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Compte rendu de l’ouvrage « The Greek-Turkish conflict in the Aegean : Imagined Ennemies », de Alexis Heraclides. Les mythes nationaux à l’épreuve de l’Histoire (2/3)

Par Louise Martin
Publié le 30/04/2021 • modifié le 30/04/2021 • Durée de lecture : 12 minutes

Carte : découpe des frontières terrestres en mer Égée Source : Courrier international du 28/08/2020 « Pourquoi la Grèce et la Turquie se déchirent en Méditerranée ? » (Ndlr : cette carte illustre la complexité du problème en mer Égée : les îles grecques en vert sont particulièrement proches du territoire national turc. En bas à droite en noir, se situe l'île de Chypre découpée horizontalement entre la République de Chypre au Sud et l'auto-proclamée République Turque du Nord de Chypre au nord).
Carte : découpe des frontières terrestres en mer Égée Source : Courrier international du 28/08/2020 « Pourquoi la Grèce et la Turquie se déchirent en Méditerranée ? » (Ndlr : cette carte illustre la complexité du problème en mer Égée : les îles grecques en vert sont particulièrement proches du territoire national turc. En bas à droite en noir, se situe l’île de Chypre découpée horizontalement entre la République de Chypre au Sud et l’auto-proclamée République Turque du Nord de Chypre au nord).

Lire la partie 1

I. L’année 1974 : un tournant dans les tensions gréco-turques

Le tout premier conflit en mer Égée concerne la question épineuse du plateau continental et de la Zone Économique Exclusive (ZEE) turque (Ndlr : en droit, le plateau continental d’un État comprend les fonds marins et leur sous-sol. L’Etat côtier peut y exploiter toutes les ressources économiques qui s’y trouvent). En novembre 1973, la Turquie accorde les droits d’exploitation de 27 domaines maritimes à une entreprise pétrolière d’État. Parmi ces territoires, un certain nombre, situé à l’ouest des îles grecques de Lesbos et de Chios, avait été revendiqué unilatéralement par la Grèce une dizaine d’années plus tôt. Depuis 1961, des sociétés étrangères pétrolières avaient ainsi obtenu des licences de la part du gouvernement grec pour exploiter les fonds marins de ces parcelles, sans réaction de la Turquie.

Pour Alexis Heraclides, deux questions découlent de ces faits : comment la Grèce a-t-elle auto-revendiqué certains territoires sans en avoir préalablement discuté avec le voisin concerné ? Pourquoi la Turquie a-t-elle pris plus de dix ans pour réagir ? La première réponse est d’ordre légale : la Grèce se fonde sur la Convention de Genève de 1958 qui accorde un plateau continental aux îles sans limitation additionnelle. Elle conclut ainsi que toutes les îles grecques, même les plus proches de la Turquie, bénéficient de facto de ce droit et qu’en conséquent, la Turquie n’avait pas d’autorisation à lui accorder. La seconde est d’ordre économique : depuis le choc pétrolier de 1973, la Turquie cherche à trouver rapidement des ressources naturelles sur son territoire. Depuis dix ans, elle a également fait un mauvais pari : celui de penser que les Grecs ne trouveraient rien dans les fonds marins de la mer Égée et qu’il était inutile d’y investir si massivement.

Avant 1973, Ankara ne prend pas conscience de ce qui se joue sans elle dans la mer Égée. Selon l’auteur, la politique expansionniste de la Grèce s’y est accordée un certain nombre de droits, excluant du même coup les intérêts de la Turquie dans la région. A ce stade, les provocations mutuelles sont faibles mais représentatives d’un climat de défiance qui s’installe : la Grèce prend des mois pour répondre à la demande turque de négociation d’un accord de délimitation. Quant à la Turquie, elle envoie un navire d’exploration initiale dans la zone, en l’escortant d’un navire de guerre. Alexis Heraclides veut montrer ici la stratégie des deux parties : flirter sans cesse avec la ligne rouge mais sans jamais la franchir.

