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Yves Brillet est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint Cloud, agrégé d’Anglais et docteur en études anglophones. Sa thèse, sous la direction de Jean- François Gournay (Lille 3), a porté sur L’élaboration de la politique étrangère britannique au Proche et Moyen-Orient à la fin du XIX siècle et au début du XXème.
Lire la partie 1 : Ibn Saoud et la Grande-Bretagne : l’accord de Dhahran de décembre 1915 (1/4)
La perspective d’une rupture des relations et d’une déclaration d’état de guerre avec la Turquie conduisirent les autorités britanniques dans le Golfe et en Inde à s’assurer de la loyauté et du soutien des principales personnalités arabes des zones littorales. Pour les représentants locaux du Government of India, une des questions en suspens demeurait la position qu’adopterait Ibn Saoud dans le conflit à venir entre la Grande-Bretagne et l’Empire ottoman, dans la mesure où par l’accord du 14 mai 1914 Ibn Saoud était tenu, en tant que Vali et commandant militaire pour le Nedjd, de fournir aide et assistance aux troupes turques. Le 15 septembre, le Résident Politique à Bushire transmit à Cox qui occupait à cette date les fonctions de secrétaire général pour les affaires étrangères et politiques du Government of India un rapport détaillé et circonstancié sur l’évolution prévisible d’Ibn Saoud vis-à-vis de la Turquie (1). Knox relayait l’opinion de l’agent politique en poste à Bahreïn qui rapportait qu’Ibn Saoud considérait que la Grande-Bretagne n’avait pas œuvré de façon constructive à la conclusion de l’accord du 14 mai et qu’il se targuait d’avoir réussi à jouer Londres contre Constantinople. Selon Knox, son but était d’amener la Turquie à lui accorder plus d’avantages en laissant croire qu’il était disposé à accepter la protection de la Grande-Bretagne. Pour l’agent politique en poste à Bahreïn, Ibn Saoud ne se sentait pas redevable vis-à-vis de Londres en raison de l’attitude des autorités britanniques à son égard au moment de la négociation de l’accord de mai 1914. Le rapport mentionnait en outre les déclarations du cheikh du Koweït pour qui les sentiments d’Ibn Saoud envers la Grande-Bretagne n’avaient pas changé. Selon Moubarak, Ibn Saoud estimait que la gestion des questions liées à l’occupation de la province du Hasa relevait directement de sa propre autorité mais qu’il était nécessaire que cela fût en accord avec les dispositions de l’accord signé avec les autorités turques et dont Knox doutait de la pérennité. Il ne croyait pas non plus qu’Ibn Saoud fût devenu pro-turc. Il partageait aussi l’opinion de Moubarak sur l’impossibilité de réconcilier les intérêts turc et wahhabite sur la question du Nedjd et du Hasa. Tout en étant convaincu de la nécessité de conforter la politique traditionnelle de la Grande-Bretagne vis-à-vis de la Turquie, Knox estimait cependant qu’il était important de surveiller les agissements d’Ibn Saoud sur le littoral du Golfe, plus particulièrement de prévenir les tentatives possibles de déstabilisation et d’annexion du Qatar. A cet effet, le Résident politique dans le Golfe demandait l’autorisation de maintenir le contact avec le représentant d’Ibn Saoud à Hasa.
Les autorités britanniques continuèrent cependant à s’interroger sur l’attitude d’Ibn Saoud vis-à-vis de la Turquie. Le 22 septembre, suite à un télégramme des services de renseignements au Caire faisant état de rapports émanant de différentes sources affirmant qu’Ibn Saoud s’était rangé aux côtés de Constantinople, le Secrétaire d’Etat pour l’Inde, Lord Crewe, demanda au Government of India de charger le Résident politique de mener une enquête et d’obtenir des éclaircissements de l’agent en poste à Koweït (2). Le 28 septembre, en réponse aux requêtes du Government of India, Knox transmit des informations plus précises concernant des télégrammes d’Enver Pacha à Ibn Saoud l’avisant de l’envoi d’armes et de munitions ainsi que de l’arrivée d’officiers instructeurs en raison de l’imminence d’un conflit en Europe (3). Le Résident politique fit savoir cependant que d’après le colonel Grey, en poste à Koweït, rien ne pouvait laisser croire qu’Ibn Saoud ait définitivement choisi de soutenir la Turquie et que l’opération consistant à déplacer ses contingents bédouins pour porter assistance aux troupes ottomanes en Syrie était impossible à réaliser. Grey estimait en outre que l’information selon laquelle les Turcs avaient fait passer des troupes, des instructeurs et des munitions vers Hasa et le Nedjd ne pouvait être validée et ajoutait que Moubarak avait formellement déconseillé à Ibn Saoud de recevoir les émissaires de la Turquie, ajoutant qu’il devait l’imiter et se ranger du côté de la Grande-Bretagne (4).
