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Depuis plus de quarante ans, la République islamique d’Iran s’est construite sur une architecture politique unique, mêlant institutions religieuses et structures républicaines, autorité cléricale et apparence de souveraineté populaire. Cette configuration, centrée sur le principe du velayat-e faqih (tutelle du jurisconsulte), façonne non seulement l’organisation du pouvoir mais aussi les modalités de l’opposition. Tandis que le pouvoir se recompose à travers des factions internes loyalistes, les voix dissidentes se manifestent aussi bien à l’intérieur du pays, souvent clandestinement, qu’à l’extérieur, au sein d’une diaspora engagée. Cet article explore ces lignes de front multiples, entre soutien au régime et contestation radicale, de la sphère institutionnelle à la rue, des tribunes officielles aux graffitis des murs de Téhéran.
La République islamique d’Iran repose sur le principe du velayat-e faqih (tutelle du jurisconsulte), qui constitue le fondement même du pouvoir. Ce principe confère aux religieux la primauté sur les institutions politiques, faisant de l’ayatollah Khomeiny, à l’époque de l’instauration du régime, le Guide suprême du pays. Le système ainsi instauré donne naissance à une configuration hybride, combinant éléments théocratiques et références démocratiques, autorité du clergé et souveraineté populaire.
Le velayat-e faqih, théorie politique religieusement légitimée, a été exposée par Khomeiny dans son ouvrage éponyme. Il y décrit la monarchie comme une forme de pouvoir illégitime, faisant obstacle à l’instauration d’un véritable État islamique. Il y affirme que seuls les membres du clergé sont à même de diriger un tel État, car eux seuls peuvent appliquer la loi islamique et mettre en place ses institutions.
Khomeiny soutient également qu’un dirigeant unique, à condition de posséder certaines qualités morales et religieuses, peut revendiquer des prérogatives équivalentes à celles du prophète en matière de direction de la société. Dès lors, le peuple aurait le devoir de lui obéir. Comme il l’écrit lui-même : « Il n’y a aucune différence entre la désignation du tuteur d’un mineur et celle de tout un peuple ».
Une inflexion s’observe en janvier 1988 lorsque Khomeiny édicte que les affaires temporelles ont préséance sur l’intemporalité de la croyance religieuse et que les besoins de l’État islamique priment sur la loi islamique (maslahat). Khomeiny passe alors d’une islamisation du politique à une séparation des fonctions du faqih (politique) et du marja (autorité religieuse, source d’imitation). En 1989, peu avant sa mort, une révision de la Constitution entérine cette distinction.
Dans la pratique, le Guide suprême est le chef incontesté et à vie de l’État. Il est désigné par une Assemblée d’experts composée de religieux. Il arbitre les conflits entre pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, contrôle l’armée, la justice, le Conseil des gardiens, les médias publics et la politique étrangère. Depuis 1989, l’Ayatollah Ali Khamenei exerce cette fonction.
En 1981, Rouhollah Khomeiny approuve une restriction de l’activité des partis politiques. En conséquence, le pluralisme politique n’a pas sa place dans ce régime. La vie politique prend plutôt la forme d’un factionnalisme institutionnalisé, sorte de pseudo-pluralisme contrôlé.
Le factionnalisme désigne une compétition politique interne entre élites du régime, toutes adhérant aux fondements idéologiques du système, mais divergeant dans leurs intérêts ou leurs stratégies. Ces « quasi-partis » prennent la forme de réseaux autour de personnalités, d’institutions comme le clergé, les Gardiens de la révolution ou l’appareil judiciaire. Dépourvues de structures durables, ces factions changent, fusionnent ou se dissolvent selon les circonstances électorales.
