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De la normalisation de la politique étrangère libyenne à la révolution et l’intervention de l’OTAN ; les dernières années de Mouammar Kadhafi. Partie 2 : Les enjeux économiques internationaux de la réhabilitation de la Libye : le pétrole et les dollars, étendards du « Roi des rois d’Afrique »

Par Nicolas Klingelschmitt
Publié le 29/04/2019 • modifié le 14/05/2019 • Durée de lecture : 10 minutes

French President Nicolas Sarkozy ® and Libyan leader Moamer Kadhafi leave the Elysee Palace after the signature of 10 billion euros of trade contracts between the two countries, 10 December 2007 in Paris.

AFP PHOTO / POOL / PATRICK HERTZOG

Lire la partie 1 et la partie 3

La réouverture des mannes pétrolières vers l’Europe et les Etats-Unis

Malgré les embargos et les tensions diplomatiques, les Etats européens entretiennent des relations économiques importantes avec la Libye, particulièrement dans le secteur des hydrocarbures, qui détient une importance stratégique. Celle-ci est telle qu’en mars 2002, avant même que le colonel Kadhafi ait annoncé renoncer à la poursuite d’un programme nucléaire militaire et que les accords de dédommagement des familles des victimes de Lockerbie et du vol UTA aient été signés, le chantier d’un gazoduc reliant la Libye à l’Europe est lancé.

Ce gazoduc long de 520 kilomètres, le « greenstream », est le plus long pipeline sous-marin en mer Méditerranée, reliant Wafa dans le désert saharien et près de la frontière algérienne à plus de 540 kilomètres au sud-ouest de Tripoli, à Gela, en Sicile. La construction du site de Wafa, qui dénombre 27 puits de gaz et de pétrole, débute en août 2003 et s’achève par son inauguration en présence de Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi en février 2004, la production et le transport des hydrocarbures étant lancés en septembre de la même année. Depuis, le site produit chaque jour en moyenne 37 000 barils de pétrole brut et 22 500 barils de gaz (1) directement exportés vers l’Europe.

Il convient de ne pas oublier qu’historiquement, avant l’embargo de 1991 et depuis la période coloniale, la Libye avait notamment des liens économiques prononcés avec l’Italie, qui avait conquis Tripoli et les régions avoisinantes dès 1911, et des liens avec la France et le Royaume Uni, qui avaient administré le pays à la capitulation de l’Italie pendant la Deuxième Guerre mondiale, en 1943. L’administration militaire britannique gérait alors deux régions libyennes, la Cyrénaïque et la Tripolitaine, tandis que la France assurait l’administration du Fezzan, au sud. Les capitaux, les hommes et les marchandises ont dont très longtemps fortement transité entre ces riverains méditerranéens, et un nouveau souffle au commerce régional était plus que bienvenu pour la grande majorité des acteurs économiques de la zone.

En janvier 2005, les entreprises pétrolières américaines réinvestissent quant à elles officiellement en Libye en obtenant des licences d’exploitation de sources d’hydrocarbures et de gaz du gouvernement de Mouammar Kadhafi (2). L’année suivante, le gouvernement de George W. Bush déclare officiellement que les Etats-Unis entretiennent à nouveau des relations diplomatiques régulières et stables avec la Libye.

La fin d’un dilemme opposant opportunités économiques et considérations morales entre voisins méditerranéens

Les Etats européens ont toujours eu une grande dépendance énergétique vis-à-vis de leurs voisins, à l’image du Greenstream évoqué précédemment. A titre d’exemple, en 1990, les 28 Etats de l’actuelle Union européenne importaient de l’extérieur de l’Union un total de 442 millions de tonnes de pétrole brut ; il est à noter pour comprendre l’importance des liens économiques entre la Jamahiriya et les pays sur l’autre rive de la Méditerranée que la Libye était alors, avant même la création du pipeline reliant Wafa (Libye) et Gela (Italie) l’un de leurs plus gros fournisseurs, à raison de 50,5 millions de tonnes de pétrole brut exportées par l’industrie des hydrocarbures libyenne (3).