Il devenait donc urgent pour les autorités britanniques de reprendre le contact avec Ibn Saoud sans exagérer l’importance des pressions exercées par la Turquie et en rappelant aux différents acteurs que Londres et Constantinople n’étaient pas en état de guerre. Ainsi le Government of India, relayant les télégrammes de l’ambassade, informa-t-il le Résident dans le Golfe et les autorités navales qu’il était naturel qu’Enver et d’autres personnalités turques aient été en rapport avec Ibn Saoud mais que rien ne permettait de penser que l’Empire ottoman cherchait à participer activement aux hostilités aux côtés de l’Allemagne ; considérant cependant l’influence du parti militariste en Turquie, l’ambassade estimait que la Turquie allait continuer ses opérations militaires vers la frontière égyptienne sans pour autant chercher l’affrontement direct avec les troupes britanniques. L’ambassadeur Mallet considérait de manière favorable l’établissement de relations amicales avec Ibn Saoud sans lui accorder toutefois plus d’importance que nécessaire (5). Après consultation, le Foreign Office fit connaitre l’opinion d’Edward Grey sur la conduite à tenir vis-à-vis d’Ibn Saoud. Grey se montrait disposé à entretenir des relations amicales avec l’émir wahhabite mais considérait cependant que tant que la rupture avec la Turquie n’était pas effective, il convenait de se rapprocher d’Ibn Saoud avec beaucoup de précautions et de ne pas prendre le risque de revenir sur des engagements pris au cas où la situation avec la Turquie s’améliorerait (6). Le 4 octobre, l’India Office avait télégraphié au vice-roi pour l’enjoindre de rappeler au commandant des forces britanniques que la Grande-Bretagne était en paix avec la Turquie et qu’il ne devait en aucun cas débarquer des troupes en territoire turc ou déclencher les hostilités sauf en cas d’absolue nécessité. Il devait également éviter toute action susceptible de causer des incidents avec les Arabes en territoire perse ou turc dans la mesure où leur coopération serait précieuse dans l’éventualité d’une rupture avec la Turquie (7).
Dans cette perspective, l’India Office fit parvenir au vice-roi une note approuvée par Grey l’informant que Shakespear avait été chargé de se mettre le plus rapidement possible en rapport avec Ibn Saoud et de l’inviter à maintenir l’ordre dans les territoires sous son autorité. Il devait communiquer avec Ibn Saoud par le truchement du Cheikh du Koweït. L’objet de la mission de Shakespear était ainsi d’exposer les souhaits du gouvernement de la Grande-Bretagne le concernant, particulièrement de le convaincre d’apporter son concours au maintien de la paix et d’user de son influence pour convaincre Ibn Sha’alan, chef suprême de la confédération des Rowalla et le chérif de La Mecque de ne pas s’allier aux Turcs (8). Les instructions furent transmises par le Résident à l’agent en poste à Koweït dès le lendemain en raison des menées turques dans le Golfe et afin de laisser du temps à Ibn Saoud pour prendre ses dispositions (9). L’India Office avait auparavant signifié directement au Résident à Bushire de faire passer un message à Ibn Saoud concernant l’arrivée prochaine à Bahreïn de Shakespear (prévue le 4 novembre) et lui expliquant les objectifs de sa mission (10). La lettre de mission destinée à Shakespear stipulait que dès son arrivée, il devait prendre contact avec Ibn Saoud et que les deux principaux objectifs de sa députation étaient de présenter la situation dans le Golfe et en Arabie et d’inviter Ibn Saoud à prévenir la montée de troubles et de désordre parmi les Arabes de la péninsule et du littoral. Il lui fallait aussi s’assurer, dans l’hypothèse d’une entrée en guerre de la Turquie que celle-ci ne recevrait pas d’aide de la part des Arabes (11).
Avant l’arrivée de Shakespear, les autorités britanniques considérèrent qu’il était nécessaire que Moubarak fasse parvenir un message à Ibn Saoud détaillant les tentatives de l’Allemagne pour entrainer la Turquie dans conflit avec la Grande-Bretagne, conflit que cette dernière tentait d’empêcher. La Grande-Bretagne souhaitait faire comprendre que seule une action hostile de la part de la Turquie la conduirait à intervenir et qu’elle pouvait offrir une aide matérielle à Ibn Saoud et Moubarak pour maintenir la paix et la sécurité. Elle demandait en outre au Cheikh du Koweït d’user de son influence auprès d’Ibn Sha’alan et du Cherif Hussein de La Mecque et de conseiller à Ibn Saoud de ne rien entreprendre avant d’avoir été plus amplement informé par le gouvernement britannique (12). Moubarak s’acquitta de cette mission le 14 octobre, expliquant qu’en raison de certaines actions de la Turquie il était nécessaire pour le gouvernement britannique de procéder à des préparations militaires de caractère purement défensif. La Grande-Bretagne désirait faire comprendre qu’elle ne déclencherait aucune action en l’absence d’agression de la part de la Turquie et qu’elle demandait son assistance pour maintenir l’ordre et la paix. Moubarak joignit à cette communication le texte de la proclamation envoyée par Cox qui mettait en avant la responsabilité de l’Allemagne dans la crise (13).