Le Guide suprême arbitre ces rivalités, les instrumentalisant pour maintenir son pouvoir. Il soutient certaines factions à des moments clés, puis les marginalise selon les besoins de l’équilibre interne. Ce substitut au multipartisme démocratique est aussi un moyen pour le régime de canaliser les tensions internes sans ouvrir totalement le champ politique.
| Factions | Orientation | Figures clés | Position par rapport au régime |
|---|---|---|---|
| Association du clergé combattant | Conservateur religieux traditionnel | Ali Khamenei | Loyal au Guide suprême |
| Parti des cadres pour la reconstruction | Ultra-conservateur pro-bazar | Asadollah Badamchian | Loyal au Guide suprême |
| Front de la stabilité de la révolution islamique | Ultra-conservateur idéologique | Saeed Jalili, Alireza Zakani | Très loyal, anti-réformiste |
| Collectif pour le progrès et la justice de l’Iran islamique | Conservateur technocratique | Mohammad Bagher Ghalibaf | Loyal mais pragmatique |
| Parti moderation et développement | Modéré/centriste | Hassan Rohani, Mohammad Nahavandian | Loyal mais critique modéré |
| Société du clergé militant | Réformiste religieux | Mohammad Khatami, Mehdi Karroubi | Critique interne |
| Parti de la confiance nationale | Réformiste | Mehdi Karroubi | Critique du système |
| Parti de la confiance islamique | Réformiste | Ali Shakourirad | Réformiste légaliste |
La répression exercée par la République islamique d’Iran à l’encontre de ses opposants ne connaît aucune limite. Elle peut prendre la forme d’intimidations, d’enlèvements, voire d’assassinats ciblés, y compris à l’étranger. De nombreux cas documentés témoignent d’une stratégie de répression transnationale systématique, visant à neutraliser toute voix dissidente, même au-delà des frontières nationales.
Pour autant, ces actions n’ont pas réussi à faire taire les diverses formes de mobilisation qui persistent, tant à l’intérieur du pays que dans la diaspora. Les mouvements d’opposition n’étant pas autorisés à opérer légalement sur le territoire iranien, certains fonctionnent dans la clandestinité, d’autres sont installés en exil. Leur spectre idéologique est large, allant des monarchistes aux républicains laïcs, en passant par les socialistes, les nationalistes, ou encore les organisations issues des minorités ethniques ou religieuses.
| Type de mouvement | Orientation | Objectifs | Exemples/Figures clés | Mode d’action |
|---|---|---|---|---|
| Monarchistes | Nationalisme, restauration monarchique (constitutionnelle), laïc | Remplacement du régime islamique par une monarchie parlementaire ou une république forte | Reza Pahlavi (fils de Mohammad Reza Shah) | Communication internationale, mobilisation symbolique, réseaux sociaux, lobbying occidental |
| Républicains laïcs | Démocratie pluraliste, Etat de droit, laïcité | Instauration d’une république laïque et démocratique | Fédération des républicains iraniens, Parti républicain laïc-démocrate, figures indépendantes | Tribunes, conférences, plaidoyers, coalitions transnationales |
| Moudjahidines du peuple (MEK/OMPI) | Islamisme anti-clérical, autoritarisme, culte de la personnalité | Renversement du régime et prise du pouvoir par le CNRI (conseil national de la résistance iranienne) | Maryam Radjavi | Organisation militaire en Albanie, lobbying intense, rassemblements médiatiques, opérations de propagande |
| Forces de gauche/socialistes | Marxisme, socialisme démocratique, droits sociaux | Justice sociale, fin des inégalités, république populaire | Komala (branche politique), factions issues du Parti Tudeh | Réseaux militants, soutien aux syndicats iraniens, presse exilée |
| Mouvements féministes | Féminisme, égalité des sexes, libertés civiles | Fin du patriarcat islamique, suppression du voile obligatoire, égalité juridique | Collectifs comme Femme Azadi, Iran Justice, militantes indépendantes | Campagnes internationales, réseaux sociaux, actions publiques symboliques |
