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En lien avec les élections législatives du 9 avril en Israël : retour sur le parti travailliste israélien. Vers la fin d’une époque ? (3/3)

Par Arthur des Garets
Publié le 09/04/2019 • modifié le 22/04/2020 • Durée de lecture : 8 minutes

Avi Gabbay, Israel’s Labor Party chairman, casts his vote during his party’s primaries in the Mediterranean coastal city of Tel Aviv on February 11, 2019.

JACK GUEZ / AFP

Lire la partie 1 et la partie 2

IV. La fin du totem travailliste

En Israël, le clivage gauche/droite n’est pas réellement d’ordre économique car la majorité des partis politique défendent aujourd’hui le libéralisme économique. Le clivage est davantage lié au positionnement des partis vis-à-vis de la construction de la paix, entre les colombes et les faucons. Les colombes sont favorables aux négociations pour la paix avec les Palestiniens et les pays voisins, tandis que les faucons sont peu enclins au dialogue. Mais il s’agit de la théorie, puisque certains faucons ont mené des négociations réussies en faveur de la paix. Le clivage colombe/faucon a lui aussi perdu de sa signification.

S’il faut attendre mai 1997 pour que les travaillistes militent directement pour la création d’un État palestinien indépendant, abandonnant la perspective confédérale avec la Jordanie du plan Allon de juillet 1967, les travaillistes, les colombes, ont toujours considéré être les seuls capables de s’engager pour la paix. Mais l’histoire et surtout le Likoud leur ont donné tort. À l’arrivée au pouvoir de Menahem Begin en 1977, le Likoud fait un choix fort en restituant le Sinaï à l’Égypte, en échange de la fin de l’état de guerre en vigueur depuis 1948.

Si l’opinion de Begin est motivée par l’illusion de pouvoir effectuer un échange entre le Sinaï et les territoires de Judée-Samarie (Cisjordanie) auxquels son parti était davantage attaché, cet épisode bouscule le jeu politique israélien. Il apparait clairement, et pour la première fois, que le Likoud, parti pourtant directement inspiré de Vladimir Jabotinski, un des théoriciens du Grand Israël, peut tendre la main à des interlocuteurs dans le cadre de négociations de paix. Et cela n’a pas été contredit par la suite.

Peu après son élection de 1996, le jeune Premier ministre Benyamin Netanyahou signe un accord relatif à la ville d’Hébron avec l’Autorité palestinienne. Même s’il souhaite par cela s’assurer d’une mainmise sur la Cisjordanie, dans la lignée de Begin, Netanyahou, le plus opposé aux accords d’Oslo, fait des concessions. Le soutien apporté par les travaillistes à la construction du mur de séparation par le Premier ministre Ariel Sharon du Likoud à compter de 2005 continue à brouiller les pistes, alors que la mesure a déjà été proposée par le travailliste Haïm Ramon.

Le discours de Bar Ilan de juin 2009 dans lequel Netanyahou se déclare pour la première fois en faveur de la création d’un État palestinien démilitarisé s’inscrit dans cette même dynamique. L’aile la plus intransigeante du parti, qui honnit Yitzhak Rabin pour les accords d’Oslo et désavoue Ariel Sharon pour son désengagement de Gaza en 2005, soutient désormais une mesure "travailliste". En acceptant le gel partiel de la colonisation en 2010 sous la pression de Barack Obama, Benyamin Netanyahou se distancie aussi de l’intransigeance qui caractérise traditionnellement le Likoud sur les colonies. Le soutien à la création d’un État palestinien est ainsi progressivement devenu normal dans le débat politique, alors que le parti travailliste en a longtemps revendiqué la quasi-exclusivité avec son slogan « Deux peuples, deux États ». Les partis politiques traditionnels sont désormais d’accord sur le principe d’un État pour les Palestiniens mais pas sur la forme qu’il doit prendre.

