Appel aux dons vendredi 28 mars 2025



https://www.lesclesdumoyenorient.com/3796



Décryptage de l'actualité au Moyen-Orient

Plus de 3100 articles publiés depuis juin 2010

vendredi 28 mars 2025


Accueil / Actualités / Analyses de l’actualité

Est-il réellement possible de dissoudre le PKK ? (2/2)

Par Emile Bouvier
Publié le 11/03/2025 • modifié le 11/03/2025 • Durée de lecture : 7 minutes

Lire la partie 1

III. Les objectifs de la présidence turque et d’Abdullah Öcalan

Cet appel probablement historique à dissoudre le PKK n’est pas sans poser des questions sur les objectifs des deux parties, les autorités turques d’un côté et Abdullah Öcalan de l’autre - et non l’état-major du PKK lui-même qui, malgré sa loyauté envers le fondateur de l’organisation, n’embrasse pas nécessairement la même vision que lui.

En ce qui concerne les autorités turques, le succès du processus de paix satisferait plusieurs ambitions. Tout d’abord, la perspective d’un apaisement sécuritaire en Turquie apparaît comme l’un des objectifs les plus évidents : le conflit entre la Turquie et le PKK a profondément marqué l’économie et la société turque, en particulier dans le sud-est anatolien, et provoqué des milliers de morts. Encore récemment, le 23 octobre 2024, un commando kurde frappait le siège de l’entreprise Turkish Aerospace Industries (TUSAŞ) près d’Ankara, tuant cinq personnes [1]. Être le président parvenant à mettre fin à la guerre avec le PKK conférerait, par ailleurs, une aura supplémentaire certaine à Recep Tayyip Erdoğan.

Par ailleurs, les autorités turques sont engagées dans une nouvelle dynamique de rapprochement avec l’Union européenne [2], qu’Ankara est toujours officiellement candidate à intégrer. Si une intégration pleine et entière de la Turquie apparaît peu probable, la création d’un partenariat « sur-mesure » semble une piste explorée par les autorités turques [3]. L’établissement d’un cessez-le-feu pérenne et, plus encore, d’une cessation des hostilités entre le PKK et Ankara favoriserait les ambitions turques en la matière.

Troisièmement, comme évoqué supra et dans un précédent article, les enjeux électoraux et politiques internes turcs ne doivent pas être sous-estimés : l’AKP et ses alliés cherchent en effet à rallier à eux une partie de l’opinion publique, et la conclusion positive d’un processus de paix avec le PKK leur permettrait, à cet égard, de (re)conquérir une partie de l’électorat turc, notamment parmi les communautés kurdes. Enfin, la cessation des hostilités avec le PKK permettrait à la Turquie d’accélérer le déploiement de certains projets à forte valeur géostratégique telle que la « route du développement », sorte de canal du Suez concurrent qu’Ankara ambitionne de faire transiter par l’Irak et qui nécessitait, notamment, la sécurisation des zones tenues jusqu’ici par le PKK dans le nord du pays, en particulier dans le Kurdistan d’Irak [4].

Pour Abdullah Öcalan, les raisons de dissoudre l’organisation révolutionnaire peuvent être multiples. D’un point de vue purement pragmatique, le leader kurde a peut-être constaté, après plus de quarante ans de conflit, le relatif échec de son mouvement : malgré une résilience et une popularité toujours incontestables parmi les Kurdes, le PKK n’est pas parvenu à atteindre ses objectifs politiques ou militaires au Moyen-Orient. Comme expliqué récemment dans Les clés du Moyen-Orient, le mouvement a même fortement reculé en Turquie, n’est presque plus actif en Iran et résiste bon an mal an en Irak ; en Syrie, les FDS subissent les actes des mercenaires pro-turcs de l’ANS et doivent désormais composer avec un nouveau pouvoir islamiste qui leur est hostile et réclame leur intégration dans la nouvelle armée syrienne. Le soutien international à la cause kurde est par ailleurs déclinant : tandis que les pays européens ont montré leur relative inanité à chaque opération militaire turque (en 2018 et 2019 notamment) contre les Kurdes syriens, la réélection de Donald Trump - qui avait ordonné aux troupes américaines de se retirer pour laisser les forces turques lancer leur opération dans le nord de la Syrie en octobre 2019 - conforte le proverbe turc affirmant que « les Kurdes n’ont pour seuls amis que les montagnes ».

