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Jean-Pierre Filiu, Je vous écris d’Alep, au cœur de la Syrie en révolution

Par Sixtine de Thé
Publié le 02/12/2013 • modifié le 29/04/2020 • Durée de lecture : 12 minutes

« Je vous écris d’Alep », dernier opus de Jean-Pierre Filiu, est une analyse/témoignage de son mois de juillet 2013 passé à Alep malgré le danger qu’offre cette zone, d’autant plus après l’enlèvement de Didier François et Édouard Elias. Il s’attache à redonner voix à ceux qui tentent de faire entendre leurs espoirs en lutte pour la liberté. « Le peuple veut » martèle l’historien et ancien diplomate au long des chapitres qui décrivent les différentes strates humaines et organisationnelles d’une Alep « libérée », rappelant que ce qui est souvent appelé « la guerre », « les événements » en Syrie est avant tout une révolution. Ce droit à la parole, dont Jean-Pierre Filiu décrit toutes les variations allant de l’humour (un mot mal placé sous le régime Assad pouvait faire disparaître quelqu’un) à la multiplication des graffitis revendicateurs en passant par une médiatisation croissante des combats, est sans doute la première liberté revendiquée par la population. Restaurer la voix des Syriens et par là-même ce droit fondamental qu’ils réclament, prend des allures humanistes mais semble naître aussi d’une volonté intellectuelle : car Alep libérée n’est sans doute pas celle que l’on croit, et cette ignorance est d’autant plus triste que les nouvelles organisations qui la contrôlent ont un vrai soucis de transparence et de visibilité qui est étouffé par la dérive médiatique sur l’islamisation du conflit. On perçoit au fils de l’ouvrage que la tension majeure de cette Alep « libérée » il y a un an par l’Armée Syrienne Libre est d’aller vers la construction d’un droit véritable, battant en brèche aussi bien les loyalistes du régime Assad que les dérives révolutionnaires.

« Loin de moi le goût morbide de l’adrénaline guerrière : c’est un impératif intellectuel qui me conduit à cinquante et un ans à Alep, trente-trois ans après le premier de mes multiples séjours dans la capitale du Nord de la Syrie. » 

