il a dirigé deux ouvrages collectifs : « L’Iran et les Grands Acteurs Régionaux et Globaux », (L’Harmattan, 2012) et « L’Economie réelle de l’Iran » (L’Harmattan, 2014) et a rédigé des chapitres d’ouvrages collectifs sur l’Iran, la rente pétrolière, la politique française à l’égard de l’Iran, les entreprises et les sanctions. Membre du groupe d’experts sur le Moyen-Orient Gulf 2000 (Université de Columbia), il est consulté par les entreprises comme par les administrations françaises sur l’Iran et son environnement régional, les sanctions, les mécanismes d’échanges commerciaux et financiers avec l’Iran et sa région. Il intervient régulièrement dans les media écrits et audio visuels (L’Opinion, Le Figaro, la Tribune, France 24….).
Notes
[1] https://rollcall.com/factbase/trump/transcript/donald-trump-press-conference-joint-benjamin-netanyahu-israel-february-4-2025/>
[2] https://x.com/ksamofaen/status/1886953044484473007 ? s=46&t= LsLrn8l6dKrixHTbnrdhXw
[3] Le clan des durs applaudit à des annonces qui permettent à Netanyahu de récupérer leur soutien (sous forme de chantage) pour écarter – provisoirement - la menace d’éclatement de la fragile coalition gouvernementale : https://www.timesofisrael.com/ben-gvir-says-hell-return-to-government-if-pm-implements-trumps-gaza-transfer-plan/ Les conservateurs soupèsent le plan Trump : https://www.timesofisrael.com/ben-gvir-says-hell-return-to-government-if-pm-implements-trumps-gaza-transfer-plan/
[5] https://news.sky.com/story/white-house-suggests-palestinians-wont-be-permanently-resettled-as-ex-israeli-pm-casts-doubt-on-trump-plan-13303710
[6] https://www.c-span.org/clip/news-conference/secretary-rubio-on-gaza-it-was-not-meant-as-a-hostile-move/5152515
[8] Les propositions de Trump ont été accueillies par un mélange d’enthousiasme (pour le soutien spectaculaire à Israël) et de perplexité : https://www.jpost.com/israel-news/article-840904 ; https://www.npr.org/2025/02/05/nx-s1-5287576/trump-gaza-takeover
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