Dans ce contexte, Abdullah Öcalan a peut-être calculé qu’il était préférable, pour le PKK, de continuer le combat légalement, en politique, tant que le mouvement bénéficiait toujours d’une certaine popularité parmi les Kurdes, plutôt que d’adopter une posture militaire jusqu’au-boutiste qui le conduirait peut-être à sa perte. Enfin, il convient de ne pas sous-estimer le volet humain : Abdullah Öcalan, âgé aujourd’hui de 75 ans, a passé vingt-six ans de sa vie en prison, dont une large partie en isolement complet et presque sans possibilité de recevoir de visites de ces proches. De son propre aveu, il ne « souhaitait pas sortir [d’İmralı] dans un cercueil » [5]. Ses conditions de détention et son âge ne se sont probablement pas montrés étrangers au sens du compromis dont il semble avoir fait preuve durant ces négociations.

IV. Les perspectives à moyen terme

L’appel d’Öcalan, de même que le cessez-le-feu décrété presque aussitôt par l’état-major du PKK, semblent prometteurs et porteurs d’une paix potentiellement prochaine. Pour autant, plusieurs questions pour le moins complexes se posent désormais. Premièrement, comment dissout-on l’organisation clandestine la plus ancienne du Moyen-Orient encore en activité, et l’une des plus puissantes de surcroît ? S’il est dans l’intérêt d’Abdullah Öcalan de le faire, l’est-ce également pour les hauts cadres du mouvement comme Murat Karayılan ou Cemil Bayık qui commandent aujourd’hui l’organisation à la place de leur leader emprisonné ? Les différents rapports ayant émergé au fil des années sur les moyens dont disposait le PKK ont par exemple fait état des dizaines de millions d’euros que le mouvement parvenait à récolter chaque année, légalement comme illégalement [6], en Europe [7]. Sera-t-il facile, et même envisageable pour les cadres pékakistes d’abandonner une telle organisation ?

Par ailleurs, Abdullah Öcalan appelle ses militants à convertir leur combat militaire en combat politique légal ; toutefois, ces militants en sont-ils tous capables ? En effet, une large part d’entre eux a choisi « de rejoindre la montagne », selon l’expression consacrée, depuis plusieurs années : plus que de prendre les armes, il s’agit d’un véritable sacerdoce. Les combattants du PKK, établis dans des camps souvent de fortune dans le relief escarpé des montagnes du Kurdistan d’Irak, suivent en effet plusieurs heures d’entraînement militaire et de cours d’endoctrinement politique par jour. En mouvement permanent afin de déjouer la vigilance des drones turcs, les guérilleros changent de cache régulièrement, de nuit comme de jour, et ne disposent d’aucun moyen de communication avec l’extérieur, pas même avec leurs proches [8]. Si la nature humaine se distingue par la richesse de son champ des possibles, la réintégration de ces guérilleros dans la vie civile ordinaire apparaît toutefois comme un défi.

Par ailleurs, le risque est grand qu’une partie des militants du PKK refuse de rendre les armes, après tant de sacrifices, d’échecs et de succès, comme ce vers quoi semblent se diriger les FDS en Syrie ; ou, plus pragmatiquement, car ils estimeront que la lutte armée est encore nécessaire pour atteindre leur but. Il ne semble pas invraisemblable que des unités indépendantes ou « radicalisées », comme par exemple aux Faucons de la Liberté (TAK) [9], puissent décider de poursuivre le combat. Rappelons que, déjà lors de l’attentat du 24 octobre 2024 contre le siège de TUSAŞ près d’Ankara, l’état-major du PKK s’était désolidarisé de l’attaque et avait affirmé qu’il s’agissait là du travail d’une « équipe autonome » (sic) [10], semblant insinuer que des guérilleros kurdes avaient décidé eux-mêmes de mener cette attaque, sans coordination avec l’état-major.