Dès le début de l’ouvrage, ce professeur à l’Institut des Sciences Politiques de Paris (qui a longtemps travaillé en Syrie et en parle parfaitement le dialecte) précise le sens de sa démarche : il s’agit de se rendre sur le terrain, d’observer l’organisation et les significations d’une révolution populaire, née du « bas » explique-t-il souvent, d’observer de l’intérieur ce que peut être ce laboratoire d’une Syrie de demain. Voilà un an en effet que l’ASL a pris le contrôle d’une partie de la ville d’Alep, située au Nord de la Syrie, et l’effervescence révolutionnaire qui l’habite permet de distinguer les divers bords avant qu’une solution ne prévale. Il commence par dresser un historique d’une ville dont la position est cruciale pour le régime de Damas. En effet, le régime Assad a longtemps martelé que la révolution (dont on date souvent le commencement au 15 mars 2011 avec les premières manifestations du vendredi et les répressions qui s’en suivent) était condamnée tant que Damas et Alep ne rejoignaient pas la contestation. Or, la torpeur supposée d’Alep s’est brisée le 3 mai 2012, où un rassemblement à l’université de la ville s’est vu corrigé par un raid nocturne des armées du régime, entrainant la mort de quatre étudiants : cette dernière est devenue dès lors « l’université de la révolution ». Des cortèges de contestation qui accompagnèrent ensuite les prières du vendredi furent exposés à la répression. Initialement constituée pour protéger les manifestants, l’ASL (Armée Syrienne Libre) mena une offensive à Alep en juillet 2012, ce qui lui permit de prendre le contrôle de la plus grande partie des quartiers Est et Sud de la ville. Le 27 juillet 2012 s’imposa rapidement comme date anniversaire du premier vendredi libre de toute répression pour les manifestations, c’est la nouvelle Alep « libérée » (l’auteur s’attache à toujours garder cette expression entre guillemets). Mais lorsque Jean-Pierre Filiu arrive à Alep, les graffitis qu’il découvre, les défilés auxquels il assiste sont d’un nouveau genre, ils se construisent contre les abus de l’ASL qui, sous prétexte de protection de la population, se prend à vouloir jouir des mêmes privilèges que la police du régime : « C’est la rage de voir cette Armée Libre se comporter comme les soudards de la dictature qui pousse les manifestants dans la rue. Ils ne demandent pas qu’une milice, plus scrupuleuse, en remplace une autre. Ils exigent la fin de la « protection » de type criminel, en clair, la garantie de la personne et des biens du citoyen par un Etat de droit. » Et c’est sans doute l’aspect le plus intéressant de cet ouvrage, le témoignage du développement d’une résistance civile pour qui la mise en place d’un droit est cruciale. L’auteur se garde d’un angélisme qui naîtrait d’une admiration pour l’effervescence vitale qui prône paradoxalement dans cette Alep libérée : « Toutes les guerres civiles, tous les chambardements révolutionnaires ont vu l’émergence d’une délinquance mililitienne, tolérée ou systématique. (…) La révolution syrienne n’est de ce point de vue ni plus ni moins vertueuse que les autres. » Certes, et il développe de nombreux passages sur les abus des rebelles ou sur les dérives islamiques de la révolution, mais le grand atout de son ouvrage est de faire découvrir cette dialectique de double résistance de la population : contre un régime qui l’opprime et contre une délinquance révolutionnaire. En tant que diplomate, Jean-Pierre Filiu s’est en effet trouvé de nombreuses fois dans des contextes de guerres civiles, au Liban, en Afghanistan etc, mais il affirme que c’est la première fois qu’il voit une population aussi critique envers ses combattants, dont les attributs militaires font si peu d’effet.

Le quartier de Salaheddine - dont la bataille avec les armées du régime fut cruciale pour cette ville « libérée », quartier très meurtri et que les habitants réinvestissent peu à peu - se voit le théâtre privilégié de la manière dont révolutionnaires et civils commencent la reconstruction : le conseil révolutionnaire a mis en place un local de distribution d’aide (ighâtha, assistance) dont dépendent largement de nombreuses familles nécessiteuses de ce quartier détruit (un cinquième à un quart est revenu s’installer dans le quartier). Mais outre la mise en place de tickets de rationnement et d’aides alimentaires, il note que ce conseil révolutionnaire a fait en sorte que la mosquée soit à nouveau un centre social important, un lieu accueillant au milieu des ruines, un lieu de vie et de partage. Mais il note : « cette fonctionnalité multiple ne se traduit pas par une islamisation sournoise. Les appels à la prière qui suivent les manifestations sont souvent désertés par les contestataires pour qui « Allah Akbar » est avant tout un cri de défi contre la tyrannie. »