Ainsi, lorsqu’un embargo international est décrété en 1991 par résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, les pays Européens, en particulier ceux du sud ayant une proximité géographique avec la Libye, se retrouvent également pénalisés sur le plan énergétique et économique. Le dilemme est moral : d’un côté, la Libye est un pourvoyeur majeur d’hydrocarbures et de gaz aux réserves conséquentes, mais de l’autre, c’est, en 1991, le commanditaire désigné d’attentats parmi les plus meurtriers de l’époque (4).

Au début des années 2000, alors que la Libye a lancé son processus de réhabilitation diplomatique, a reconnu sa responsabilité dans les attentats et assuré le dédommagement des familles des victimes de ceux-ci, le dilemme ne se pose plus et les sanctions sont officiellement levées ; des relations économiques peuvent alors être publiquement relancées, en toute transparence. La Libye confortera même son changement d’attitude et sa position de soutien à la lutte contre le terrorisme en fournissant d’importantes informations sur l’IRA au gouvernement britannique, alors que quelques années plus tôt, les services de renseignements londoniens avaient intercepté des soutiens financiers à l’Irish Republican Army par la Jamahiriya.

Si l’attitude des Etats-Unis et de l’Italie a fondamentalement changé vis-à-vis de la Jamahiriya arabe libyenne, c’est également le cas de celle de la France, qui ne tarde pas à ouvrir en grand les portes du palais de l’Elysée au « roi des rois d’Afrique » (5).

Retour sur la visite diplomatique de la Libye de Mouammar Kadhafi à la France de Nicolas Sarkozy

En décembre 2007, et adaptant une tradition touareg à son protocole diplomatique, le chef de l’Etat libyen accompagné de sa délégation s’installe en visite officielle, sous tente, face à l’Elysée. Il poursuit quelques jours plus tard sa tournée diplomatique européenne en réitérant l’expérience à Madrid.

Cette visite diplomatique agitera la presse internationale, le New York Times titrant « Divided, France Welcomes and Condemns Qaddafi » (6) ("divisée, la France accueille et condamne Kadhafi") montrant le paradoxe qu’offre cette visite diplomatique loin de faire l’unanimité dans l’opinion publique aussi bien que dans les rangs de la majorité présidentielle à l’époque. Rama Yade, alors Secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme n’excluait pas le dialogue avec la Libye, mais déclarait lors de la visite du dirigeant libyen être gênée par cette visite, en particulier du fait que celle-ci avait lieu le jour de la journée mondiale des droits de l’Homme : « le choix de cette date est un symbole fort, je dirais même scandaleusement fort (…) notre pays n’est pas un paillasson sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang de ses forfaits » (7) confiait-elle à l’époque à la presse française.

La France était intervenue à peine 5 mois plus tôt comme médiateur en envoyant la première dame de France de l’époque, Cécilia Attias (alors Cécilia Sarkozy) au sein d’une délégation européenne visant à négocier la libération de 5 infirmières bulgares et d’un médecin palestinien détenus par les autorités libyennes depuis 1999 et victimes de tortures diverses, accusés d’avoir, sous couvert d’opération d’aide humanitaire, inoculé le virus du sida à plusieurs centaines d’enfants libyens. Le 24 juillet 2007 à Tripoli, Cécilia Attias et Claude Guéant prennent en charge dès leur montée dans l’avion affrété par la république française ces 6 détenus libérés et les accompagnent jusqu’à Sofia. A l’approche de la visite diplomatique libyenne du 10 décembre suivant, l’opinion publique est donc encore fortement marquée par l’histoire de ces anciens prisonniers et du traitement que leur avaient administré pendant près de 8 ans leurs geôliers libyens.

Des perspectives économiques finalement limitées pour les entreprises françaises

Les soutiens du président de la république française verront dans cette visite un symbole de réconciliation dans la lignée des rapprochements opérés par les Américains et les voisins européens de la France vis-à-vis du pouvoir libyen après les efforts de ce dernier. On soulignera d’ailleurs la realpolitik dont le président français fait preuve au vu des opportunités qu’offre le portefeuille libyen ; la signature de contrats d’un montant total se chiffrant en milliards d’euros qu’investirait le gouvernement libyen dans des commandes auprès de l’industrie française est évoquée à l’occasion de cette visite.

