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Par Anne-Lucie Chaigne-Oudin
Publié le 22/06/2011 • modifié le 16/10/2023 • Durée de lecture : 12 minutes

Gaza : de l’Antiquité à la création de l’Etat d’Israël

La ville de Gaza a probablement été fondée vers 3300 avant J.-C., et les Cananéens s’y installent vers 3000 avant J.-C. Mais c’est aux alentours de 1500 avant J.C. que la ville se développe, lorsque Canaan prend son essor. Puis Canaan passe sous tutelle égyptienne, pendant quatre siècles. Vers 1200 avant J.-C. commencent à arriver par la mer d’autres peuples, dont les Philistins, qui se battent contre les Egyptiens. Les Philistins s’installent progressivement à Canaan, au fil des batailles, et se mêlent à la population cananéenne, gouvernant ainsi plusieurs villes. Ils commencent à se heurter à d’autres arrivants, les Israélites. Vers 1000 avant J.-C., ces derniers remportent la victoire contre les Philistins, et David devient roi. Gaza et les autres villes philistines passent alors sous l’autorité des Israélites. Au VIII ème siècle, les Assyriens prennent le pouvoir (de 730 à 630 avant J.-C.), puis les Egyptiens à nouveau, les Babyloniens vers 600, les Perses vers 539, les Grecs vers 332 avant J.-C., et les Romains à partir de 63 avant J.-C. Pendant l’époque byzantine, le christianisme s’implante à Gaza et dans sa région. Cette époque est suivie par la conquête arabe : Gaza est conquise en 637, comme le reste de la région. Suivent ensuite la période des croisades (XI ème et XII ème siècle), puis la période ottomane qui s’achève avec la Première Guerre mondiale. Pendant ce conflit se déroule la bataille de Gaza, dirigée par l’armée britannique contre les Turcs présents dans cette région. Trois tentatives sont nécessaires aux Britanniques pour reprendre la ville et la dernière bataille, menée par le général Allenby, permet la victoire en novembre 1917.

La Grande-Bretagne obtient alors de la Société des Nations un mandat sur la Palestine (ainsi que sur l’Irak et la Transjordanie). Pendant le mandat, la Palestine est divisée en trois districts, Jérusalem, le district Nord et celui du Sud. Au regard des difficultés entre autorités britanniques, populations arabes et juives, plusieurs solutions territoriales sont proposées : plan Peel de 1937, plan de l’ONU voté le 29 novembre 1947, partageant la Palestine mandataire en un Etat juif (composé de la plaine côtière, du Néguev, de la partie nord-est autour du lac de Tibériade), en un Etat arabe (composé de la Galilée occidentale, de la Cisjordanie sauf Jérusalem, de la bande côtière allant de Jaffa à la frontière avec l’Egypte) et en un corpus separatum pour Jérusalem et sa région. Ce plan est diversement accueilli par les populations : la population arabe le refuse mais la population juive l’accueille positivement. Des affrontements se déclenchent alors entre populations arabes et juives. Le mandat s’achève avec le départ de l’administration britannique le 14 mai 1948. Le même jour, l’Etat d’Israël est créé, et la première guerre israélo-arabe est déclenchée. Lors de ce conflit, nombre d’Arabes de Palestine se réfugient à Gaza et dans sa région, restée sous contrôle arabe (190 000 personnes, qui s’ajoutent aux 70 000 habitants de la région [2])