En 2006, le parti travailliste acte lui-même la fin de son autonomie politique en ce qui concerne les territoires occupés en déclarant s’aligner sur la vision de Kadima, le parti centriste d’Ariel Sharon. En n’hésitant pas à déclarer à la Knesset « Nous devons mettre un terme à l’occupation ! Oui l’occupation est néfaste pour Israël » et à rencontrer Mahmoud Abbas après son élection, Sharon plaît aux travaillistes qui rejoignent son gouvernement en 2006 (1). Depuis, le parti travailliste fait le choix de défendre une approche très pragmatique du conflit. Il fait des discours sur la nécessité de construire la paix tout en affichant une vraie fermeté dans la lutte antiterroriste. Il choisit d’apporter son plein soutien à l’opération Bordure Protectrice de l’été 2014. L’opération est largement soutenue par la population israélienne et par le nouveau leader du PT, Isaac Herzog qui remplace Shelly Yachimovitch le 22 novembre 2013.

En 2015, l’Union sioniste d’Isaac Herzog et de Tzipi Livni défend la relance des négociations avec les Palestiniens, suivant la logique de « deux États pour deux peuples » pour garantir la sécurité des Israéliens. La construction de nouvelles implantations dans les territoires occupés doit s’arrêter mais les blocs des colonies en Judée-Samarie doivent être préservés. Quant à la perspective d’une division de Jérusalem, la proposition est abandonnée, après des polémiques qui ont fragilisé les travaillistes par le passé. Le score de l’Union est finalement en-deçà des espérances avec 24 sièges remportés, la classe moyenne préférant le Likoud ou Kulanu, deux partis de droite. Après l’élection, le leader travailliste considère que l’intifada des couteaux déclenchée en 2015 invite à un tournant sécuritaire, face à une nouvelle « réalité » (2).

Depuis son élection et sans renier son souhait de voir édifier un État palestinien démilitarisé, le leader Avi Gabbay plaide pour la fermeté avec le Hamas, accusant régulièrement Netanyahou de faiblesse après chaque escalade des tensions dans la bande de Gaza (3). Voyant dans la conduite des négociations la seule manière de garantir la sécurité des Israéliens, le dirigeant travailliste plaide pour des négociations avec Mahmoud Abbas. Il défend le maintien de la majorité des implantations, un échange de territoires pour finaliser l’accord et a salué le choix du président américain de reconnaître Jérusalem comme capitale indivisible de l’État israélien (4).

En perdant leur prétendu monopole pour la paix, les travaillistes ont perdu un autre de leur totem. Si les faucons sont capables de devenir des colombes, que peuvent défendre les travaillistes ? Après avoir participé du brouillage des clivages politiques en choisissant le centrisme et perdu en singularité dans le débat politique, le parti souffre enfin d’un manque de crédibilité, du fait des comportements de certains de ses dirigeants.

V. La perte de crédibilité

Avec le parachèvement de sa mue en parti centriste, le parti travailliste donne en creux le sentiment qu’il n’assume plus son héritage. Cette volonté d’effacer un pan de son histoire s’est traduite par une surenchère en faveur de la lutte anti-terroriste, comme pour convaincre qu’il est bien un parti responsable vis-à-vis des Palestiniens, dans une réaction directe aux attaques de la droite qui n’a de cesse de l’accuser d’avoir été le fossoyeur de la sécurité des Israéliens. Or comment convaincre des électeurs de voter pour soi en donnant l’impression de constamment s’excuser ?

Les travaillistes sont à l’origine de la création de l’État d’Israël. Cette donnée fondamentale dans l’esprit des travaillistes - véritable éthique de responsabilité - peut expliquer leurs (nombreuses) participations à des gouvernements d’union nationale. Même si la situation a pu parfois justifier la réunion avec des partis rivaux, en 1984 avec Yizthak Shamir (Likoud) face à une inflation galopante et aux menaces à la frontière libanaise, en 2001 et 2003 avec Ariel Sharon (Likoud) durant la Seconde intifada, en 2006 avec Ehud Olmert (Kadima) pour parachever - sans succès - le processus de paix et en 2009 avec Netanyahou sans raison apparente, le résultat n’a fait qu’accentuer un peu plus le brouillage des clivages politiques et la perception qu’il est un parti opportuniste. En effet, comment justifier la réunion avec un parti rival sans perdre en cohérence idéologique, voire en crédibilité politique sur le long terme ? À ces participations à des gouvernements menés par des partis rivaux s’ajoutent des comportements individuels ayant écorné l’image du parti travailliste et notamment ceux de deux figures historiques, Shimon Pérès et Ehud Barak durant leurs trajectoires respectives.