Les acteurs de cette révolution ne se limitent pas aux civils résistants et aux révolutionnaires bien attentionnés. Il s’agit en effet d’une révolution armée, et au-delà de ces initiatives civiles, c’est surtout l’Armée Syrienne Libre et toutes les autres katibas (brigade, bataillon) qui contrôlent Alep. Rappelons qu’au départ la révolution syrienne était non-violente, ce qui est d’autant plus intéressant que les répressions du régime étaient impitoyables, mais qu’elle s’est dotée à l’automne 2011 de l’Armée Syrienne Libre. Cette dernière est constituée de volontaires mais aussi d’officiers déserteurs. La révolution syrienne se nourrit en effet d’une dynamique d’effervescence par le bas, où les initiatives de coordination locale sont maintenant remplacées par la mise en place spontanée de katiba, très ancrée aussi dans un environnement social. L’ASL tente néanmoins de rassembler ces différentes katiba dans une brigade de l’Unification (Tawhid). Or la répartition et l’appartenance des diverses katibas sont parfois difficiles à distinguer, comme par exemple la brigade Tawhid qui se réclame aussi du Front Islamique de libération de la Syrie (FILS), « ne serait-ce que pour solliciter des mécènes du Golfe au nom de cette solidarité islamique » explique-t-il. Cette militarisation du conflit sert la propagande du régime, qui dénonce ces « terroristes », dénomination que semble souvent suivre l’étranger, mais elle attise aussi les tensions confessionnelles, du fait du discours religieux des katiba. L’islamisation de l’insurrection proviendrait selon l’auteur de trois phénomènes en particulier : le malaise de l’opposition nationaliste face aux dissidents militaires et son incapacité à les intégrer dans la direction révolutionnaire ; la volonté des Frères musulmans, dont les réseaux ont été décapités en Syrie par la répression, d’y reprendre pieds par le biais de katiba islamisantes ; l’abstention occidentale qui pousse les groupes révolutionnaires à demander de l’aide aux « parrains » du Golfe, eux-mêmes en surenchère dans leur soutien aux groupes les plus agressifs. Et si lors de son périple Jean-Pierre Filiu a rencontré de nombreux personnages de cette révolution, il note, non sans avoir dressé d’abord des portraits incisifs et cocasses des différents chefs de guerre, que ce qui les rassemble en somme, c’est surtout le fait de n’avoir fait aucune carrière militaire auparavant. Dans ce chapitre appelé « le bazar au katiba », l’auteur semble constater l’organisation flageolante de cette révolution armée qui s’apparente selon lui à une typique guérilla populaire où l’enthousiasme et la détermination compense une certaine confusion.

Nouvelle illustration de cette lutte civile et des aspirations fondamentales du peuple syrien, la chariyya signifie en effet légitimité et légalité, deux termes qui ne trouvent aucune distinction en arabe. Ainsi une pancarte clame que « Nul n’est légitime (char’y) hors du peuple. Et sans lui, il n’y a aucune légitimité (char’iyya) » Ce concept est crucial et il faut bien préciser que si les racines de char’iyya et charî’a (charia, c’est-à-dire la loi islamique au sens large) – cha-ra-‘ayn, qui renvoie au droit – l’un est associé au registre religieux alors que l’autre relève d’une conception tout à fait laïque, en tout cas dégagée dans son concept d’une transcendance religieuse explicite. Une instance légale « hay’a », rattachée à l’ASL, est née à Alep durant l’hiver 2012-1013 et est donc littéralement légitime. Elle a une mission triple : sanctionner les rebelles coupables d’actes criminels, traquer les informateurs infiltrés par le régime et sélectionner les déserteurs. Si le monopole de la violence organisée est l’attribut cardinal de l’Etat, alors cette force de l’ordre est « une composante majeure de la construction de l’Etat syrien post-Assad, émancipé de la dictature comme de l’anarchie milicienne. » Concernant ensuite les rapports de la révolution avec le fait religieux, l’auteur s’efforce de comprendre un phénomène qui, bien qu’effectivement important, est souvent caricaturé. Il commence par préciser que la Syrie des Assad n’avait rien de la laïcité dont elle pouvait se vanter, l’état civil était en effet géré par des instances religieuses (musulmanes ou chrétiennes). D’un point de vue populaire, et dans ce contexte de chaos, il est vrai que les notables religieux auront tendance à prendre le rôle de piliers de la normalité, d’une religiosité qui rassure (et ce déjà sous le régime Assad, très corrompu). Mais il convient pourtant de préciser que la charia, appliquée ou non par des cheikhs qui souvent la connaissent peu, relève plus d’un ordre moral que d’un véritable projet théocratique. Mais bien sûr, le contexte de guerre relève une religiosité populaire déjà à fleur de peau, et plusieurs facteurs contribuent à ce phénomène : d’abord une sorte de renversement du culte de la personnalité des Assad, dont les photographies, sculptures et autres étaient/sont récurrents dans le paysage syrien, et aussi la passivité occidentale face au drame syrien. « Mais en face de la mairie révolutionnaire, un graffiti géant proclame que « la légitimité est au peuple et la religion à Dieu » (Allah). Si j’ai bien lu mes classiques, cela me paraît une définition tout à fait recevable de la laïcité. »