Le 20 juin 1974, le ministre grec des Affaires étrangères Spyridon Tetenes rencontre son homologue turc Turan Günes à Ottawa afin de discuter de leurs désaccords. Ils s’accordent sur la nécessité de trouver un compromis autour d’une réunion au sommet, organisée en marge de l’OTAN. La rencontre est un échec. La Grèce, qui continue de fonder sa défense sur le droit international annonce même vouloir élargir ses eaux territoriales de 6 à 12 milles marins (Ndlr : comme l’autorise depuis 1973 la troisième version de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer - 1 mille marin 1,8 km). Cet agrandissement de la mer territoriale grecque transformerait une grande partie de la mer Égée en territoire grec. Le porte-parole du gouvernement turc annonce que la mise en place d’une telle mesure déclencherait une guerre ouverte entre les deux pays.

En juillet 1974, le coup d’État turc en Chypre du Nord [1] est fatal à la dictature des Colonels déjà fragilisée. En Grèce, la jeune démocratie rétablie décide de fortifier ses îles de l’est de la mer Égée pour protéger son territoire contre une Turquie offensive. La crise remonte jusqu’au sommet de l’OTAN sans que l’organisation ne parvienne à y mettre un terme. Dans l’année qui suit, le gouvernement turc instaure une « Aegan Army », basée à Izmir et qui vise à protéger la côte ouest de la Turquie du réarmement des îles. Cette formation militaire particulière existe toujours aujourd’hui et contribue à alimenter les soupçons mutuels.

En septembre 1974, le conflit entre les deux protagonistes s’étend au contrôle de la zone aérienne. La Turquie dénonce la violation de son espace aérien par les Grecs et décide de faire voler quotidiennement son arsenal militaire dans la zone disputée. Afin de calmer les esprits, tout trafic international aérien est interdit au-dessus de la mer Égée pendant 6 ans jusqu’au milieu des années 1980. Aujourd’hui, les avions de chasse turcs sont toujours régulièrement envoyés dans la région, ce qui cause chaque fois une nouvelle escalade des tensions diplomatiques. Les collisions et accidents sont courants et la responsabilité est souvent rejetée sur le camp adverse (Ndlr : en 2018 par exemple, un avion de chasse grec s’écrase en mer Égée au cours d’une mission d’interception de chasseurs turcs).

Ainsi et en à peine une année, de nombreuses tensions sont apparues entre la Turquie et la Grèce. Pour l’auteur, l’élément déclencheur a sans aucun doute été la crise chypriote qui a largement aggravé des relations déjà instables.

II. Un dialogue de sourds ?

Avec la crise chypriote qui affaiblit l’OTAN, le congrès américain vote en octobre 1974 l’instauration d’un embargo contre la Turquie. Mis en place en février 1975, il déclenche la colère du gouvernement turc qui déplore l’influence du lobbying grec dans la décision du Congrès américain. En interne, la question du partage de Chypre déchire l’opinion publique. En Grèce, l’anti-turquisme est ravivé et mène à une réévaluation des menaces, remplaçant l’Union soviétique (dogme de la guerre froide) par la Turquie comme ennemi public numéro 1. Au sein du gouvernement Karamanlis, le ministre de la Défense, profondément antiturc, nourrit cette théorie et encourage le renforcement des capacités de l’armée de l’air et de la marine grecque pour préparer son pays à la guerre. Washington, Londres et l’OTAN essaient de calmer les esprits en exhortant la Turquie et la Grèce à se rencontrer pour trouver une solution autour d’une table de négociations. Pour que cette discussion trouve une issue favorable, il faudrait cependant que la Turquie accepte de céder définitivement certains territoires maritimes et que la Grèce accepte une solution bi-communale à Chypre.