Shimon Pérès d’abord, incarne à lui seul la pérennité du parti travailliste et ses évolutions idéologiques et politiques. Libéral sur le plan économique, devenu colombe au fil des années tout en étant plutôt en faveur du maintien des colonies, Pérès a été le militant actif pour des rapprochements avec le Likoud, justifiés par l’urgence des situations. Il est ainsi à la manœuvre lors du premier gouvernement d’union nationale de 1984-1988 et des gouvernements d’union suivants.

Premier ministre durant les deux premières années de ce gouvernement, il obtient deux avancées importantes durant son mandat : le retrait israélien du Sud-Liban en juin 1985 (après avoir réussi à convaincre Shamir) et le transfert du village de Taba à l’Égypte en 1989. Artisan des accords d’Oslo avec l’OLP en 1994, nommé Premier ministre après l’assassinat de Rabin en 1995, il perd cependant les élections de mai 1996 au profit d’un Likoud galvanisé par des attentats terroristes imputés au « suicide d’Oslo ». Dès le lendemain de sa défaite et de manière surprenante, il milite pour un gouvernement de coalition avec l’opposé principal aux accords d’Oslo, Benyamin Netanyahou. Dans le même sens, il rejoint la coalition gouvernementale menée par Sharon (Likoud) en 2003, en obtenant le portefeuille du ministère des Affaires étrangères et de vice-Premier ministre. Isolé dans son parti, Sharon maintient sa coalition de 2003 grâce au soutien des travaillistes à son plan de retrait de Gaza. Bien que Pérès se montre favorable à la construction du mur par Sharon qui fait consensus au sein du parti, il est accusé de vendre le parti travailliste au leader du Likoud qui balaye d’un revers de la main son plan de paix de 2004 négocié avec le président du Conseil législatif palestinien.

L’aile gauche du parti est abasourdie par ce manque de courage politique de la part de Pérès qui accepte, sans sourciller, le report c’est-à-dire l’abandon de son plan de paix. Vaincu par Amir Pertz, tenant d’une ligne sociale-démocrate à l’élection interne de 2006, Pérès quitte sans hésiter la famille travailliste pour rejoindre le nouveau parti Kadima de Sharon, amenant avec lui certains cadres et militants travaillistes centristes.

Ehud Barak quant à lui, mène les négociations de Camp David en 2000 avec Yasser Arafat - dont il n’est pas proche - qui échouent. A la fin des négociations, la responsabilité de cet échec est imputé au leader palestinien, perçu comme têtu par l’opinion publique israélienne. Élu chef du PT après Peretz, Ehud Barak choisit de maintenir la participation du PT au gouvernement d’Olmert (2006-2009) après la guerre au Liban de 2006. Figure de l’armée israélienne et ancien chef d’état-major, Ehud Barak incarne une ligne hybride entre faucon et colombe, permettant au parti de se targuer d’être crédible du point de vue sécuritaire. Ministre de la Défense d’Olmert, il met sur pied l’opération Plomb Durci en 2008. Un des épisodes les plus marquants de son deuxième mandat à la tête du PT est son annonce le soir de l’élection du 24 mars 2009. Non sans surprise côté travailliste, il déclare rejoindre le gouvernement de Netanyahou en échange d’un engagement pour la paix. À la suite d’un vote sous tension, 680 délégués du parti votent pour l’entrée des travaillistes au gouvernement et 507 contre : le camp travailliste en sort plus divisé que jamais. Très vite, le parti apparaît comme une caution morale pour Netanyahou, provoquant de nouvelles frondes après un accroissement significatif des constructions de colonies.

Dénonçant une dérive « à gauche toujours plus à gauche du parti » alors que l’urgence est la lutte antiterroriste, Ehud Barak annonce son départ du PT le 17 janvier 2011, pour se maintenir au gouvernement, entraînant avec lui certains élus travaillistes et fracturant un peu plus l’unité fragile du parti. En raison de sa participation à des gouvernements d’union nationale avec le rival du Likoud et les choix opportunistes de certains de ses dirigeants, le parti travailliste s’est ainsi lui-même décrédibilisé aux yeux de certains de ses électeurs et de la société israélienne.

Conclusion

Le parti travailliste se retrouve ainsi depuis 1977 dans une impasse politique. Incapable d’élargir sa base électorale au-delà de son électorat d’origine ashkénaze et donnant le sentiment de ne plus assumer son identité historique en lui préférant un positionnement centriste qui n’a pas fait ses preuves, le parti peine à regagner en importance.