| Groupes ethniques/autonomistes | Nationalisme kurde, baloutche, arabe… | Autonomie régionale ou reconnaissance culturelle et politique | PDKI, Komala, PJAK, Balouchistan National Movement | Activisme politique, réseaux transfrontaliers, parfois lutte armée |
| Collectifs juridiques et droits humains | Humanisme, justice internationale | Poursuites judiciaires, documentation des crimes du régime | Iran Human Rights (IHR), Iran Justice, juristes indépendants | Saisines internationales, rapports, collaboration avec l’ONU ou la CPI |
| Type de mouvement | Forces | Faiblesses |
|---|---|---|
| Monarchistes | Visibilité médiatique, image unificatrice, soutien d’une partie de la diaspora et de la population | Absence de structure politique claire, problème d’ancrage en Iran |
| Républicains laïcs | Discours démocratique crédible, ancrage intellectuel | Très fragmentés, faible visibilité publique |
| Moudjahidines du peuple (MEK) | Structure hiérarchique puissante, soutiens de lobby internationaux (US, UE) | Très impopulaire en Iran, accusé de fonctionnement sectaire |
| Forces de gauche/socialistes | Ancienneté historique, soutien syndical | Divisés, peu visibles aujourd’hui |
| Mouvements féministes | Large soutien populaire, image forte à l’international | Peu de structuration politique, répression forte |
| Groupes ethniques/autonomistes | Contrôle territorial partiel, combativité | Répression militaire intense, manque d’unité nationale |
| Collectifs juridiques/droits humains | Crédibilité internationale, rigueur juridique | Peu mobilisateur, manque de relais médiatiques de masse |
En Iran, les forces d’opposition clandestines internes sont difficiles à recenser de manière exhaustive en raison de la répression extrême, de la surveillance permanente et de l’absence de liberté d’organisation politique.
Cependant, plusieurs courants, réseaux ou mouvements souterrains continuent de contester le régime depuis l’intérieur, souvent de manière diffuse, non centralisée et parfois spontanée. Cette opposition ne prend évidemment pas la forme de partis politiques structurés, interdits par la Constitution iranienne, mais s’incarne dans des mouvements sociaux, des collectifs informels, des réseaux régionaux ou professionnels, et des groupes activistes disséminés dans le tissu social. Si leur hétérogénéité est manifeste, ils partagent un rejet croissant du régime théocratique, et aspirent à des changements structurels, bien au-delà de simples réformes.
Ces forces d’opposition clandestines restent aujourd’hui fragmentées, dispersées, souvent déconnectées les unes des autres. Cependant, leur résilience, leur enracinement dans la société et leur capacité à se renouveler malgré la répression leur confèrent une puissance latente, difficile à quantifier, mais réelle. Leur coordination future, éventuellement en lien avec des forces extérieures ou diasporiques, pourrait jouer un rôle déterminant dans toute transition politique en Iran.
Parmi les acteurs les plus dynamiques figurent les mouvements féministes, qui depuis plusieurs années, et particulièrement depuis septembre 2022 et la mort de Mahsa Jina Amini, mènent une désobéissance civile constante contre l’imposition du voile obligatoire et l’ensemble du système patriarcal codifié par la République islamique. Ces mouvements, décentralisés, largement portés par des jeunes femmes anonymes, combinent actions symboliques, diffusion de contenus sur les réseaux sociaux, et mobilisation internationale. Bien qu’ils soient confrontés à une répression féroce, leur enracinement social et leur capacité à résonner bien au-delà de l’élite politique en font un pilier incontournable de l’opposition actuelle. À titre d’exemple, le réseau Femme, Vie, Liberté (Zan, Zendegi, Azadi) ou les Réseaux de désobéissance civile féminine. Les actrices clés sont des journalistes, des militantes anonymes ou des étudiantes. Elles procèdent souvent par des actions éclairs, des mobilisation sur Telegram ou Instagram, et en documentant la répression.