Le 27 janvier 1975, la Grèce propose à la Turquie de déposer un recours à la Cour Internationale de Justice pour délimiter le plateau continental dans le cadre du droit international. Dans les deux pays, cette décision est très impopulaire : en Grèce on reproche au gouvernement de vouloir négocier sur des sujets qui pourraient être imposés unilatéralement. En Turquie, on y voit un signe de faiblesse du gouvernement, déjà mis en porte-à-faux en interne. L’initiative du Premier ministre grec Karamanlis y est vue comme un signe d’arrogance, constitutive d’une stratégie de conciliation de façade. Pour le gouvernement, il est pourtant dans l’intérêt de la Turquie d’accepter cette négociation : il ne veut pas s’aliéner Washington et pense pouvoir justifier de ses droits dans la région. En mars 1975, le « front nationaliste » remporte finalement les élections et le nouveau Premier ministre turc Demirel enterre l’idée d’un arbitrage à la Haye.

Jusqu’en 1978 et le sommet de Montreux, les négociations tournent en rond : malgré plusieurs rencontres bilatérales à Bruxelles, New York, Berne, Paris, et une résolution de l’ONU (Ndlr : résolution 353 de 1974 qui porte sur la situation de l’île de Chypre et qui appelle à des négociations immédiates pour rétablir la paix sur l’île), aucun compromis n’est trouvé. Une nouvelle fois, ce sont des élections qui vont permettre d’entrevoir une issue : Bülent Ecevit, élu en Turquie, et favorable à de meilleures relations avec la Grèce, propose à son homologue une rencontre de deux jours à Montreux. L’objectif est de discuter de l’embargo qui paralyse la Chypre du Nord et de trouver une solution au conflit en mer Égée. Si dans les actes, cette rencontre n’est pas fructueuse, sa portée symbolique n’est pas négligeable : le sommet de mars 1978 à Montreux est la première et la dernière fois que les chefs d’États des deux Etats se sont retrouvés aussi longtemps pour parler de leurs différends.

Entre 1978 et 1981, s’ensuit une période de relative détente pendant laquelle la Turquie et la Grèce maintiennent un dialogue bilatéral. Entre juillet 1978 et septembre 1981, plus de 14 réunions ont lieu. Concernant le conflit en mer Égée, les deux pays s’accordent sur des mesures secondaires qui visent à améliorer le climat général parmi lesquelles l’absence d’une ZEE dans la zone et une totale liberté de navigation. Comme depuis quatre ans, aucun accord n’est pourtant trouvé et les deux pays se heurtent toujours à la même problématique : la Grèce veut résoudre le conflit par le droit international et la Turquie par le principe d’équité (Ndlr : principe utilisé lorsque l’application réelle du droit entrainerait des conséquences injustes pour l’une des deux parties). Pour Alexis Heraclides, cette incapacité à trouver un cadre de négociation commun est discutable et questionne la réelle volonté des deux parties à parvenir à un accord. Pour lui, ce sommet n’a été qu’une façade destinée à satisfaire la Communauté européenne et les États-Unis.

Le 12 septembre 1980, un coup d’État militaire a lieu en Turquie et place au sommet de l’Etat un général profondément nationaliste. La place des militaires dans les relations internationales est accentuée, notamment avec le Conseil National de Sécurité dont la moitié des membres sont militaires (Ndlr : ce n’est plus le cas maintenant, le Conseil est devenu uniquement consultatif et à majorité civile). Ce conseil intervient dans tous les « problèmes nationaux » parmi lesquels Chypre, le conflit en mer Égée et les Kurdes. Selon l’auteur, ces trois problématiques sont toutes à l’origine du « syndrome de Sèvres » qui perdure en Turquie et qui consiste à dire que les puissances étrangères, particulièrement occidentales, cherchent continuellement à affaiblir la Turquie (Ndlr : encore récemment, cette théorie a été alimentée par le Président Erdogan). Étonnamment, le coup d’État n’a pas de conséquences néfastes à court terme sur les relations avec la Grèce, au contraire : les militaires souhaitent régler rapidement ce différend et les discussions diplomatiques se poursuivent.