Enfin, l’avenir du processus du paix dépendra, à bien des égards, au sort qui sera réservé à Abdullah Öcalan : il incarne désormais une figure quasi-messianique pour les militants du PKK, qui refuseront de dissoudre leur mouvement sans que le leader kurde n’en soit lui-même l’orchestrateur, par un congrès extraordinaire notamment ; le communiqué de l’état-major du PKK décrétant le cessez-le-feu affirme ainsi que « nous sommes prêts à convoquer le congrès du parti comme le souhaite le leader Apo [surnom donné à Abdullah Öcalan, ndlr]. Cependant, pour que cela se produise, […] le leader Apo doit personnellement guider et exécuter le congrès pour son succès » [11]. Cet avis est partagé par l’intégralité des entités pékakistes à travers le monde, soulignant dans certains cas de figure que « notre priorité est la libération d’Öcalan » [12]. Si les autorités turques ont montré jusqu’ici une volonté de conciliation relativement forte, la question de la libération d’un détenu initialement condamné à mort puis à la prison à perpétuité [13] reste toute ouverte, encore plus si Abdullah Öcalan décide d’intégrer l’arène politique turque comme ses partisans l’appellent de leurs vœux Abdullah Öcalan [14]. Les déclarations le 7 mars 2025 du ministre turc de la Défense, Yaşar Güler, semblent claires à cet égard : « nous n’accepterons pas un cessez-le-feu conditionnel, ni ne permettrons qu’il fasse partie d’un programme politique » [15].

Conclusion

L’appel à la paix et au désarmement d’Abdullah Öcalan apparaît comme une nouvelle variable potentiellement majeure dans l’équation sécuritaire au Moyen-Orient. Si la question d’une paix entre la Turquie et le PKK pourrait ainsi trouver une réponse prochainement, il n’en est pas nécessairement de même pour la « question kurde » : les revendications culturelles, sociales et politiques des Kurdes seront-elles mieux entendues ou respectées par les autorités turques, une fois les hostilités avec le PKK enterrées ? Ou les autorités profiteront-elles de l’absence de menace armée pour accroître les politiques de « turcisation » des populations kurdes, entamées dès les premières années de la République ? Et si oui, un nouveau mouvement armé kurde s’inspirant du PKK ne risque-t-il pas de voir à nouveau le jour ? Ces questions ne trouveront de réponse que dans les mois à venir. Sur le court terme, la question de la libération d’Abdullah Öcalan sera cruciale dans la capacité du PKK à convoquer le congrès voulu par son leader afin d’entériner la dissolution du mouvement. Son maintien en prison pourrait, autrement, servir de prétexte aux cadres pékakistes pour refuser de dissoudre l’organisation kurde (qui mettront en exergue l’absence de compromis de la part des autorités turques) et continuer leurs activités politiques, économiques et militaires dans la région.

A lire sur Les clés du Moyen-Orient :
 Les mouvements féminins kurdes, un puissant vecteur d’influence pour le PKK
 Les Kurdes, d’un statut de peuple marginalisé à celui d’acteurs stratégiques incontournables. Un peuple concentré dans les montagnes mais disséminé à travers le Moyen-Orient (1/2)
 Guerre entre la Turquie et le PKK : une intensification en trompe-l’œil (2/2) ? Point de situation politico-diplomatique
 Le PKK, un mouvement résolument transfrontalier. Partie 1 : l’Irak, une base arrière majeure pour le PKK
 Bookchin, Öcalan et Rojava

Bibliographie :
 Bayrakli, Enes, YALÇIN, Hasan Basri, et YEŞILTAŞ, Murat. Avrupa’da PKK yapılanması. SET Vakfı İktisadi İşletmesi, 2019.
 Gergin, Nadir, Haci Duru, and Hakan Cem Çetin. "Profile and life span of the PKK Guerillas." Studies in Conflict & Terrorism 38, no. 3 (2015) : 219-232.