À leurs côtés, les étudiants et les jeunes urbains jouent un rôle essentiel. Présents dans les grandes universités du pays, ils constituent un foyer traditionnel de contestation depuis les années 1990. Graffitis, slogans, sit-ins ou refus de participer aux cérémonies officielles témoignent de leur opposition latente mais persistante. Leur activisme s’intensifie lors des périodes de soulèvements nationaux, ainsi, ils ont été très actifs dans les soulèvements récents (2009, 2017, 2019, 2022). Leur connexion avec la diaspora ou les médias internationaux leur permet de briser la censure imposée à l’intérieur du pays. Ces jeunes revendiquent principalement la fin de la République islamique, des droits sociaux, la liberté d’expression et la justice pour les morts et prisonniers politiques.
Une autre composante importante de l’opposition clandestine réside dans les syndicats indépendants et les mouvements ouvriers. Bien qu’interdits et/ou fortement encadrés, des collectifs de travailleurs – notamment dans l’enseignement, les transports ou l’industrie pétrolière – continuent d’exiger des droits économiques et sociaux fondamentaux, tout en exprimant, de plus en plus souvent, des revendications politiques. Grèves, pétitions, lettres ouvertes circulent malgré les menaces d’arrestation, et les manifestations locales constituent des foyers ponctuels de contestation. La dernière grève en date est celle des camionneurs. À titre d’illustration, le Syndicat des enseignants iraniens (CCTA), le syndicats des Travailleurs de l’industrie pétrochimique ou celui des Conducteurs de bus (Syndicat Vahed).
Les minorités ethniques (Kurdes, Baloutches, Arabes d’Ahvaz, Turkmènes, etc.) constituent également une source de résistance significative. Ces groupes, souvent marginalisés économiquement et politiquement, dénoncent les discriminations subies et revendiquent une autonomie culturelle, linguistique, voire politique. Certaines factions kurdes ou baloutches disposent d’organisations armées à la frontière, mais à l’intérieur du pays, les actions se manifestent davantage sous forme de manifestations spontanées ou de mobilisation autour de causes locales. À titre d’exemple, le Komala (Kurdistan), le PJAK (Parti pour une vie libre au Kurdistan).
Parallèlement, il existe des groupes de Cyber-résistance & hackers, tels Anonymous Iran, ou Edalat-e Ali, dont les actions sont spectaculaires, tels des attaques visant des bases de données officielles (prisons, caméras de surveillance, banques) ou des éruptions télévisées. Leurs objectifs principaux sont la révélation des abus du régime, contourner et perturber la censure voire soutenir les mouvements civils. Leur activisme en ligne est selon toute probabilité souvent coordonné avec la diaspora.
Enfin, il existe une opposition plus discrète au sein même des cercles religieux. Certains clercs dissidents bien que minoritaires, jouissent d’une forme de légitimité religieuse et morale, et sont parfois écoutés jusque dans les écoles de Qom, même si ils font l’objet d’une surveillance étroite. Les dissidents religieux peuvent être transférés sans préavis et sans débat public, subir des isolations prolongées, des tortures, ou des privations médicales. Leur cas est traité par un Tribunal spécial du clergé qui est l’un des outils les plus puissants du Guide suprême pour discipliner les religieux en Iran.
Ainsi, les revendications des mouvements internes d’opposition sont de plus en plus systémiques. L’espoir de toutes réformes ou transition politique s’est progressivement estompée au fil du temps et face à un régime qui s’impose depuis 46 ans.
Aujourd’hui, une majorité de la population est passée à une remise en cause radicale du système.
| Domaines | Revendications |
|---|---|
| Politique | Fin du pouvoir absolu du Guide (Velayat-e Faqih), État de droit, élections libres |
| Droits civiques | Liberté d’expression, fin de la censure, libération des prisonniers politiques |
| Droits des femmes | Abolition du voile obligatoire, égalité en droit, fin des discriminations codifiées |
| Economie | Fin des monopoles des Pasdaran, justice sociale, lutte contre la corruption |
| Diplomatie | Fin de l’isolement international, normalisation des relations extérieures |
Face aux frappes israéliennes de juin 2025, la population iranienne s’est retrouvée dans une position ambivalente. Majoritairement opposée au régime, une partie de la population a vu dans cette attaque une opportunité de changement, voire s’en est réjouie. Les frappes ont été largement perçues comme ciblant les infrastructures du régime et non la population, bien que leurs conséquences aient été redoutées. Ce sentiment s’est traduit par des tentatives massives de quitter le pays malgré la fermeture des aéroports, et par l’abandon temporaire de certaines villes par leurs habitants, témoignant d’une peur aiguë de servir de bouclier humain ou de subir des représailles.