III. Andreas Papandreou et Turgut Özal : deux leaders charismatiques au service d’une résolution de conflit ?

Ce dialogue prend fin avec l’arrivée au pouvoir en Grèce d’Andreas Papandreou aux élections d’octobre 1981. Candidat du PASOK (Ndlr : parti socialiste et panhellénique), sa priorité est d’annuler l’agenda diplomatique avec la Turquie et de maintenir le statu quo qu’il considère en faveur de la Grèce. « La menace turque » devient l’incarnation du danger par excellence contre laquelle il faut se protéger. Cet antagonisme se retrouve partout en Grèce, dans toutes les strates de la société. Pour une population grecque désabusée par des années de négociations vaines, la rhétorique de Papandreou est séduisante : la Grèce doit retrouver sa pleine souveraineté et ne plus se soumettre aux pressions américaines et européennes. L’auteur rappelle que pendant les années Papandreou, la minorité musulmane et turque de Thrace subit des discriminations sans précédent. En novembre 1983, la Turquie déclare unilatéralement la création de la République de Turquie de la Chypre du Nord. A la fin de l’année 1983, les relations entre la Grèce et la Turquie sont au plus bas depuis 1974.

Après trois ans d’État militaire en Turquie, Turgut Özal est élu Premier ministre. Symboliquement, il prend ses fonctions le 9 novembre 1989 (Ndlr : jour de la chute du mur de Berlin). Homme d’affaire pro-occidental, il souhaite résoudre le conflit avec la Grèce pour maintenir des relations cordiales avec l’Union européenne et les États-Unis. Entre 1984 et 1986, il prend des mesures concrètes et initie une politique de la main-tendue : il abolit les visas d’entrée pour les citoyens grecs et prend des mesures positives et symboliques en faveur de la minorité grecque d’Istanbul (Ndlr : reconstruction du bâtiment patriarcal, fin du gel des biens immobiliers des Grecs de Turquie…). Papandreou, pourtant élu sur un programme nationaliste, est contraint d’accepter cette trêve en raison des pressions conjointes de Bruxelles et de Washington. Si un dialogue entre les deux pays reprend en 1986, la Grèce continuera de poser son veto au dépôt de candidature de la Turquie à la Communauté Économique européenne (CEE) jusqu’en 1999.

En 1988, Papandreou et Özal se rencontrent à Davos, sans témoin. Ils créent un Conseil économique gréco-turc et veulent encourager les contacts entre les responsables politique, les businessmen, journalistes et militaires grecs et turcs. Ils s’engagent à œuvrer au développement de relations pacifiques entre les deux pays et à instaurer un téléphone rouge (Ndlr : communication directe à l’instar des États-Unis et de l’Union soviétique pendant la guerre froide). Papandreou fait cependant une erreur de jugement : celle de penser que son peuple et son parti comprendront son changement d’avis radical. A son retour de Davos, la nouvelle de cette coopération est vécue comme un choc absolu et est massivement rejetée. Papandreou fais marche arrière.

Pour l’auteur, l’incertitude de Papandreou après Davos et son incapacité à assumer jusqu’au bout son choix mettent en évidence le conflit intérieur auquel il a dû faire face. L’auteur propose deux explications : la première consiste à penser que comme la plupart de sa population, le Premier ministre grec était réellement persuadé que la Turquie représentait un danger pour la souveraineté de son pays. Il ne faut pas oublier qu’il a lui aussi grandi avec cette idée et a construit sa stratégie politique à partir d’elle. Sans pour autant douter de la bonne foi et de la sincérité de son homologue, il n’était pas cognitivement acceptable pour lui que la Turquie et la Grèce puissent maintenir des relations cordiales durables et sincères. La deuxième hypothèse découle de l’idée que la population grecque n’aurait jamais accepté un tel accord et qu’il était donc dans son intérêt politique de s’y ranger. Elle se base sur une discussion que le Premier ministre grec aurait eue avec des officiels américains : « Je ne crois peut-être pas en une menace turque, vous ne croyez peut-être pas à une menace turque mais la population grecque croit en une menace turque. C’est ce qui fait foi aujourd’hui dans mon pays et on doit s’y adapter ».