De ce point de vue, les promesses économiques ont été tenues ; Mouammar Kadhafi valide l’achat (8) par la Libye à l’entreprise Airbus de 21 appareils (9) qui équiperont la flotte des compagnies Libyan Airlines et Afriqiyah, pour un total de 3,2 milliards de dollars.

Sur le volet militaire, la fin des sanctions de la communauté internationale contre la Libye, qui inclut en outre la fin de l’embargo sur les ventes d’armes, ouvre de grandes perspectives de contrats pour le secteur industriel français de la défense. Le chef de l’Etat français annoncera donc avoir obtenu une déclaration d’intention signée de la part de son homologue libyen quant à l’achat de 14 Rafale, ce que confirme quelques jours plus tard Claude Guéant, alors secrétaire général de l’Elysée, en précisant que des procédures ont été engagées (10). En outre, un compromis semble également être trouvé pour l’achat de plusieurs hélicoptères Tigre développé en coopération avec l’Allemagne et produit par Airbus Helicopters.

Finalement, aucun de ces appareils ne sera livré à l’armée libyenne, et les seuls contrats honorés seront ceux des 21 Airbus moyen et long-courriers vendus à Libyen Airlines et Afriqiyah.

Outre l’aviation civile et l’équipement militaire, un troisième domaine, celui de l’énergie, fit également l’objet de négociations ce 10 décembre 2007 à l’occasion de la visite de Mouammar Kadhafi à Paris. En effet, suite au renoncement à la poursuite de tout programme nucléaire militaire avec contrôle de l’Agence internationale de l’Energie atomique, la Libye, ayant pu poursuivre un programme nucléaire civil, semblait avoir trouvé un accord avec la France pour une coopération inter-gouvernementale dans la réalisation de réacteurs nucléaires ayant pour fonction le dessalement d’eau de mer (11). Ce projet, qui intéressait les grands groupes industriels français du secteur de l’énergie avec en tête de file Veolia, représentait un budget de près de deux milliards d’euros, et celui-ci ne verra jamais le jour. La Libye n’y donnera en effet jamais suite, au grand dam des entreprises et du gouvernement Français de l’époque.

Toutefois, si Kadhafi est un partenaire qui ne tient pas toujours ses promesses pour le secteur économique, la Libye joue aussi, pour l’Europe, un autre rôle représentant un argument politique de poids.

Le « gardien des frontières de l’Europe », un argument de plus pour la diplomatie libyenne

A la fin des années 1990 puis dans les années 2000, apparait une intensification des vagues migratoires du Sud vers le Nord de la Méditerranée, un phénomène qui inquiète les Européens et face auquel la Libye constitue un acteur incontournable.

Ces vagues migratoires ont déjà à l’époque des causes multifactorielles parmi lesquelles peuvent alors être cités les conflits subsahariens récurrents ou nouveaux, notamment la guerre civile au Libéria, le coup d’Etat puis la crise politique ivoirienne majeure, les premières grandes insurrections islamistes au Sahel, ou encore la guerre du Kivu en République Démocratique du Congo, qui sont autant de causes qui poussent des familles entières à traverser le continent africain vers le Nord. La crise économique mondiale de 2007 est également un second facteur majeur favorisant une tendance migratoire, puisque si elle affecte fortement les pays développés, elle fait plonger plus dangereusement encore l’économie souvent déjà fragile de nombreux pays d’Afrique subsaharienne.