Gaza sous l’administration égyptienne

Gaza et sa région sont alors placés sous l’administration de l’Egypte, à la suite des accords d’armistice de 1949. Les conditions de vie y sont très difficiles, l’Egypte subvenant difficilement aux besoins des nouveaux réfugiés. Dans ce contexte humain et économique, une ébauche de gouvernement palestinien se met en place en septembre 1948 à Gaza, avec à sa tête le mufti de Jérusalem Hajj Amine al-Husseini. La situation politique intérieure de l’Egypte a en outre une influence directe sur Gaza. La révolution de 1952 porte au pouvoir les Officiers libres et met fin au régime monarchique soutenu par la Grande-Bretagne. Gaza bénéficie alors de l’implication égyptienne, notamment dans l’éducation (fondation d’écoles, bourses données à des étudiants pour aller dans les universités égyptiennes) et dans les infrastructures. Sur le plan régional, le conflit entre l’Egypte et Israël, notamment les accrochages frontaliers, a des conséquences pour la bande de Gaza. Des commandos égyptiens lancent en effet des raids de la bande de Gaza vers Israël, entrainant les représailles israéliennes sur ce territoire. Israël mène notamment le 28 février 1955 un raid contre la ville de Gaza, pendant lequel des soldats égyptiens sont touchés. Une autre opération égyptienne entraine en août 1955 le bombardement de Gaza par Israël. Ce cycle de violence se poursuit en 1956. Dans ce contexte, cette même année, la nationalisation du canal de Suez par Nasser et l’opération militaire franco-britannique qui s’en suit provoque l’occupation de la bande de Gaza par l’armée israélienne, dès début novembre, jusqu’à mars 1957. En mars 1957, la bande de Gaza est à nouveau sous l’administration de l’Egypte, mais ce sont les troupes de l’ONU, et non celles de l’Egypte, qui prennent position à la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Nasser accepte alors que la bande de Gaza se dote d’une structure politique : un Conseil exécutif et un Conseil législatif. Cette nouvelle organisation, dont le quartier général s’installe à Gaza, est en réalité contrôlée par l’Egypte, qui nomme le gouverneur de Gaza. En mai 1964, le Congrès national palestinien, réuni à Jérusalem, décide de rédiger une Charte nationale et de mettre en place une organisation afin de libérer la Palestine. En septembre, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) est créée ainsi que l’Armée de libération de la Palestine (ALP).

Gaza sous l’occupation israélienne

En juin 1967, pendant la guerre des Six Jours, Israël conquiert le Sinaï égyptien, le Golan syrien, Jérusalem-est et la Cisjordanie sous contrôle jordanien, la bande de Gaza sous administration égyptienne. Les Israéliens nomment un gouverneur militaire israélien et contrôlent la bande de Gaza. La résistance palestinienne s’organise alors, par des actions de guérilla dans la ville de Gaza et dans les zones urbaines, mais à cette époque, la résistance populaire n’est pas encore totalement organisée, d’autant plus que l’OLP est basée en Jordanie, puis au Liban à la suite de Septembre noir. Cette résistance inquiètent néanmoins Israël, qui lance en 1971 des opérations afin de « pacifier » les camps et de démanteler la résistance (arrestations, fouilles et contrôle militaire dans les camps de réfugiés). La résistance est alors éliminée. Au quotidien, la population de la bande de Gaza s’organise, et des contacts sont établis sur le plan économique avec Israël : des travailleurs palestiniens se rendent quotidiennement travailler en Israël dans l’industrie, les services ; les habitants de Gaza ont l’obligation de payer des taxes à Israël ; les exportations et les importations passent par Israël.
De même, sur le plan administratif, les habitants de Gaza dépendent d’Israël afin d’obtenir cartes d’identité ou permis de conduire. Enfin, des colons israéliens s’installent dans la bande de Gaza (de même qu’en Cisjordanie), sur environ un tiers du territoire.
Dans le même temps, des mouvements islamiques se développent à Gaza, offrant à la population des aides caritatives et une instruction religieuse. Ces mouvements, notamment les Frères musulmans, sont autorisés à s’installer dans la bande de Gaza par Israël, qui y voit l’opportunité de limiter l’influence de l’OLP.
Dans ce contexte social, humain et politique, la première intifada est déclenchée en décembre 1987. Ce soulèvement palestinien, « réaction spontanée à des décennies de frustration et de colère [3] », a pour objectif de mettre fin à la présence israélienne. Au début de la première intifada également, le Hamas nait dans la bande de Gaza. Des initiatives internationales sont alors lancées afin de faire avancer la paix dans la région : à la suite du processus de Madrid ouvert en décembre 1991, puis de la signature des accords d’Oslo de septembre 1993, l’autonomie limitée se met en place dans la bande de Gaza (ainsi qu’à Jéricho en Cisjordanie) en mai 1994. Les troupes israéliennes quittent ces territoires, remplacées par l’administration et par la police de l’autorité palestinienne, et Yasser Arafat rentre à Gaza en juillet. Les troupes israéliennes demeurent cependant dans les colonies juives et en contrôlent les routes d’accès, et sur les zones frontalières avec l’Egypte et Israël. Dans le même temps, des attentats sont perpétrés par le Hamas contre les intérêts israéliens, auxquels Israël répond par des représailles contre la bande de Gaza. Ce cycle d’attentats-représailles se poursuit au cours des années 1996-1997. Sur le plan international, des pourparlers sont organisés par le président Clinton : les 1er et 2 octobre 1996 à Washington, réunissant Yasser Arafat, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le roi Hussein de Jordanie ; le 15 octobre 1998 à Wye Plantation, réunissant Arafat et Nétanyahou. Le retrait en Cisjordanie se poursuit à la suite de la signature d’un accord, mais il n’est pas accepté par le Hamas. En 2000, toujours sous l’égide de Bill Clinton, les négociations se poursuivent. Une conférence est organisée à Camp David en juillet, avec Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Ehud Barak.
C’est alors que la seconde intifada se déclenche dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, fin septembre, à la suite de la visite du chef du Likoud Ariel Sharon à l’esplanade des Mosquées. Les violences se poursuivent contre Israël. En février 2005, le gouvernement israélien décide du retrait de la bande de Gaza pour le mois d’août. Cette décision est également confirmée par le nouveau président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (élu à la suite du décès de Yasser Arafat en novembre 2004). Le retrait israélien s’achève le 22 août 2005 : environ 8 000 colons ainsi que les militaires quittent la bande de Gaza.