Alors que la campagne bat son plein, les travaillistes sont mal engagés. Avi Gabbay est confronté à des critiques internes ouvertes, matérialisées par une pétition en faveur de sa destitution. Le parti lui renouvelle finalement sa confiance bien qu’il reste accusé de vouloir faire du parti travailliste un parti vertical aux ordres de son dirigeant, comme en témoigne son choix unilatéral de limoger Tzipi Livni le 1er janvier dernier (5). À cela s’ajoute un renouvellement en demi-teinte de l’establishment travailliste. Ces éléments inquiètent les militants et dirigeants pour les élections du 9 avril (6). S’il ne réussit pas à reconstruire les clivages politiques, le parti travailliste est ainsi condamné à subir les futures échéances électorales. Entre continuer à courir derrière le bloc centriste ou faire son aggiornamento, il se doit de trancher.

Notes :

(1) Discours d’Ariel Sharon cité par Michel Abitbol dans Histoire d’Israël. Perrin 2018 p. 749.
(2) Peters, Joel, and Rob Pinfold. “Consolidating Right-Wing Hegemony : The Israeli Election 2015.” MP 20, no. 3 (15) : 405–12.
(3) https://www.jpost.com/Israel-News/MK-Avi-Gabbay-PM-must-go-due-to-Gaza-firings-562504
https://www.haaretz.com/middle-east-news/palestinians/qatar-delivers-additional-15-million-to-gaza-report-says-1.6723113
(4) https://www.timesofisrael.com/labor-elects-former-kulanu-minister-avi-gabbay-as-new-party-leader/
(5) http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/257167
(6) https://www.france24.com/fr/20190101-israel-gabbay-livni-fin-alliance-principale-coalition-gauche-elections-netanyahou

Bibliographie :

Articles et travaux universitaires :
• Arian, Asher. The Second Republic. Politics in Israel, Chatham, Chatham House Publishers, 1998
• Ben Simon, Daniel. Propos recueillis par Sylvie Jezequel « L’effondrement du Parti travailliste », Les Cahiers de l’Orient 2009/3 (N° 95), p. 83-94
• Bendelac, Jacques. « Du dirigisme militaro-industriel au libéralisme civil : l’économie israélienne dans tous ses états », Politique étrangère (Printemps), p. 37-49. 2013
• Bligh, Alexander. " Political trends in the Israeli Arab population and its vote in parliamentary elections " Israel Affairs. 2013
• Charbit, Denis. « La cause laïque en Israël est-elle perdue ? Atouts, faiblesses et mutation », Critique internationale, vol. 44, no. 3, pp. 65-80. 2009.
• Charbit, Myriam. La revanche d’une identité ethno-religieuse en Israël : La percée du parti Shas entre construction identitaire séfarade-haredi et dynamiques clientélistes. Université Montesquieu - Bordeaux IV, 2003
• Cohen, Samy. « La « dégauchisation » d’Israël ? Les paradoxes d’une société en conflit », Politique étrangère (Printemps), p. 51-64. 2013/1
• Dieckhoff, Alain. " La maturation politique d’une minorité ethnique : le cas des Arabes en Israël " , Revue du monde musulman et de la Méditerranée, n°68-69, 1993.
• Dieckhoff, Alain. " Le mouvement travailliste israélien et les territoires occupés ". Revue française de science politique, 35 ? année, n°5, 1985. pp. 909-929.
• Gurkov, Igor " Privatization in Israel : The Creation of a Mature Market Economy " Annals of Public and Cooperative Economics, 65, (2), pp. 247-279. 2014
• Halévi, Ran. « Situation de la démocratie israélienne », Le Débat 2017/1 (n° 193), p. 59-71.
• Halperin Eran, Bar-Tal Daniel. " The fall of the peace camp in Israel : The influence of Prime Minister Ehud Barak on Israeli public opinion : July 2000 – February 2001 " Conflict & communication online, Vol. 6, No. 2, 2007
• Hermann, Tamar. « Démocratie israélienne, 2016. Un instantané », Le Débat (n° 193), p. 92-100. 2017
https://en.idi.org.il/media/8855/attitudes-of-arab-citizens-of-israel-2016_web.pdf The israeli democracy index : The attitudes of arab citizens of Israel (2016)
• Jourdin, Steve « La gauche israélienne et l’espoir social-libéral », Esprit. p. 16-19. 2017/10 (Octobre),
• Kimhi Shaul, Yehoshua Sagit. Behavior analysis of Benjamin Netanyahu in 1999 and 2017 : What has Changed ? Ann Psychiatry Ment Health 5(5). 2017
• Klein, Claude. « Les élections israéliennes de 2013 ou la découverte du centre », Politique étrangère p. 65-73. 2013.
• Lochery, Neill. "No Longer Dominant, Playing for Second : The Israel Labour Party in the 2006 Election " Israel Affairs, 305-324, 2007
• Moskovich, Yaffa." Transition from the old to the new : lessons learned in the Israeli Histadrut during the Ramon leadership " South East Europe Review (SEER), Vol. 14 Issue 4, p571-588. 18p. 2011
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• Shalev, Michael. The Labor Movement in Israel Ideology and Political Economy in The Social History of Labor in the Middle East in edited by Ellis J. Goldberg. Boulder Colorado : Westview, pp. 131-61 1996
• Vidal, Dominique. « Israël : colonisation, brutalisation, radicalisation », Confluences Méditerranée (N° 100), p. 41-52. 2017/1