Au mois d’août1914, après la déclaration de guerre et le début des hostilités entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne, en raison de l’éventualité d’une alliance entre Constantinople et Berlin, le Résident politique dans le Golfe suggéra au Government of India de rédiger par avance des lettres circulaires destinées aux différents chefs arabes en cas de déclenchement des hostilités entre la Grande-Bretagne et la Turquie. Le 6 septembre, le Government of India fit parvenir au Résident le texte d’un avant-projet soumis à l’approbation de l’India Office, portant sur la responsabilité de la Turquie dans le conflit ainsi que des suggestions concernant de possibles garanties à fournir aux principales personnalités arabes du littoral et de la péninsule (14). Les documents à faire parvenir aux intéressés dès le début des hostilités, (selon le télégramme 791-S du 6 septembre), comportaient un communiqué du vice-roi, une lettre du Résident accompagnée d’une proclamation et d’une lettre personnelle destinée aux cheikhs des principautés riveraines du Golfe ainsi qu’à Ibn Saoud (15). Les documents spécifiaient les garanties individuelles et collectives offertes par la Grande-Bretagne, mettant en avant la qualité et l’ancienneté des relations avec les autorités britanniques ainsi que l’engagement de Londres à préserver la liberté et la religion (l’Islam) (16). La déclaration précisait que la Grande-Bretagne n’entreprendrait rien tant que la sécurité des pèlerins indiens serait assurée. Le communiqué du vice-roi sur l’état de guerre avec la Turquie indiquait que le gouvernement ottoman s’était placé hors du droit international dans l’affaire du Goeben et du Breslau, dans le limogeage de la mission navale britannique, le minage des Détroits, le blocage des navires étrangers, le démantèlement des stations de TSF françaises et britanniques. Il mentionnait en outre les mauvais traitements infligés aux ressortissants britanniques à Bagdad. A ces manquements le communiqué opposait l’attitude responsable et conciliante de Londres, ajoutant que l’intégrité du territoire turc serait garantie si Constantinople respectait son engagement de neutralité (17).
La note spéciale du Résident à l’attention des potentats locaux (Mohammerah, Koweït, Nedjd, Qatar, Etats de la Côte de la Trêve) soulignait la responsabilité de la Turquie dans le déclenchement des hostilités, demandait aux cheikhs de préserver l’ordre et la tranquillité dans leurs territoires et de ne pas se laisser influencer par des appels au jihad, dans la mesure où la religion n’intervenait en aucune façon dans le conflit. Le Résident assignait à Moubarak les objectifs suivants : prendre le contrôle des postes turcs à Umm Qasr, Safwan et Bubiyan, coopérer avec le Cheikh de Mohammerah et Ibn Saoud, aider à la prise de Bassora ou à défaut bloquer l’arrivée de renforts turcs à Qurnah jusqu’à l’arrivée des troupes britanniques. Les propriétés foncières de Moubarak à Fao étaient garanties et l’indépendance du Koweït sous protection britannique était reconnue (18). Ibn Saoud était quant à lui invité à coopérer avec les Cheikhs de Mohammerah et du Koweït pour faciliter la prise de Bassora. Si cet objectif se révélait trop ambitieux, il devait prendre position à Qurnah et prendre les mesures nécessaires pour prévenir les actes de pillages contre les négociants britanniques. En retour, le Résident se déclarait autorisé par le gouvernement britannique à garantir Ibn Saoud contre les représailles de la Turquie, à lui porter assistance en cas d’attaque par mer, à reconnaitre l’indépendance du Nedjd et de la province de Hasa et à négocier la signature d’un accord avec les autorités britanniques. Il demandait enfin à Ibn Saoud de procéder à l’évacuation des garnisons turques stationnées à Qatif et Hasa (19). Par télégramme du 26 septembre, le Government of India approuva la rédaction des textes (20).