La prise du pouvoir par le Hamas et difficultés avec Israël

A la suite du départ des Israéliens, Mahmoud Abbas annoncent la tenue d’élections législatives pour janvier 2006. La victoire est remportée par le Hamas, avec 76 sièges sur 132. Le Fatah, parti de Mahmoud Abbas, en obtient 43, le FPLP et le FDLP en remportent 13. Le Premier ministre Ahmad Qoreï démissionne de ses fonctions et un nouveau Premier ministre est nommé le 19 février, Ismaïl Haniyeh, chef de liste du Hamas pour les législatives. Il présente son gouvernement au Président de l’Autorité palestinienne, gouvernement auquel le Fatah décide de ne pas participer. Cette élection a pour conséquence la fin du versement des taxes par Israël à l’Autorité palestinienne, ainsi que la suspension des versements des Etats-Unis et de l’UE à l’Autorité palestinienne, tant que le Hamas n’aura pas reconnu Israël et qu’il poursuivra ses actes de violence. En mai, le Hamas organise une force militaire à Gaza, appelée force exécutive et composée de 5000 hommes, à laquelle les forces de l’Autorité palestinienne s’opposent.
Le 25 juin, à la suite d’un raid israélien dans le sud de la bande de Gaza, le soldat israélien Gilad Shalit est enlevé. S’en suit l’opération israélienne Pluie d’été menée contre les intérêts palestiniens dans le sud de la bande de Gaza. Des membres du Hamas sont arrêtés par l’armée israélienne, dont des ministres et des responsables politiques. Les Israéliens entrent également dans le nord de Gaza, d’où sont tirées des roquettes contre Israël.
A la suite de la guerre entre Israël et le Hezbollah (12 juillet-14 août 2006), les opérations militaires reprennent avec les Palestiniens en novembre : l’armée israélienne intervient du 1er au 7 novembre dans le nord de Gaza, dans la ville de Beit Hanoun, afin d’arrêter les tirs de roquette en direction d’Israël. Cette opération fait 56 morts palestiniens. Mais les tirs de roquette reprennent à Beit Hanoun en direction d’Israël, entrainant sa riposte. En décembre, les difficultés se poursuivent entre Hamas et Autorité palestinienne et Mahmoud Abbas décide de nouvelles élections, mais aucun gouvernement d’union nationale n’est constitué.
En 2007, le Hamas attaque le 2 février une base d’entrainement de militaires de l’Autorité palestinienne située au sud de Gaza, faisant 18 morts, tandis que sur le plan politique, un gouvernement d’union nationale est formé avec le Hamas le 8 février. En mai, alors que les tirs de roquette se poursuivent de la bande de Gaza vers Israël, l’armée israélienne bombarde les positions du Hamas à Gaza le 17. Le 14 juin, le Hamas réussit à reprendre les positions détenues par le Fatah à Gaza. A partir de ce moment, l’Autorité palestinienne ne s’exerce plus qu’en Cisjordanie, la Bande de Gaza étant sous le pouvoir du Hamas. Les violences se poursuivent en septembre entre les partisans de l’Autorité palestinienne et le Hamas, et débouchent sur une grève organisée par l’OLP.