Les Etats européens ont alors la crainte (12), à l’époque, de voir apparaitre d’immenses vagues migratoires aux portes Sud de l’Europe, près desquelles se trouve la Jamahiriya arabe libyenne. En réalité, si de fortes migrations ont alors effectivement lieu, une grande part d’entre elles ne vont pas jusqu’en Europe et les migrants trouvent une certaine stabilité politique ainsi que des perspectives économiques en Afrique du Nord, et notamment, justement, en Libye, qui a toujours été un fort pourvoyeur d’emplois dans la région en plus d’être, avec le Maghreb, l’un des deux passages obligés de l’Afrique subsaharienne vers l’Europe. « Kadhafi mobilise la pression fantasmée d’une éventuelle présence subsaharienne aux frontières méditerranéennes de l’Europe pour se présenter en tant que partenaire incontournable de l’UE » (13) et ainsi, la Libye va jouer la carte du gardien des frontières de l’Europe pour renforcer ses alliances nouvelles avec l’Occident.

Finalement, malgré l’ampleur de son renouveau diplomatique sur la scène internationale et la reprise de forts liens économiques avec les puissances européennes et américaine, la stratégie libyenne ne permettra cependant pas au régime de survivre à la décennie 2010 et au printemps arabe. « Kadhafi fit très longtemps l’affaire de beaucoup de monde, en Europe, mais en 2011, trois ans après la grande crise économique mondiale, son rôle était en train de chuter » (14).

Notes :
(1) Wafa Field Mellitah Complex, Mellitah Oil & Gaz B.V, Libyan Branch.
URL : https://mellitahog.ly/en/sites/wafa-field/
(2) “2005 January - Libya’s first auction of oil and gas exploration licences heralds the return of US energy companies for the first time in more than 20 years” Libya’s timeline, a chronology of key events” BBC news, 3 Septembre 2018.
URL : https://www.bbc.com/news/world-africa-13755445
(3) La Norvège étant à l’époque juste devant la Libye avec 52 millions de tonnes de pétrole brut exportées vers les Etats membres de l’UE. Il est également à relever qu’au fil des décennies, la Russie s’est rapidement imposée comme le plus gros fournisseur des Etats de l’Union européenne, passant d’une exportation vers l’UE de 34,6 millions de tonnes de pétrole brut en 1990 à 119,5 millions de tonnes en 2000 et environ 170 millions de tonnes chaque année depuis 2010. Le tout aux dépens de la Libye, qui fournit l’Europe de manière erratique depuis la révolution de 2011 ; 14,2 millions de tonnes en 2011, 42,8 en 2012, puis à nouveau une chute progressive des exportations depuis 2013 (28 millions de tonnes) Source : Base de données de la Commission Européenne, section statistiques de l’énergie. URL : https://ec.europa.eu/eurostat/web/energy/data/database
(4) CF les attentats de Berlin, Lockerbie et UTA, objets d’un autre article du même auteur.
(5) Ce titre, Mouammar Kadhafi le détient depuis sa tournée en Afrique de l’Ouest au début de l’année 2009, où les chefs traditionnels locaux du Libéria, réunis à Freetown, l’intronisent sous ce titre. Il en confirmera l’usage en réitérant la cérémonie, cette fois entouré de chefs traditionnels libyens quelques mois plus tard, et demandera officiellement à être appelé ainsi notamment au sein de l’Union africaine où il exerce une très forte influence jusqu’à sa chute. Source : GHARBI Samir, « Kadhafi, roi des rois d’Afrique », Jeune Afrique, 13 janvier 2009. URL : https://www.jeuneafrique.com/205827/politique/kadhafi-roi-des-rois-d-afrique/
(6) SCIOLINO Elaine, “Divided, France Welcomes and Condemns Qaddafi”, The New York Times, 11 Décembre 2007. URL : https://www.nytimes.com/2007/12/11/world/europe/11france.html
(7) Extrait de l’entretien de Rama Yade au Parisien et à Aujourd’hui en France à l’occasion de la visite de Mouammar Kadhafi, 10 décembre 2007.
(8) « L’Elysée dévoile les premiers contrats avec la Libye », article du 10 décembre 2007, Le Figaro. ?URL : http://www.lefigaro.fr/societes-francaises/2007/12/10/04010-20071210ARTFIG00588-la-libye-achete-avions-airbus.php
(9) Plus précisément 4 A-350, 4 A-330, 7 A-320 pour Libyan Airlines et 6 A-350 pour Afrqiyah. (Source Op. Cit.)
(10) BLOCH Michaël, « Quand les responsables politiques croyaient avoir réussi à vendre le Rafale », 19 Décembre 2013, Le Journal Du Dimanche. URL : https://www.lejdd.fr/Politique/Quand-les-responsables-politiques-croyaient-avoir-reussi-a-vendre-le-Rafale-644726
(11) VERRON Michel, « Qu’a apporté la visite de Kadhafi à la France ? » 22 Février 2011, L’Express. URL : https://www.lexpress.fr/actualite/politique/qu-a-rapporte-la-visite-de-kadhafi-a-la-france_965242.html
(12) PERRIN Delphine, « Les migrations en Libye, un instrument de la diplomatie kadhafienne », Outre-Terre, 2009/3 (n° 23), p. 289-303. DOI : 10.3917/oute.023.0289. URL : https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2009-3-page-289.htm
(13) Ibid.
(14) « Les intérêts de la France en Libye et au Moyen-Orient. Entretien avec Lorenzo Declich, Mattia Toaldo », Outre-Terre, 2017/2 (N° 51), p. 238-240. DOI : 10.3917/oute1.051.0238. URL : https://www.cairn.info/revue-outre-terre-2017-2-page-238.htm