Ahmed Azzouz est le premier maire démocratiquement élu d’Alep. Cet homme, qui avait monté une entreprise d’informatique, s’est engagé en 2011 dans l’activisme clandestin. Sa place prépondérante dans la gestion d’Alep libéré montre que les notables de proximité, proches de la population, sont aussi importants que les institutions nouvelles mises en place pour l’organisation nouvelle de la ville. Parmi celles-ci, on compte le Conseil Révolutionnaire Transitoire qui supervise les zones de l’ASL depuis l’été 2012, la Coalition Nationale depuis novembre 2012 qui donne de l’argent à la municipalité. Mais le problème pour cette dernière est sans doute son manque de moyens, ce qui la place en grande concurrence avec les mécènes du Golfe. Son rôle se manifeste dans la volonté farouche de donner aux habitants une vie « normale », et en effet, l’environnement urbain et sanitaire d’Alep s’est trouvé très amélioré par leurs efforts : la mise en place d’un Conseil Médical (création de centres souvent gratuits) et de 700 centres éducatifs qui manifestent une tentative de diversification des programmes et une limitation d’une trop longue déscolarisation. Au-delà même de cette volonté de reconstruction, la manière dont sont organisées ces institutions montre une volonté de transparence (en rendant public toute décision municipale par exemple) et surtout l’exigence que tout chef soit « l’émanation d’un consensus collectif et non un chef à qui prêter allégeance ». On perçoit donc une volonté de sortir de l’ère Assad où les personnes et les pouvoirs qui leur étaient allégés étaient plus importants que les institutions elles-mêmes.

Dans le chapitre consacré à l’islamisation du conflit et intitulé « l’épouvantail jihadiste », Jean-Pierre Filiu livre une discussion entre deux combattants de l’ASL qui, parlant de jihadistes rencontrés plus tôt les décrivent comme des Mexicains, dans le clan des Irakiens. Cela pour signifier en somme qu’ils les considèrent non seulement comme des gens extérieurs au conflit (Irakiens) mais surtout comme des « extraterrestres » pour ainsi dire. Ces combattants qui dénotent tant dans ce paysage révolutionnaire ne sont arrivés qu’après dix mois de conflit, en janvier 2012 où s’est établie la Nusra (Front de soutien (nusra) au peuple du Levant). Leur choix d’un terrorisme à fort impact médiatique vise surtout à les imposer dans le paysage syrien, y compris avant leur existence sur le terrain. Plusieurs facteurs ont favorisé leur implication et surtout leur surmédiatisation : la propagande du régime Assad (que l’on soupçonne d’avoir libéré des jihadistes afin de décrédibiliser l’opposition) qui prévoyait cette dérive dès le début de la crise et présente ainsi son apparition comme une réalisation, le fait que la Russie et l’Iran se rangent sur cette prophétie qui trouve un écho favorable après l’expérience lybienne. Mais, malgré leur effective implication, ils sont confrontés aussi à une population qui se soulève contre eux et à des insurgés qui n’ont pas besoin de combattants, et les estiment à part, dangereux. La Nusra devient en effet la branche syrienne d’Al-Qaida, et EIIL, l’autre groupe, est ramené à sa dimension irakienne, or les deux groupes, à l’instar des deux pays, sont très opposés l’un à l’autre.