Sitographie :
 Le trafic de drogue en provenance d’Afghanistan, une menace pour la sécurité européenne, Parliamentary Assembly, 24/09/2013
https://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-FR.asp?fileid=19717&lang=FR
 Abdullah Öcalan’la görüşmeden ilk mesaj geldi, Rudaw, 24/10/2024
https://manage.rudaw.net/turkish/middleeast/turkey/241020244
 Defeat of Recep Tayyip Erdoğan and the AKP in local elections in Turkey : the start of a new era ?, CFRI, 17/04/2024
https://cfri-irak.com/en/article/defeat-of-recep-tayyip-erdogan-and-the-akp-in-local-elections-in-turkey-the-start-of-a-new-era-2024-04-17
 Kurdish militant group PKK declares ceasefire after decades of conflict with Turkey, NPR, 01/03/2015
https://www.npr.org/2025/03/01/nx-s1-5314321/pkk-kurdish-ceasefire-turkey
 Abdullah Öcalan appelle à la dissolution du PKK : le texte intégral, Le Grand Continent, 03/03/2025
https://legrandcontinent.eu/fr/2025/03/03/abdullah-ocalan-appelle-a-la-dissolution-du-pkk-le-texte-integral/
 From Turkish Jail, Kurdish Leader Urges PKK to Lay Down Arms, Balkan Insight, 27/02/2025
https://balkaninsight.com/2025/02/27/from-turkish-jail-kurdish-leader-urges-pkk-to-lay-down-arms/
 Erdogan promet de reprendre les opérations contre le PKK si "les promesses ne sont pas tenues", L’Orient le Jour, 01/03/2025
https://www.lorientlejour.com/article/1449908/turquie-erdogan-promet-de-reprendre-les-operations-anti-pkk-si-les-promesses-ne-sont-pas-tenues.html
 Masoud Barzani expresses support for the process in Turkey, ANF News, 27/02/2025
https://anfenglishmobile.com/kurdistan/masoud-barzani-expresses-support-for-the-process-in-turkey-78157
 Nechirvan Barzani expresses support for the new process in Turkey, ANF News, 27/02/2025
https://anfenglishmobile.com/kurdistan/nechirvan-barzani-expresses-support-for-new-process-in-turkey-78153
 Reaction to jailed Kurdish leader’s call for end to conflict with Turkey, Reuters, 27/02/2025
https://www.reuters.com/world/middle-east/reaction-jailed-kurdish-leaders-call-end-conflict-with-turkey-2025-02-27/
 « Tous en état de choc » : après l’appel d’Ocalan à la dissolution du PKK, l’émotion des Kurdes de Turquie, Libération, 27/02/2025
https://www.liberation.fr/international/europe/tous-en-etat-de-choc-apres-lappel-docalan-a-la-dissolution-du-pkk-lemotion-des-kurdes-de-turquie-20250227_TLCW75BCAFD3JOU2AZVI4CRWWQ/#mailmunch-pop-1146266
 PKK : Önder Apo’nun çağrısına uyacağız, ateşkes ilan ediyoruz, ANF News, 01/03/2025
https://firatnews.com/kurdIstan/pkk-bugunden-gecerli-olmak-uzere-ateskes-ilan-ediyoruz-209788
 PKK declares ceasefire in 40-year conflict with Turkiye, Al Jazeera, 01/03/2025
https://www.aljazeera.com/news/2025/3/1/pkk-declares-ceasefire-in-40-year-conflict-with-turkiye-kurdish-media
 HSM : The ceasefire decision taken by the PKK is valid for all our forces, ANF News, 02/03/2025
https://anfenglishmobile.com/kurdistan/hsm-the-ceasefire-decision-taken-by-the-pkk-is-valid-for-all-our-forces-78199
 HPG : Türk ordusunun havadan ve karadan saldırıları sürüyor, ANF News, 04/03/2025
https://firatnews.com/kurdIstan/hpg-turk-ordusunun-havadan-ve-karadan-saldirilari-suruyor-209909
 SDF chief says PKK disarmament call ’not related to us in Syria’, Reuters, 27/02/2025