Les autorités n’ont pas tardé à réagir par une répression féroce : arrestations, emprisonnements et exécutions ont été rapportés dès le cessez-le-feu. Ce climat a renforcé la méfiance et la distance de la population à l’égard du régime. Malgré un nationalisme latent, il n’y a pas eu de mobilisation massive en faveur des autorités. Le silence a été largement partagé, et les discours belliqueux des dirigeants ont souvent été accueillis avec détachement, voire avec ironie. Cette guerre de douze jours a ainsi mis en lumière le désengagement croissant des Iraniens vis-à-vis de la politique étrangère menée en leur nom, révélant une rupture profonde entre la rue et le pouvoir.
L’analyse des lignes de fracture politiques en Iran révèle une société en ébullition, où le pouvoir en place conserve une emprise autoritaire par la répression et la maîtrise institutionnelle, mais où les forces de contestation ne cessent de se renouveler. De la critique interne des clercs dissidents à la cyber-résistance, des syndicats aux mouvements féministes, une pluralité de voix tente d’ébranler les fondements du velayat-e faqih. Face à la délégitimation croissante du régime, ces oppositions, quoique encore dispersées, représentent le ferment possible d’une transition politique. L’avenir de l’Iran pourrait bien se jouer dans cette tension entre immobilisme doctrinal et dynamique populaire de rupture. Car c’est peut-être de la rue que viendra le véritable changement.
Bibliographie indicative :
Abrahamian, Ervand, A History of Modern Iran, Cambridge University Press, 2008.
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Bayat Asef, Street Politics : Poor People’s Movements in Iran, Columbia University Press, 1997.
Buchta, Wilfried, Who Rules Iran ? The Structure of Power in the Islamic Republic, Washington Institute for Near East Policy, 2000.
Dabashi, Hamid, Iran : A People Interrupted, New Press, 2007.
Gheissari, Ali & Nasr, Vali, Democracy in Iran : History and the Quest for Liberty, Oxford University Press, 2006.
Harris, Kevan, A Social Revolution : Politics and the Welfare State in Iran, University of California Press, 2017.
Jahanbegloo, Ramin, Iran : Between Tradition and Modernity, Lexington Books, 2004.
Ladrech, Robert, Social Movements and Political Change in Iran, Palgrave Macmillan, 2021.
Lefèvre, Raphaël, “Iran’s Political Movements in Exile : Between Fragmentation and Influence” The Middle East Journal, vol. 76, no. 4, 2022, pp. 511–530
Nahavandi, Firouzeh, Iran, troisième édition, De Boek, 2022.
Nahavandi, Firouzeh, Femmes iraniennes, évolution ou révolution, comment survivre sous un régime islamique, Code9/La pensée et les hommes, 2025.
Povey, Tara,“The Rise of Social Movements in Iran since the 1990s”, in Social Movements in Egypt and Iran, Palgrave, 2014, pp. 72-96.
Firouzeh Nahavandi
Firouzeh Nahavandi est professeure émérite de l’Université libre de Bruxelles où elle a fait toute sa carrière. Elle s’est spécialisée sur les questions liées au développement d’une part et de l’autre sur l’évolution socio-politique de l’Asie musulmane non-arabe, Afghanistan, Iran et Turquie en particulier. Ses publications récentes portent sur les questions liées à l’islamisme et au statut des femmes. Elle est aussi membre de l’Académie royales des sciences d’Outre-mer de Belgique.
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