Pourtant, selon l’auteur, de 1981 à 1988, Papandreou est au summum de sa gloire et de son prestige, et ce tout autant au sein de son parti que dans l’opinion publique. Avec sa popularité et ses engagements patriotiques, il aurait sans doute pu convaincre une partie de la population (notamment les intellectuels, les industriels…) qu’il était temps de sceller cet accord. Avec un tel pouvoir et une telle popularité, qu’est-ce qui a donc réellement empêché Papandreou de devenir un Sadate ou un Rabin ? (Ndlr : Anouar el-Sadate est le président égyptien connu pour avoir signé le premier traité de paix via les accords de camp-David en 1978 entre un pays arabe et Israël. 15 ans plus tard, Yitzhak Rabin est un président israélien engagé dans le processus de paix avec la Palestine. Ils sont tous les deux assassinés par des radicaux de leur pays). Les spécialistes de la politique de l’ancien Premier ministre grec expliquent que trois facteurs internes l’ont maintenu malgré lui dans son immobilisme. La ligne politique de son parti PASOK tout d’abord, était intraitable sur la question turque et absolument opposée à tout compromis. Proche de son parti et soucieux d’en rester le digne représentant, il n’était pas possible pour Papandreou de s’en détacher si brutalement. Deuxièmement, il ne voulait pas que le parti communiste récupère la problématique et devienne le parti antiturc de référence. Enfin, Papandreou craignait, et ce de manière plutôt irrationnelle selon l’auteur, un nouveau putsch militaire et ne voulait pas froisser ou mettre en colère les officiers de l’armée grecque.

Conclusion

Pendant la décennie 1980, les relations entre la Grèce et la Turquie sont dominées par Andrea Papandreou et Turgut Özal, deux figures charismatiques et extrêmement populaires. Pourtant, leur forte personnalité et leur leadership reconnu n’ont pas suffi à imposer l’esprit de Davos à leurs pays respectifs. Özal a lui aussi fait face à une réelle hostilité de la part de l’establishment militaire et diplomatique turc. Surtout, il s’est mis à dos le leader de la Chypre du Nord qui a considéré ce rapprochement avec la Grèce comme une trahison. Cette situation dans laquelle les deux leaders se sont retrouvés est révélatrice de la difficulté d’adopter une posture adéquate sur des sujets hypersensibles et qui bousculent des préjugés profondément ancrés.

Ainsi, de 1973 à 1999, la situation entre la Grèce et la Turquie n’entrevoit pas d’axe viable d’amélioration. L’opportunisme, l’absence de courage et de prise de risques de leurs dirigeants couplés à une mémoire collective extrêmement orientée condamnent les deux pays à demeurer dans une situation d’entre deux particulièrement déplaisante. La troisième et dernière partie de ce compte rendu de lecture viendra expliciter la période de détente engagée depuis 1999 et proposer des solutions pour la résolution d’un conflit toujours brûlant aujourd’hui, en 2021.

Lire également :
 Partition de l’île de Chypre : histoire d’une pierre d’achoppement diplomatique vieille de plus d’un demi-siècle (1/4). Historique de l’enjeu géopolitique de Chypre, de 1571 à 1960
 Partition de l’île de Chypre : histoire d’une pierre d’achoppement diplomatique vieille de plus d’un demi-siècle (2/4). Une partition progressive de l’île
 Partition de l’île de Chypre : histoire d’une pierre d’achoppement diplomatique vieille de plus d’un demi-siècle (3/4). L’invasion de Chypre par les forces turques
 Partition de l’île de Chypre : histoire d’une pierre d’achoppement diplomatique vieille de plus d’un demi-siècle (4/4). De la proclamation de la République turque de Chypre du Nord à nos jours
 Histoire des putschs et tentatives de coups d’Etat en Turquie : l’armée turque, du statut de gardienne du kémalisme à celui d’outil politique (3/4). Le coup d’Etat du 12 septembre 1980, un putsch aux bouleversements socio-économiques profonds pour la Turquie

Publié le 30/04/2021


Louise Martin diplômée de Sciences Po. C’est au cours de son cursus et plus particulièrement de son année de césure qu’elle se passionne pour le Moyen-Orient et ses problématiques. En master, elle rédige son mémoire de fin d’études autour de la résolution des conflits kurdes puis effectue son stage de fin d’études comme analyste Moyen-Orient au Ministère des Armées. 


 


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