L’aspect médiatique de la révolution syrienne est révélateur de sa volonté de transparence mais aussi de ses failles. Chaque katiba a une personne chargée de la presse, mais l’exigence de communication se confond souvent avec le besoin de trouver des mécènes et ainsi l’accomplissement personnel est souvent plus important que la performance collective. Cet aspect, que l’on peut constater sur les vidéos spectaculaires ou très sanglantes qui circulent sur internet, est aussi rejoint par la surenchère médiatique des groupes jihadistes qui ont chacun un département de propagande que l’auteur décrit comme « un mélange entre une société de production et une agence de presse multimédia ». Ces agences, friandes de détails sanglants et de dramaturgie obscène, favorisent une mauvaise publicité que vont reléguer les sites du régime. Mais un autre phénomène s’ajoute à celui-ci, c’est l’idée que, devant la passivité internationale, il vaudrait mieux faire peur que pitié : cette logique terrible, encouragée par la banalisation des téléphones portables, se met en place, aboutissant à une logique contre-révolutionnaire : le régime interdit tout travail libre dans les zones gouvernementales et présente sur les chaines officielles une Syrie assiégée par une internationale terroriste, et dans les zones libérées les journalistes cherchent à capter des images « choc ». Seules des initiatives de citoyens-reporters pourraient donner une image plus juste des conflits. Ces militants qui s’imposent une véritable discipline se voient pourtant refusés par les médias étrangers qui craignent un investissement trop biaisés, alors qu’ils s’efforcent de dénoncer les excès des groupes armés, avec ce retournement civique qui est le témoignage majeur de cet ouvrage.

L’Histoire calcinée. On connait souvent Alep pour la magnificence de son architecture, son souk et sa citadelle mamelouke, or si l’on en connaît aussi les photos les plus récentes on sait que, très endommagés, tous les lieux dont certains appartiennent au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont maintenant transformés en lieu de combat. L’auteur a consacré un très beau témoignage sur la citadelle d’Alep pour Revue 21 (« Le Gardien d’Alep », Numéro d’automne 2013), mais traite également en quelques pages de ce patrimoine en danger.

Le livre s’achève sur le commentaire d’un dernier graffiti, « la Syrie appartient à tous et pas seulement aux révolutionnaires » accompagné de kalachnikovs brisées « après la révolution, nous les casserons. » Que sera la Syrie de demain, ou plutôt, qui sera la Syrie de demain ? Cette question, posée en filigrane dans un ouvrage qui multiplie portraits et dialogues, concentre toutes les problématiques d’une révolution qui se bat pour rétablir le principe de légitimité du peuple à choisir pour lui-même.

« C’est ce maillage citoyen, alliant technocratie et militantisme, qui tient effectivement les zones « libérées » d’Alep. L’observateur superficiel en restera au folklore militien des barrages dépenaillés. L’essentiel se joue, et continuera de se jouer dans les profondeurs de la société syrienne. L’apprentissage d’une gestion transparente et professionnelle est à bien des égards irréversible. »

Jean-Pierre Filiu, Je vous écris d’Alep, au cœur de la Syrie en révolution, Paris, Denoël, octobre 2013.

 http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-une-autre-syrie-vue-de-l-interieur-avec-jean-pierre-filiu-2013-10-25
 http://www.france24.com/fr/20131121-lentretien-jean-pierre-filiu-auteur-je-vous-ecris-dalep-syrie-opposition
 http://blogs.rue89.com/jean-pierre-filiu/2013/07/27/lettre-dalep-avec-les-syriens-que-lon-abandonnes-leur-sort-230865

Récentes publications de Jean-Pierre Filiu :
 Jean-Pierre Filiu, Le Nouveau Moyen Orient, les peuples l’heure de la révolution syrienne, Fayard, 2013 (prix Jean-Michel Gaillard).
 Jean-Pierre Filiu, La Révolution arabe, Fayard, 2011 (Prix Ailleurs).
 Jean-Pierre Filiu, La Véritable histoire d’Al-Qaida, Fayard, collection Pluriel, 2011.

Publié le 02/12/2013


Normalienne, Sixtine de Thé étudie l’histoire de l’art à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm et à l’Ecole du Louvre. Elle s’intéresse particulièrement aux interactions entre l’Orient et l’Occident et leurs conséquences sur la création artistique.


 


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