https://www.reuters.com/world/middle-east/sdf-chief-says-pkk-disarmament-call-not-related-us-syria-2025-02-27/
 SDF repel Turkish occupation attacks around Qereqozaqê Bridge, ANHA, 04/03/2025
https://hawarnews.com/en/sdf-repel-turkish-occupation-attacks-around-qereqozaqe-bridge
 Kongra-Gel Eş Başkanı Remzi Kartal : ’Her şey Öcalan ve devlet heyetinin ortak görüşüyle yapıldı’, BBC News, 03/03/2025
https://www.bbc.com/turkce/articles/cwygw1wdkjxo
 Nesrîn Abdullah, commandante des YPJ : « Öcalan appelle le PKK à déposer les armes, pas les Kurdes de Syrie », L’Humanité, 02/03/2025
https://www.humanite.fr/monde/abdullah-ocalan/nesrin-abdullah-commandante-des-ypg-ocalan-appelle-le-pkk-a-deposer-les-armes-pas-les-kurdes-de-syrie
 PJAK : We support Leader Öcalan’s call, ANF News, 02/03/2025
https://anfenglishmobile.com/kurdistan/pjak-we-support-leader-Ocalan-s-call-78203
 AK Parti Sözcüsü Çelik : PKK, PYD, YPG, DSG hangi adla olursa olsun kendi kendisini feshetmelidir, Rudaw, 28/02/2025
https://www.rudaw.net/turkish/middleeast/turkey/280220256
 TUSAŞ : PKK’nın üstlendiği saldırı ile ilgili neler biliniyor ?, BBC News Türkçe, 23/10/2024
https://www.bbc.com/turkce/articles/c14lzjddxrxo
 Turkish foreign minister calls for improved ties with EU, France24, 30/12/2024
https://www.france24.com/en/video/20241230-en-wb-extrait-mae-turc-fidan-relations-with-eu
 Strategic Autonomy as a Dynamic of Convergence in Türkiye-EU Relations, Carnegie Endowment for International Peace, 22/10/2024
https://carnegieendowment.org/research/2024/10/strategic-autonomy-as-a-dynamic-of-convergence-in-turkiye-eu-relations?lang=en
 Neçirvan Barzani : Kalkınma Yolu daha müreffeh bir Irak için tarihi bir adımdır, Rudaw, 22/02/2025
https://www.rudaw.net/turkish/middleeast/iraq/22022025
 Abdullah Öcalan’la görüşmeden ilk mesaj geldi, Rudaw, 24/10/2024
https://manage.rudaw.net/turkish/middleeast/turkey/241020244
 Sept Kurdes soupçonnés de financer le PKK à partir de la France mis en examen, Le Monde, 27/04/2024
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/27/sept-kurdes-soupconnes-de-financer-le-pkk-depuis-la-france-mis-en-examen_6230179_3224.html
 PKK : Önder Apo’nun çağrısına uyacağız, ateşkes ilan ediyoruz, ANF News, 01/03/2025
https://firatnews.com/kurdIstan/pkk-bugunden-gecerli-olmak-uzere-ateskes-ilan-ediyoruz-209788
 Nilüfer Koç : Our priority is the freedom of Öcalan, ANF News, 05/03/2025
https://anfenglishmobile.com/features/nilufer-koc-our-priority-is-the-freedom-of-Ocalan-78238
 Abdullah Öcalan, fondateur du PKK devenu icône de l’identité kurde, Le Monde, 28/02/2025
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/28/abdullah-ocalan-fondateur-du-pkk-devenu-icone-de-l-identite-kurde_6568633_3210.html
 Önder Apo’nun özgürlüğü sürecin ilerlemesinin garantisi rolünde, ANF news, 06/03/2025
https://firatnews.com/kurdIstan/Onder-apo-nun-ozgurlugu-surecin-ilerlemesinin-garantisi-rolunde-209952
 Turkish Defense Minister : PKK Must Disarm Unconditionally, Kurdistan24, 07/03/2025
https://www.kurdistan24.net/en/story/828497/turkish-defense-minister-pkk-must-disarm-unconditionally

Publié le 11/03/2025


Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.


 


Gaz

Turquie

Politique