Ouvrages :

• Abitbol, Michel. Histoire d’Israël. Perrin 2018
• Barnavi, Elie. Une histoire moderne d’Israël. Flammarion. 1988.
• Cohen, Samy. Israël et ses colombes : enquête sur le camp de la paix, Paris, Gallimard, 2016
• Dieckhoff, Alain. Le conflit israélo-arabe. Armand Colin. 2011
• Merhav, Peretz. La gauche israélienne : histoire, problèmes et tendances du mouvement ouvrier israélien. Editions Anthropos, 1973.
• Shenhav, Yehouda. The Arab Jews. Stanford, CA : Stanford University Press, 2006 
• Sternhell, Zeev. Origines d’Israël : entre nationalisme et socialisme, trad. de l’hébreu par Georges Bensimhon avec le concours de l’auteur, Paris, Gallimard, « Folio Histoire », 2004.

Sites et articles en ligne :

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/257167
https://abonnes.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/02/10/en-israel-l-opposition-travailliste-presente-son-plan-de-separation-avec-les-palestiniens_4862923_3218.html
https://en.idi.org.il/articles/24478
https://news.un.org/en/story/2004/07/108912-international-court-justice-finds-israeli-barrier-palestinian-territory-illegal
https://reshet.tv/vod/sallah/
https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/is.html
https://www.dissentmagazine.org/article/israeli-labors-sad-decline-and-uncertain-future
https://www.economist.com/middle-east-and-africa/2017/07/15/israels-labour-party-gambles-on-gabbay
https://www.france24.com/fr/20190101-israel-gabbay-livni-fin-alliance-principale-coalition-gauche-elections-netanyahou
https://www.haaretz.com/israel-news/elections/.premium-israel-election-ya-alon-names-new-party-center-left-reels-from-zionist-union-split-1.6805637
https://www.haaretz.com/israel-news/elections/.premium-israel-election-ya-alon-names-new-party-center-left-reels-from-zionist-union-split-1.6805637
https://www.haaretz.com/middle-east-news/palestinians/qatar-delivers-additional-15-million-to-gaza-report-says-1.6723113
https://www.jpost.com/Israel-News/MK-Avi-Gabbay-PM-must-go-due-to-Gaza-firings-562504
https://www.lapaixmaintenant.org/gros-plan-sur-la-loi-etat-nation-du-peuple-juif-adoptee-le-19-juillet-2018-par-la-knesset/
https://www.monde-diplomatique.fr/2003/01/KAPELIOUK/9652
https://www.timesofisrael.com/labor-elects-former-kulanu-minister-avi-gabbay-as-new-party-leader/
https://www.timesofisrael.com/the-russian-vote-is-disintegrating/
https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4987441,00.html

Publié le 09/04/2019


Arthur des Garets est étudiant à Sciences Po Paris. Passionné par l’Histoire du Moyen-Orient, il s’intéresse plus particulièrement au conflit israélo-palestinien et à l’histoire du sionisme.


 


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