En janvier 2008, les violences continuent à Gaza, avec des tirs de roquette du Hamas vers Israël et des raids israéliens à Gaza. Le 15 janvier, la bande de Gaza est bouclée par l’armée israélienne, empêchant le ravitaillement des habitants de Gaza. La frontière entre l’Egypte et Gaza est alors ouverte par le Hamas le 24 janvier, afin de permettre le ravitaillement de la population palestinienne. Fin février, une nouvelle offensive est lancée par Israël contre Gaza, toujours afin de faire cesser les tirs de roquette vers les villes israéliennes de Ashkelon et de Sdérot. Cette opération dure jusqu’au 3 mars mais les tirs de roquette se poursuivent. En avril, le Hamas décide de mettre fin au blocus mis en place en janvier par Israël à Gaza. Des attaques sont alors menées contre les points de contrôle israéliens. Sur le plan régional, les Etats voisins se mobilisent afin de trouver une solution : une médiation égyptienne permet notamment la reprise des négociations entre le Hamas et Israël, le Hamas acceptant de cesser les combats et Israël de lever partiellement le blocus. La trêve est effective le 19 juin, pour une période de six mois. En parallèle de son initiative diplomatique, l’Egypte décide en mars de construire un mur à la frontière entre son territoire et Gaza, afin d’empêcher la venue massive de Palestiniens.

L’opération israélienne « plomb durci » contre le Hamas

Dans ce contexte de très vive tension, alors que les tirs de roquette se poursuivent contre Israël à partir de la Bande de Gaza, l’Etat hébreu déclenche le 27 décembre 2008 l’opération « plomb durci » dont le but est de faire cesser les tirs de roquette touchant le sud d’Israël. Les raids aériens ont pour objectif les camps du Hamas, des bâtiments officiels et les infrastructures. Les tunnels reliant Rafah à l’Egypte, permettant le passage d’armes, sont également bombardés. Le 28 décembre, l’ONU demande la fin des violences. Le 30 décembre, un cessez-le-feu immédiat est demandé par les Etats-Unis, l’ONU, la Russie et l’UE, mais il est refusé par Israël qui démarre les opérations terrestres. Elles durent du 3 au 18 janvier 2009, et pendant cette période, des responsables du Hamas sont tués et des écoles et des camps touchés par des bombardements. Un plan d’arrêt des combats est présenté le 6 janvier par le président français Nicolas Sarkozy et le président égyptien Hosni Moubarak. Alors que la situation humanitaire devient très difficile pour les Palestiniens, Israël accepte le ravitaillement de Gaza. L’ONU adopte également la résolution 1860 qui demande « un cessez-le-feu immédiat (…) menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza ». Mais il est rejeté par le Hamas et par Israël. Les opérations militaires se poursuivent et plusieurs bâtiments sont détruits le 15 janvier à Gaza-ville (hôpital, bureau de presse, entrepôt de l’ONU). Le ministre de l’Intérieur, membre du Hamas, est tué au cours d’un raid. Le 17 janvier, l’ONU vote une résolution analogue à la résolution 1860. Le même jour, Israël accepte le cessez-le-feu pour le 18 janvier, mais il est refusé par le Hamas. Ce dernier accepte néanmoins de mettre en place une trêve d’une semaine, le temps que l’armée israélienne se retire de Gaza, ce qui est fait le 20 janvier. Le bilan de la guerre s’élève du côté palestinien à 1300 tués dont 420 enfants et à 5300 blessés. Sur le plan diplomatique, une réunion est organisée par les présidents français et égyptiens à Charm el-Cheikh à laquelle participe des Etats membres de l’UE, le secrétaire général des Nations unies Ban Kimoon, le président palestinien Mahmoud Abbas et des chefs d’Etat arabes, afin de mettre en place une trêve durable et de lever le blocus israélien sur Gaza.