Bibliographie

• BLOCH Michaël, « Quand les responsables politiques croyaient avoir réussi à vendre le Rafale », 19 Décembre 2013, Le Journal Du Dimanche. URL : https://www.lejdd.fr/Politique/Quand-les-responsables-politiques-croyaient-avoir-reussi-a-vendre-le-Rafale-644726
• GHARBI Samir, « Kadhafi, roi des rois d’Afrique », Jeune Afrique, 13 Janvier 2009. URL : https://www.jeuneafrique.com/205827/politique/kadhafi-roi-des-rois-d-afrique/
• PERRIN Delphine, « Les migrations en Libye, un instrument de la diplomatie kadhafienne », Outre-Terre, 2009/3 (n° 23), p. 289-303. DOI : 10.3917/oute.023.0289. URL : https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2009-3-page-289.htm ?
• SCIOLINO Elaine, “Divided, France Welcomes and Condemns Qaddafi”, The New York Times, 11 Décembre 2007. URL : https://www.nytimes.com/2007/12/11/world/europe/11france.html
• VERRON Michel, « Qu’a apporté la visite de Kadhafi à la France ? » 22 Février 2011, L’Express. URL : https://www.lexpress.fr/actualite/politique/qu-a-rapporte-la-visite-de-kadhafi-a-la-france_965242.html
• Wafa Field Mellitah Complex, Mellitah Oil & Gaz B.V, Libyan Branch. https://mellitahog.ly/en/sites/wafa-field/
• “2005 January - Libya’s first auction of oil and gas exploration licences heralds the return of US energy companies for the first time in more than 20 years” Libya’s timeline, a chronology of key events” BBC news, 3 Septembre 2018. URL : https://www.bbc.com/news/world-africa-13755445 ?
• Base de données de la Commission Européenne, section statistiques de l’énergie. URL : https://ec.europa.eu/eurostat/web/energy/data/database

Publié le 29/04/2019


Nicolas Klingelschmitt est doctorant en science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses domaines de recherche portent sur les Relations Internationales, en particulier la paix et la coopération sur le continent africain.
Titulaire d’un master en Droit public mention Relations Internationales - Gestion de Programmes Internationaux de l’Université Jean Moulin Lyon 3, il est également consultant en géopolitique et a réalisé à ce titre plusieurs études auprès de l’Institut Afrique Monde (Paris) dont il est membre depuis 2016.
Il a ainsi étudié les migrations de l’Afrique vers l’Europe, le dialogue interreligieux et la gouvernance. Pour Les clés du Moyen-Orient, il s’intéresse particulièrement aux liens qu’entretiennent politiquement, culturellement, économiquement et historiquement les pays d’Afrique et du Moyen-Orient.


 


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