Le 6 octobre, le Government of India informa le Résident que Londres autorisait provisoirement les autorités britanniques en Inde et dans le Golfe à transmettre les assurances et garanties aux cheikhs du Koweït, du Qatar et de Mohammerah, ainsi qu’Ibn Saoud. Le Résident était également averti qu’il ne devait pas transmettre ces assurances avant d’avoir reçu des instructions finales (21). Le 1er novembre 1914, le Résident télégraphia au Government of India pour demander l’autorisation de procéder aux envois, autorisation accordée le 2 novembre (22). L’India Office informa le vice-roi que pendant ce temps, la Turquie avait nommé Ibn Rashid commandant militaire pour l’ensemble du Nedjd et que, sommé par les autorités turques de fournir des troupes pour les armées ottomanes, il avait ordonné à ses contingents bédouins de se retirer dans le désert (23). Le 24, le vice-roi avait informé Londres de la teneur d’une lettre d’Ibn Saoud à Moubarak dans laquelle il indiquait que dans l’éventualité d’un conflit avec la Turquie, il se rangerait aux cotés de Moubarak et soutiendrait la Grande-Bretagne (24).
Notes :
(1) File 2182/1913 pt 3, Persian Gulf. Katr Treaty, Confidential n° Cf 238 of 1914, British Residency and Consulate General. Bushire, 15th Sept. 1914. From Major S.G. Knox, Offg. Political Resident in the Persian Gulf to Sir Percy Cox, Foreign Secretary to the Government of India in the Foreign and Political Department.
(2) File 2182/1913 pt.4-5 Persian Gulf and Arabia, Nejd Affairs-1914-1916, IOR/L/PS/10/387, The Secretary of State for India to His Excellency the Viceroy, 22ndSept. 1914.
(3) Ibid., Copy of Telegram, Viceroy to India Office, 28th Sept. 1914.
(4) File 3136/1914 pt. 2 : From Major Knox, Officiating Political Resident in the Persian Gulf to The Foreign Secretary to the Government of India in the Foreign and Political Department, 30th Sept. 1914.
(5) File X/2, Ibn Saood, Koweit and Ibn Rashid, IOR/R/15/5/25, Telegram P, From Foreign, Addressed Resident, Repeated Bombay and Admiral, dated 4th Oct. 1914.
(6) File 2182/1913 pt.4-5, Foreign Office to India Office, 5th Oct. 1914.
(7) Ibid., Telegram to Viceroy, 4th Oct. 1914.
(8) Ibid. Secretary of State for India to Viceroy, Foreign Department, 8th Oct. 1914.
(9) File X/2, War Confidential, Knox to Col. Grey, Bushire, 9th Oct. 1914.
(10) Ibid., Telegram P, from India Office, Whitehall, to Resident, Persian Gulf, repeated Viceroy, dated 4th , received 5th Oct. 1914
(11) File 2182/1913 pt.4, Draft letter of mission to Shakespear, 5th Oct. 1914.
(12) File X/2, From Foreign to Political resident, 9th Oct. 1914.
(13) Ibid., Letter from Sir Sheikh Sir Mubarak es Sabah to Bin Saud dated 14th Oct. 1914.
(14) Memorandum on British Commitments to the Gulf’s Chiefs, (1918), IOR/L/PS/B 301, tel. 61684/61439/14, n°1.
(15) File 3136/1914 pt.2, German War, Situation in Turkish Arabia, N° Cf-235, dated Bushire, the 14th Sept. 1914, (Secret), From Major S.G. Knox, Officiating Political Resident in the Persian Gulf.
(16) Memorandum on British Commitments to the Gulf’s Chiefs.
(17) File 3136/1914 pt.2, ibid.
(18) Ibid.
(19) Memorandum on British Commitments to Bin Saud, Political Intelligence Department, Special 7, G.T. 6314, CAB 24/70.
(20) Memorandum on British Commitments to the Gulf’s Chiefs.
(21) File 3136/1914, pt.2, From Secretary to the Government of India in the Foreign and Political Department to the Political Resident in the Persian Gulf, 6th Oct. 1914.
(22) Ibid., Anglo-Turkish War, Reg 4273, Copy of Telegram, Viceroy to India Office, 3rd Nov. 1914.
(23) File 2182/1913 pt.4, Secretary of State, India, to Viceroy, 27th Oct. 1914.
(24) Ibid., Viceroy to India Office, 24th Oct. 1914.
Yves Brillet
Yves Brillet est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint Cloud, agrégé d’Anglais et docteur en études anglophones. Sa thèse, sous la direction de Jean- François Gournay (Lille 3), a porté sur L’élaboration de la politique étrangère britannique au Proche et Moyen-Orient à la fin du XIX siècle et au début du XXème.
Il a obtenu la qualification aux fonctions de Maître de Conférence, CNU 11 section, a été membre du Jury du CAPES d’anglais (2004-2007). Il enseigne l’anglais dans les classes post-bac du Lycée Blaringhem à Béthune.
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