Reprise des relations inter-palestiniennes

En février 2009, les relations inter-palestiniennes reprennent. Les 25 et 26 février une conférence est organisée au Caire entre les responsables du Fatah et du Hamas. Le but de cette conférence est que les deux partis trouvent une entente, et qu’ils mettent en place un gouvernement d’union nationale. Une autre conférence est organisée à partir du 10 mars au cours de laquelle sont évoquées les questions de la réconciliation et la tenue d’élections législatives et présidentielles. Un nouveau gouvernement, auquel le Hamas refuse de participer, est nommé le 19 mai, avec à sa tête le Premier ministre Salam Fayyad. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas est également réélu lors du Congrès du Fatah réuni du 4 au 6 août à Bethléem, en Cisjordanie. Lors de ce Congrès, les sièges des deux organes exécutifs du Fatah sont également renouvelés (Comité central et Conseil révolutionnaire). Mais le plan de réconciliation proposé par l’Egypte échoue en octobre, en raison du refus du Hamas de l’accepter, tandis que Mahmoud Abbas renonce à se présenter aux élections de janvier 2010, date de l’expiration de son mandat.
En 2010, les heurts se poursuivent entre la bande de Gaza et Israël, en particulier au mois d’avril, au cours duquel l’aviation israélienne effectue des raids contre Gaza, d’où des tirs de roquette ont été lancés contre Israël en mars. Le 31 mai, six bateaux affrêtés par des associations humanitaires et se rendant à Gaza, sous embargo d’Israël et de l’Egypte depuis la prise du pouvoir en 2007 par le Hamas, sont touchés par un raid israélien. La protestation internationale, en particulier des Etats-Unis, fait qu’Israël décide d’alléger le blocus contre la bande de Gaza en juin.
En 2011, dans le contexte des révoltes dans le monde arabe, des appels sont lancés par des Palestiniens via les réseaux sociaux, afin de parvenir à l’unité palestinienne. Des manifestations se déroulent notamment dans la bande de Gaza. Le 4 mai, un accord de réconciliation est signé au Caire entre le Hamas et le Fatah, prévoyant la mise en œuvre d’un gouvernement d’union nationale, et la tenue d’élections législatives et présidentielles à Gaza mais aussi en Cisjordanie.

Bibliographie :
Gerald Butt, Gaza, au carrefour de l’histoire, Paris, Encre d’Orient, avril 2011, 285 pages.
Olivier Carré, « Gaza », Encyclopédie Universalis 2009.
Jean-Paul Chagnollaud, Sid-Ahmed Souiah, Atlas des Palestiniens, Un peuple en quête d’un Etat, Paris, Autrement, Janvier 2011, 80 pages.
Frédéric Encel, François Thual, Géopolitique d’Israël, Paris, Seuil, 2006, 486 pages.
Alain Gresh, Dominique Vidal, Les 100 clés du Proche-Orient, Paris, Pluriel, mars 2011, 746 pages.
Henri Laurens, La question de Palestine, 1947-1967, l’accomplissement des prophéties, tome III, Paris, Fayard, mai 2007, 823 pages.
Site internet de la documentation française, chronologie internationale, Moyen-Orient.

Publié le 22/06/2011


Anne-Lucie Chaigne-Oudin est la fondatrice et la directrice de la revue en ligne Les clés du Moyen-Orient, mise en ligne en juin 2010.
Y collaborent des experts du Moyen-Orient, selon la ligne éditoriale du site : analyser les événements du Moyen-Orient en les replaçant dans leur contexte historique.
Anne-Lucie Chaigne-Oudin, Docteur en histoire de l’université Paris-IV Sorbonne, a soutenu sa thèse sous la direction du professeur Dominique Chevallier.
Elle a publié en 2006 "La France et les rivalités occidentales au Levant, Syrie Liban, 1918-1939" et en 2009 "La France dans les jeux d’influences en Syrie et au Liban, 1940-1946" aux éditions L’Harmattan. Elle est également l’auteur de nombreux articles d’histoire et d’actualité, publiés sur le Site.


 


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