Le 3 août 2010, trois Libanais et un officier israélien ont été tués et quinze soldats blessés lors d’affrontements près du village d’Adaïssé, à la frontière entre Israël et le Liban. Les heurts auraient éclaté à la suite de la tentative par des soldats israéliens d’arracher un arbre du côté libanais, entraînant l’intervention de l’armée libanaise. La tension est alors montée entre le Liban et Israël, le Liban déclarant qu’il ferait face aux attaques israéliennes. Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a déclaré que ses membres avaient reçu l’ordre de ne pas intervenir dans l’immédiat. Les Etats-Unis, l’ONU et l’UE ont appelé le Liban et Israël à la retenue. Au Moyen-Orient, plusieurs Etats ont assuré le Liban de leur soutien.
Le 4 août, le porte-parole du Département d’Etat américain a déclaré que l’intervention de l’armée libanaise était « totalement injustifié(e) et délibéré(e) », la Finul ayant déclaré le même jour que l’arbre se situait « du côté israélien ». Cette version a été contestée par le Liban.
Dès le 4 juillet, les habitants d’Adaïssé ont commencé à revenir. Ils avaient fui leur village dès le début des affrontements, craignant qu’un nouveau conflit se déclare comme en 2006. La place d’Adaïssé avait en effet été au centre de nombreux combats entre Israël et le Hezbollah.
